Dignité

IMGP1066Des millions de personnes dans la rue qui, comme vous et moi, ont envie de hurler (de douleur ou de colère) !
Et des marches qui restent malgré tout très calmes, parfois même silencieuses.
Quelle dignité !

99 réflexions au sujet de “Dignité”

  1. on n’avait pas le choix , on ne pouvait pas faire autrement que d’être là , à Lyon comme ailleurs. ceux qui ne sont pas venus donnent raison aux assassins , décemment on ne pouvait pas rester à la maison comme eux.

  2. ceux qui ne sont pas venus donnent raison aux assassins!!!!

    C’est bien la peine d’aller lever le poing pour la liberté d’expression.
    sinon les mésanges sont belles

    Manu

  3. bon sinon je suis tombée sur ton blog après une recherche d’hybride mésange huppé et bleue
    j’ai rien vu
    J’ai mal vu?

    manu

  4. Surtout, n’arrêtons pas de ne pas être d’accord et de le dire au fur et à mesure!!! :smile:
    Je ne suis pas Charlie, je suis Luc. Et j’aurais aimé prendre un bain d’émotion pacifique au milieu de deux millions de Charlie.

  5. rrhaaa ces ordinateurs ! ;)

    @bibas : je n’ai pas participé physiquement à la marche, mais je ne me sens et en aucun cas complice de toute cette ignominie.

    Sinon oui, ce silence assourdissant résonnera longtemps dans nos mémoires et on peut être fier aujourd’hui de toute cette déferlante de témoignages (quels qu’ils soient) d’amour et de soutien.

  6. @ Gilles Environ 5 million de personnes, soit en cote mal taillée 10 % de la population, j’enlève les enfants, les personnes très agées, les malades. Est à dire qu’il y aurait 90% de la population qui serait d’accord avec les assassins? Il me semble comprendre ce que vous voulez exprimer, mais il y a vraiment un raccourci fulgurant dans vos propos et dire « pas le choix » c’est faux à mon sens, c’est aussi cela la liberté d’expression, c’est faire le choix de venir ou pas. Cordialement.

  7. Je crois qu’il y a plein de manières de réagir et de participer. Défiler lors d’une marche en est une seulement parmi d’autres. Je ne pense pas qu’il faille culpabiliser celles et ceux qui n’ont pas pu participer pour une raison ou une autre. Par contre, je ne pense pas que l’on puisse être indulgent avec celles et ceux qui pensent « ils l’ont bien cherché » ou, pire encore, « ils n’ont eu que ce qu’ils méritent ».

  8. Ah mais je n’avais pas vu le commentaire de @Gilles :lol:

    Je comprends ton enthousiasme, mais face aux événements chacun réagit avec les émotions et ensuite le discernement qui lui sont propres. Pour ma part c’est un choix.

    @cath :kissing:

  9. Zut, nous aussi on aurait voulu être comme Cath et avoir des bisous ! :whistle:

    Je crois que malheureusement, même si je ne partage pas – et loin de là – l’avis que les non-participants soutiennent en quelque sorte les assassins, force est de reconnaître qu’il y a beaucoup de gens (peut-être plus de la moitié) qui s’en fichent de la liberté d’expression, de la laïcité et du collectif en général. C’est peut-être en cela qu’ils font, malgré eux, le jeu de ceux qui s’en prennent à la liberté d’expression et à la laïcité.

    Ce qui est gênant aussi dans tout ça, c’est que quasiment personne n’était Charlie il y a encore une semaine et que d’un seul coup tout le monde se rallie à la bannière Charlie. Globalement, c’est quand même plutôt salvateur et je pense que le mouvement « je suis Charlie » est une formidable trouvaille … mais qui interroge cependant (surtout quand on voit que les politiques français et étrangers qui étaient en première ligne ne sont pas tous favorables à la liberté d’expression).

  10. « C’est peut-être en cela qu’ils font, malgré eux, le jeu de ceux qui s’en prennent à la liberté d’expression et à la laïcité. » non non, pas du tout. Des cons et des gens qui s’en foutent il y en aura toujours. C’est impossible voire même flippant que tout le monde soit d’accord. De qui se moquerait-on sinon ? :lol:

    Après effectivement concernant Charlie « intra muros » il en a tellement à dire concernant les récupérations de tous bords politiques, commerciaux, et d’appropriation par les mêmes qui pas longtemps avant les avaient montré du doigt… continuons (nous autres) à regarder la lune :angel:

    Pour les bisous y en a bien sur pour tout le monde, même à Gilles et bibas :lol: :lol:

  11. @ Bernard :kissing:

    Pour ce qui est de « je suis Charlie », qu’est ce qu’on y met? Pour certains ce sera la liberté d’expression, pour d’autres la laicité, la liberté tout court…. on peut aussi y mettre du contre, contre le terrorisme par exemple
    Je serais prof, je crois que je ferais travailler mes élèves sur ce que veux dire je suis Charlie, les résultats pourraient être surprenant et donner lieu à débat
    les :kissing: c’est aussi pour les autres

  12. Je crois que la nature de la marche à Paris a été bien différente de ce qui s’est passé en Province. Il m’a semblé qu’ici à Besançon il n’y a eu aucune tentative de récupération politique/commerciale que ce soit (même en ce qui concerne les banderoles, il n’y a qu’à regarder la photo de mon article). A moins que je ne sois trop naïf et n’aie pas vu la chose …

  13. @Cath (en plus des bisous évidemment) :
    Justement, il me semble qu’on pouvait mettre derrière ce « je suis Charlie » des choses multiples, et notamment ce que tu cites : la liberté d’expression, la laïcité et le « non » au terrorisme. Mais il me semble que ce n’est pas aussi fourre-tout que ce que tu en dis car ces trois choses-là relèvent globalement du même combat, en tous les cas ça va à peu près dans le même sens.
    Sans doute qu’il y avait d’autres raisons, plus antagonistes, mais a priori je vois surtout ces trois-là.

  14. Je suis d’accord avec toi, mais je vis dans une ville qui a basculé aux dernières municipales, avec un maire qui a refusé de s’exprimer après le drame. J’entends aussi des « contre le terrorisme mais contre la liberté d’expression »!!! Pour certains il y a des mots qui ne semblent pas aller dans le même sens et c’est aussi cela qui m’interpelle, le sens que l’on peut donner à ces 3 mots en fonction de divers paramètres.

  15. ces 3 mots « je suis Charlie »

    Y a pas un moyen de pouvoir corriger son texte après avoir fait envoi? Vive les gommes
    :devil:

  16. C’est clair ;) De mon côté j’ai un nouvel ordi (super cheap) depuis quelques jours et le curseur est totalement autonome, il me fait péter les plombs ;)))

    Pour en revenir au sujet, Je suis Charlie regroupe une multitude de facettes aussi intimes ou générales soient-elles où tout le monde peut s’y retrouver. C’est le nom sur l’innommable.

  17. « Ceux qui ne sont pas venus donnent raison aux assassins » !!!!!
    Je suis choqué par ce message !
    :shocked:
    Vous parliez de dignité , de liberté … C’est bien ça ?
    Là , je ne vois que de l’intolérance .

  18. Avoir le droit de ne pas s’exprimer ok, mais lorsque l’on est interrogé, non comme particulier, personne privé, mais comme représentant d’une ville, il me semble que cela fait la différence

  19. Sylvie, dans tous les échanges que j’ai eus avec mes proches (amis ou collègues), chacun a souligné le fait qu’il n’y avait pas eu de récupération politique et que c’était resté très digne, que ce soit du côté du PS que de l’UMP. Mais si tu en parles, c’est qu’il y a dû y avoir quelques dérapages ça et la.
    Cela dit, dans ce genre de situation, récupération ou pas, il y a forcément des retombées positives sur le pouvoir en place car il est le premier à bénéficier de l’unité nationale et de la mobilisation. C’est inévitable. On peut donc s’attendre à 5 pts de plus pour Hollande dans les sondages … d’autant plus qu’il a plutôt bien géré la chose, beaucoup s’accordent à le dire. Il ne s’est pas affiché de manière trop ostentatoire et ça lui a plutôt bien servi du côté de l’opinion publique.

  20. J’avais compris le commentaire de Gilles comme venant de quelqu’un qui constate que l’absence à la marche favorise forcément et indirectement les assassins. Effectivement, en relisant le commentaire, j’ai vite vu qu’il pouvait être pris dans une autre sens, ce qui explique les réactions des uns et des autres (notamment celle de Yves). Dur dur la communication (surtout sur un blog où l’on est un peu entre l’écrit et l’oral).

  21. Ah mais Hollande a été exemplaire ! Bon pour neutraliser les terroristes heureusement que se sont eux qui ont fait le premier pas, sinon entre les réunions et les conseils pour faire une autre réunion ça commençait à sentir le roussi :angel:
    Pour les récupérations je faisais référence aux 3 Suisses par exemple (attends ne bouge pas je vais essayer de trouver le lien :lol: ) http://feusurlequartiergeneral.blogspot.fr/2015/01/charlie-hebdo-les-mots-pour-le-dire.html
    et au niveau de la politique, c’est sur les réseaux sociaux surtout ;)

  22. Quand je disais qu’il avait été exemplaire, ce n’était pas à propos de la gestion de la chasse aux assassins mais de l’organisation de la manif.
    Pour les trois suisses, c’est assez lamentable.

    Cath, j’ai bien ri ! :smile:

  23. Bibas, je n’avais pas vu ton commentaire concernant l’hybride entre mésange huppée et mésange bleue. Un tel hybride n’existe pas.

  24. Les commentaires sur cet article sont bien sympas à lire.
    J’ai adoré les détournements avec « Je suis Nico », certains sont hilarants, d’autres plus bricolés. Bien vu.

    Je ne peux m’empêcher de penser, bien que la notion de dignité ait suffisamment frôlé mon esprit pour lui procurer une rigidité inhabituelle ( :blush: ), de penser à ce que risque d’être le prochain numéro de Charlie : sera t-il, comme je l’espère secrètement, de nature à indigner un peu, beaucoup… nos bien-pensances ?
    :wink:

  25. Ce qui a de bien avec le « je suis nico » c’est que des dessins sont rajoutés au fur et à mesure

  26. Il est tard- très tard- et je ne peux dormir. Les mots lus et les images défilent dans ma tête- 5kms- c’est long 5 kms d’horreur indicible-je pleure- a quel degré d’inhumanité l’homme est-il encore retombé pour perpétrer ces massacres? c’est à désespérer de la nature humaine.

  27. On voit se profiler, au nom de la répression aux attentats, des tas de mesures liberticides. Que vont en dire les Charlie épris de liberté d’expression et de liberté tout court?

  28. On en a parlé à plusieurs reprises sur ce blog, il est évident que tout le système carcéral est à repenser complètement. Dommage que Francis ne vienne plus sur le blog, il aurait eu des choses à dire sur le sujet …

  29. Ne vous inquiétez pas ceux et celles qui n’ont pu trouver le Charlie du jour , il était déjà en vente sur le Boncoin ce matin …. Et il y en aura d’autres !!
    Une dame ce matin à la librairie :
    –  » Il n’y en a déjà plus !!! Mince , c’est dommage , ce numéro vaudra de la tune dans quelques années …. !!  »
    Bon , en fait , ce qu’il y a dedans , madame s’en fiche pas mal .
    Misère de misère ……
    :getlost:

  30. Ce n’est pas l’aspect de la France le plus reluisant !
    tout ça pour pouvoir sortir de son armoire dans vingt ans ledit numéro historique et pourvoir dire : « tu vois mon fils, j’y étais, j’ai participé à une tranche d’histoire du pays ». Bof bof …
    C’est l’époque qui veut ça.
    :angry:

  31. Par contre , une dame interviewée ce matin à la radio disait toute heureuse , qu’elle n’avait jamais vu de si longues queues devant son kiosque !!!
    :w00t:
    Ça c’est du Charlie !!

  32. Reçu aujourd’hui…

    A propos de Charlie-Hebdo

    Une lettre de 4 professeurs de Seine Saint-Denis

    Nous sommes professeurs en Seine-Saint-Denis. Intellectuels, savants, adultes, libertaires, nous avons appris à nous passer de Dieu et à détester le pouvoir et sa jouissance perverse. Nous n’avons pas d’autre maître que le savoir. Ce discours nous rassure, du fait de sa cohérence supposée rationnelle, et notre statut social le légitime. Ceux de Charlie Hebdo nous faisaient rire ; nous partagions leurs valeurs. En cela, cet attentat nous prend pour cible.
    Même si aucun d’entre nous n’a jamais eu le courage de tant d’insolence, nous sommes meurtris. Nous sommes Charlie pour cela.
    Mais faisons l’effort d’un changement de point de vue, et tâchons de nous regarder comme nos élèves nous voient. Nous sommes bien habillés, bien coiffés, confortablement chaussés, ou alors très évidemment au-delà de ces contingences matérielles qui font que nous ne bavons pas d’envie sur les objets de consommation qui font rêver nos élèves : si nous ne les possédons pas, c’est peut-être aussi parce que nous aurions les moyens de les posséder. Nous partons en vacances, nous vivons au milieu des livres, nous fréquentons des gens courtois et raffinés, élégants et cultivés. Nous considérons comme acquis que La Liberté guidant le peuple et Candide font partie du patrimoine de l’humanité.
    On nous dira que l’universel est de droit et non de fait, et que de nombreux habitants de cette planète ne connaissent pas Voltaire ? Quelle bande d’ignares… Il est temps qu’ils entrent dans l’Histoire : le discours de Dakar leur a déjà expliqué. Quant à ceux qui viennent d’ailleurs et vivent parmi nous, qu’ils se taisent et obtempèrent.
    Si les crimes perpétrés par ces assassins sont odieux, ce qui est terrible, c’est qu’ils parlent français, avec l’accent des jeunes de banlieue. Ces deux assassins sont comme nos élèves. Le traumatisme, pour nous, c’est aussi d’entendre cette voix, cet accent, ces mots. Voilà ce qui nous a fait nous sentir responsables.
    Evidemment, pas nous, personnellement : voilà ce que diront nos amis qui admirent notre engagement quotidien. Mais que personne, ici, ne vienne nous dire qu’avec tout ce que nous faisons, nous sommes dédouanés de cette responsabilité. Nous, c’est-à-dire les fonctionnaires d’un Etat défaillant, nous, les professeurs d’une école qui a laissé ces deux-là et tant d’autres sur le bord du chemin des valeurs républicaines, nous, citoyens français qui passons notre temps à nous plaindre de l’augmentation des impôts, nous contribuables qui profitons des niches fiscales quand nous le pouvons, nous qui avons laissé l’individu l’emporter sur le collectif, nous qui ne faisons pas de politique ou raillons ceux qui en font, etc. : nous sommes responsables de cette situation.
    Ceux de Charlie Hebdo étaient nos frères : nous les pleurons comme tels. Leurs assassins étaient orphelins, placés en foyer : pupilles de la nation, enfants de France. Nos enfants ont donc tué nos frères. Tragédie . Dans quelque culture que ce soit, cela provoque ce sentiment qui n’est jamais évoqué depuis quelques jours : la honte.
    Alors, nous disons notre honte. Honte et colère : voilà une situation psychologique bien plus inconfortable que chagrin et colère. Si on a du chagrin et de la colère, on peut accuser les autres. Mais comment faire quand on a honte et qu’on est en colère contre les assassins, mais aussi contre soi ?
    Personne, dans les médias, ne dit cette honte. Personne ne semble vouloir en assumer la responsabilité. Celle d’un Etat qui laisse des imbéciles et des psychotiques croupir en prison et devenir le jouet des pervers manipulateurs, celle d’une école qu’on prive de moyens et de soutien, celle d’une politique de la ville qui parque les esclaves (sans papiers, sans carte d’électeur, sans nom, sans dents) dans des cloaques de banlieue. Celle d’une classe politique qui n’a pas compris que la vertu ne s’enseigne que par l’exemple.
    Intellectuels, penseurs, universitaires, artistes, journalistes : nous avons vu mourir des hommes qui étaient des nôtres. Ceux qui les ont tués sont enfants de France. Alors, ouvrons les yeux sur la situation, pour comprendre comment on en arrive là, pour agir et construire une société laïque et cultivée, plus juste, plus libre, plus égale, plus fraternelle.
    « Nous sommes Charlie », peut-on porter au revers. Mais s’affirmer dans la solidarité avec les victimes ne nous exemptera pas de la responsabilité collective de ce meurtre. Nous sommes aussi les parents de trois assassins.

    Catherine Robert, Isabelle Richer, Valérie Louys et Damien Boussard
    Association EFiGiES

  33. « Dans un pays démocratique et laïc, le délit de blasphème n’existe pas. »
    (Nedim Gürsel, écrivain turc)

  34. Vous le trouvez si irrévérencieux que ça le dernier Charlie-Hebdo ?
    La Une de couverture finalement est plutôt gentillette.

  35. Je serais incapable de lire un journal en arabe par exemple, alors dire que des millions de musulmans sont choqués par un journal qu’ils ne pourront jamais lire, c’est comme d’hab, une manipulation des foules, une exagération, par des médias ou des représentants communautaires pour ne pas dire plus. Je n’ai vu que la couverture qui ne me choque pas, pour l’acheter faut se lever de bonne heure et ce n’est pas mon cas.Mais je ne suis pas sure que l’humour français soit compris.

  36. Précisions bien utiles…
    Mercredi matin, j’avais assez tôt un message qui m’expliquait que le numéro devenait introuvable, avant même que je finisse mon deuxième café !
    Bref, j’ai décidé de ne pas courir. Jeudi soir, de passage près du bureau de tabac, j’ai demandé à tout hasard s’il y aurait d’autres livraisons.
    Réponse résumée : oui, tous les jours, beaucoup de personnes ont réservé, et je ne suis pas sûre de pouvoir fournir ces clients. Je dis que tant pis, je trouverai bien à le lire.
    La buraliste me précise qu’elle a même eu une plainte en gendarmerie de la part d’un client à qui elle a refusé de vendre un exemplaire : elle avait mis de côté des numéros pour tous les habitués (non abonnés).
    Les gendarmes n’ont pas donné suite.
    Finalement, la solidarité a du bon, et qu’elle implique la maréchaussée est une chose qui doit faire frétiller certains dans leur tombe.

    Après une belle solidité de masse, une jolie connerie de masse. :angry:

  37. c’est ce que j’appelle un couple exemplaire regardant dans la meme direction la France est triste et c’est normal etant donne la situation

  38. Juste un témoignage : je suis instituteur auprès d’enfants handicapés (déficience intellectuelle), un public bien loin d’une lecture approfondie des tenants et aboutissants de la tuerie récente.
    La discussion qui a précédé la minute de silence, les échanges avec mes collègues nous ont permis de constater la même chose : un comportement adapté, républicain et des paroles riches.
    Je suis persuadé que dans l’énorme majorité des cas, tout s’est passé correctement, voire mieux. On peut encore une fois compter sur la part racoleuse des médias pour faire mousser ce qui ne doit pas mousser.

  39. Oui, tu as raison, c’est un truc de journaliste tout ça.
    En faisant quelques recherches, je m’aperçois que s’il y a eu des incidents dans 200 classes, ça fait une classe sur 2 750 environ.

  40. Manu me disait tout à l’heure que pour un drone américain tuant un djihadiste il y avait en moyenne 28 civils tués en même temps et que cela alimentait le nombre de candidats aux actes terroristes.
    Je ne sais pas quoi penser de ces chiffres qui circulent sur les réseaux sociaux mais cela fait réfléchir. :blush:

  41. J’ai regardé attentivement la tête de manif en hommage à Nemtsov en Russie, et plus particulièrement le 1er rang, je n’y ai pas vu Sarko. :whistle:

  42. Ça aurait pu figurer dans les coups de gueule mais sans doute que c’est mieux là : il s’agit bien de dignité.
    La comm’, les mots, c’est terrible. Je suis heureux de partager une sensibilité avec bien des gens qui composent ce blog. Blog en congés, mais été dur pour certains (pas pour moi ;-).
    Discours insupportable sur les migrants et ce titre lu à l’instant dans « le Monde  » : la France accueille les réfugiés.
    Insupportable dans un journal, vous aurez compris : « La France accueille DES réfugiés ». Toute la différence entre la comm’ et l’information non ?
    :tongue:
    A qui profite ce crime ?

  43. Le sujet est éminemment politique (on a déstabilisé des pays entiers, provoquant l’exode, et maintenant on joue les vierges effarouchées) mais tu as raison de souligner qu’il est avant tout humain et qu’il s’agit donc surtout de dignité, mot malheureusement un peu désuet dans notre société actuelle.

  44. Juste : voir la dignité côtoyer la désuétude, c’est bien ça le sujet.
    Si rien ne compte… :wink:

  45. Absolument terrifiant : cette pauvre nana croit arrêter une migration à coups de tatane. Une belle manière de montrer qu’un journaliste trop sûr de son fait peut prendre parti jusqu’au pire.
    Mais je crois que les pires croche-pieds sont appliqués dans des bureaux bien loin des réfugiés.
    Au fait on ne dit plus migrants mais réfugiés, ça c’est une bonne nouvelle, sauf en cas de mauvaise rencontre.

  46. C’est une grande honte de voir les anciens traités ainsi, et si rien ne progresse, ce sera aussi notre destin.
    D’autres secteurs « santé-sociale » sont mis à mal avec des logiques de management tout à fait horribles. Mais c’est ainsi, on fait des économies sur le dos des personnes les plus fragiles.

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