Le rythme de parution de mes articles se ralentit. J’ai pris l’habitude de faire régulièrement des pauses, notamment pendant les périodes correspondant aux dates de vacances scolaires de Franche-Comté. C’est un rythme qui me convient bien (et qui semble également vous convenir).
Le nouvel article paraîtra donc le lundi 3 novembre.
Et comme il n’y a eu que peu d’articles musicaux depuis la rentrée de septembre (mis à part celui sur Leonard Cohen), autant se quitter en musique ! Je vous propose ainsi deux vidéos consacrées à l’univers poétique de Félix Leclerc. La première est enregistrée en 1974 sur Radio-Canada par l’artiste lui-même. Elle n’est pas de très bonne qualité d’images mais c’est un très beau témoignage.
La deuxième nous montre deux interprétations très émouvantes des chansons de Félix Leclerc par Catherine Major (une belle découverte pour moi !).
Bonne écoute !
A 42′ 50″ sur le premier lien, deux petites perles, 1minute pour la première, s’ensuit une vision indémodable de la téléphonie.
Merci Bernard pour ces deux vidéos qui ne peuvent me laisser insensible.
Un grand bonhomme dont c’était le centenaire de la naissance en août.
http://archives.radio-canada.ca/arts_culture/musique/dossiers/761/
Salut m’sieur DupDup (bonjour à tout le monde au passage)! C’est Pierre, « beau-fils » de l’autre belge ici (il n’aime pas ce terme, soit-disant que je ne mets pas d’anneau au doigt de sa fille, il est très traditionaliste finalement, soit…). J’ai oublié de te donner mes coordonnées samedi, je débarque donc au milieu de tout pour te poster deux ou trois trucs (désolé si je suis au mauvais endroit, n’hésite pas à supprimer si jamais) dont on avait parlé. Voici l’ovni haïtien au canjo (can banjo) dont je t’avais parlé, trois minutes de pur blues:
J’en ai des milliers d’autres en stock. Voilà voilà, tu as mon mail maintenant, si pas je repasserai ici avec plaisir, j’aime bien ton blog.
Yeah, merci pour le lien, c’est du vrai blues avec des moyens techniques rudimentaires comme dans les années 20 et 30.
Concernant la vidéo de Sonny Boy Williamson dont je t’ai parlé autour d’un verre (enfin deux ou trois ou quatre), il s’agit de celle-ci :
Concernant cette vidéo de Sonny Boy Williamson qui me fascine, voici ce que j’avais écrit sur le sujet il y a 8 ans sur ce blog :
« Image en noir et blanc. Pièce austère au décor très sobre. Au milieu, un grand bonhomme à l’allure déguingandée. Et qui semble un peu étranger à notre monde.
Le son de l’harmonica retentit. Première notes longues et plaintives. Puis un rythme lancinant qui s’installe. Caméra hésistante qui zoome lentement pour s’arrêter sur un visage étonnant. La voix retentit. Un peu lasse mais si émouvante. Les trois mots répétés ressemblent à un hymne incantatoire Bye bye Bird, Bye bye Bird, … Devant le visage, les mains évoluent de manière incroyable. A-t-on déjà vu des mains pareilles ? Les doigts se lient, se délient et jouent une danse reptilienne autour de l’harmonica. Ils semblent presque faire l’amour à l’instrument. Le corps est animé de mouvements chaloupés. L’homme fait corps avec sa musique. Le deuxième couplet est aussi dénudé. Pendant que résonnent les trois mots Bird I’m gone, la caméra refait le chemin inverse. Zoom arrière donc. L’harmonica est alors planté dans le bouche et les mains continuent ailleurs leur travail : les doigt claquent puis les mains se frappent.
La danse hypnotique se termine en douceur. Dos voûté, saluant timidement le public, Sonny Boy Williamson quitte le champ de la caméra sur la pointe des pieds. Le coeur du spectacteur bat alors très fort.
Scène filmée en 1963, avec une seule caméra. Sobriété de moyens typique de l’époque. Et qui sied à merveille à cette musique dépouillée. Toute la magie du blues condensée dans trois minutes d’émotion. »
Histoire de remotiver les troupes (si tant est qu’elles aient besoin d’être remotivées) avant la reprise officielle d’activité de ce blog, envie de partager avec vous ce grand moment .
schkron gneu gneu, ça a merdu quelque part :
Très belle interprétation !
A noter qu’il y a une controverse concernant « stairway to heaven » et que les arpèges que vous connaissez tous seraient, malgré l’absence de paiement de droits d’auteurs, une reprise du morceau Taurus du groupe Spirit (Led Zeppelin ayant d’ailleurs joué, avant qu’ils ne soient connus, en première partie de ce groupe). J’ai écouté plusieurs fois Taurus. Effectivement, c’est troublant !
Troublant c’est vrai mais quel artiste fusse t-il Jimmy Page ou Robert Plant peut s’affranchir de ses influences et de son environnement ? Lequel est sorti du ventre de personne ?
Il y a un évident plus avec Led Zep : une ligne mélodique plus riche et équilibrée et une chanson qui dégomme, mais… Ça reste du plagiat !
Bon sang, pour qui voter ?
oui, pour qui votait-on ? :whistle:
… Par tous les seins !!!
:angel:
Donc ce succès avec « stairway to heaven » , ils le doivent … T’aux Russes ?
Peut-être qu’on se Plant en disant que c’est du plagiat … Il faut savoir tourner la Page !!
:whistle: