J’ai repris hier après-midi l’affût depuis « la cabane », ce lieu construit en lisière de forêt avec des amis et qui permet d’observer et de photographier quelques rapaces. Hier une très belle buse est venue vers 14H. Je n’ai fait qu’une seule photo (comme j’ai des milliers de photos de cet oiseau, je ne fais plus de portrait, juste des scènes en mouvement).
La reprise de mes affûts à la cabane m’a fait penser que j’ai des tas d’images sur le sujet faites les années passées et que je n’ai pas encore mises sur ce blog. Dans le dernier article qui date de près de deux ans (et que vous pouvez consulter), je vous avais parlé d’un nouvel arrivant au poste de nourrissage. Il s’agissait du héron cendré que je n’avais pas observé au poste de nourrissage depuis plus de trente ans !
Je reprends donc aujourd’hui le fil de mon propos.
Evidemment, l’arrivée du héron cendré dû au froid assez intense (il y avait eu à cette période de janvier 2017 deux semaines aux alentours de -10°C) au milieu de quelques buses (affamées elles-aussi) a provoqué quelque remue-ménage.
Mais je réserve les photos des scènes (assez violentes) entre hérons et buses pour plus tard (et comme je fais toujours comme si j’avais encore trente années devant moi, il se peut que mon prochain article sur le sujet paraisse dans … un certain nombre de décennies).
Donc, pour aujourd’hui, juste quelques images de héron (vous pouvez cliquer sur chaque image pour les avoir en meilleure qualité).
Le héron est venu à une dizaine de reprises, tant que le froid persistant à duré.
Au bout de quelques jours il était affamé et n’a pas hésité à venir extrêmement près de moi. Ce fut l’occasion d’admirer le plumage de très près …
… et notamment son bec en forme de poignard.
Ce sont les déchets de viande que je réserve pour la buse qui l’ont attiré ici.
Mais parfois monsieur héron se montre très gourmand.
Et parfois il a les yeux bien plus gros que le ventre.
(je ne voulais pas spécialement mettre ces images peu ragoutantes sur le blog mais comme je ne tiens pas spécialement à avoir de vegan parmi mes lecteurs, pourquoi pas …)
Une fois rassasié, c’est le départ … un peu alourdi par le poids sur l’estomac !
Et comme vous avez été très patients et que vous êtes allés jusqu’au bout de ces 20 photos, un petit cadeau pour terminer : ce marque-page que vous pouvez imprimer !
Wahou !! Ces photos de Héron avec d’aussi gros morceaux de viande dans le bec sont incroyables !!!!!!! … et Celle du Héron qui prend son élan (N°16) est superbe !
Bravo et surtout ne nous fait pas attendre 30 ans s’il te plait ! LOL
Le marque-page est à peine trop épais pour mes livres. :biggrin:
Mais là, il y a une image qui retient mon souffle (devinez laquelle), belle série vraiment.
Et puis… J’ai un sac de viande pour le nourrissage au congélo
Alors de 2 choses l’une : je trouve un créneau dans mon planning et je viens avec aussi mon gros zoom ou alors je ne peux pas et je te donnes la barbaque, on trouve un blablacarnivore… Voire !
En tout cas cette viande, je l’ai laissée de côté pour l’affût à Dupdup, un des endroits les plus froids au monde à cette époque : on y vient pour autre chose.
Jolie série. :wub:
Le héron devient de plus en plus familier. En particulier à Besançon, l’animal se laisse approcher très près, d’autant que certaines personnes les nourrissent ! Les observations de Bernard, en dehors du froid, s’expliquent très bien.
J’ai profité de cette manne en faisant le plein d’images de héron cette année, et en particulier de très gros plans, habituellement pas évidents à obtenir !
Petite précision : les déchets de viande viennent d’une boucherie locale, j’en ai autant que j’en veux, sans cela ce poste de nourrissage pour rapaces n’existerait pas.
bonsoir les amis -splendides les photos du héron – alors, en les comptant depuis le début ma préférée est la 18ème. Et toi Christophe ?
Dans ma région il y a beaucoup de hérons, on peut les admirer très souvent en bordures de routes.
bonne soirée.
Bien vu Jacqueline.
7ème forever.
Il y a quelques lunes, j’avais indiqué que j’aimais bien entendre miauler les buses, et tu nous avait expliqué qu’il s’agissait de jeunes, récemment en vol, qui demandaient encore de la nourriture aux parents. C’était vers juin je pense. Or ces jours ci, j’ai cru
entendre deux fois différentes les miaulements…Illusion auditive ? Autre oiseau ? As tu une idée ?
Ce ne sont pas tout à fait les mêmes miaulements. Ceux des jeunes en juin/juillet sont un peu plus plaintifs, plus courts, et surtout ils sont émis de manière répétée (parfois même continue) car les oiseaux quémandent leur nourriture. En ce moment, la saison de reproduction approche et les buses miaulent aussi, mais si tu compares, ce n’est pas tout à fait la même chose, le miaulement est plus long, un peu plus mélodieux aussi.