Un article proposé par Maïvon
Un « A vos plumes » un peu spécial, dix mots courts pour jouer avec : les as-saut-scier, les triturer, les mots-deler, les transformer librement… Amusez-vous, amusons-nous, amusez-nous !
Scie, mot, terre, pli, taux, gars, cher, saut, mer, tique
Niels saut-e de sa cher-e mot-taux à terre et allume un scie-gars-re avant de monter dans une barque pour pêcher la pli-e en mer Bal-tique.
Le propriétaire d’un magasin de bricolage était en train de compter les sous dans sa caisse, quand une cliente vint lui demander l’emplacement des scies.
» Voilà, une scie pour mademoiselle! » Puis, d’un pas lourd, il retourna à son comptoir.
Il détestait aller renseigner les clients car marcher réveillait ses rhumatismes. De retour devant sa caisse, il trouva un mot de son employée:
« Cher patron, j’ai dû partir plus tôt que prévu. Mais je ne vous dirais pas pourquoi car c’est privé. Au fait, un homme a commandé un sac de terre, je n’ai pas pu le noter dans les commandes. »
Le pli était posé sur le tiroir de la caisse enregistreuse. Il ronchonna. Son employée n’était vraiment qu’une fainéante. Mais le taux de chômage avait encore augmenté et
il ne voulait pas qu’elle se retrouve à la rue. Ce gars qui avait commandé un sac de terre, il l’avait vu. Les sacs de la taille indiquée sur la lettre de l’employée étaient au moins les plus chers du magasin. Ah oui, ça, pour être cher, c’était cher! Le propriétaire du magasin fit un saut d’au moins deux mètres de haut lorsque quelqu’un lui tapota l’épaule. C’était sa femme. Elle l’avait fait sursauter. Elle revenait de la plage où elle avait vu la mer. Elle lui annonça que leur chien avait attrapé une tique et qu’il fallait l’emmener chez le vétérinaire.
Nicole alla voir sa scie-terre-ne. Cette dernière était presque vide. Elle enfourcha alors sa mot-taux pour aller s’en plaindre à son ex-mari. Elle habitait au bord de la mer bal-tique. Cet imbécile n’allait tout de même pas gars-cher la fête prévue pour le lendemain! Il n’allait pas y couper, cette fois. Il allait falloir qu’il s’y pli-e!
Un bout de sa fortune y suffirait largement. Après être allée le voir, elle pourrait manger un mor-saut.
Je n’ai pas compris le saut-mer !!
Ah , ok , je suis pâté-tique ! J’avais cru lire scie-mot !!
Le no-terre me dit que six mots même en-tique à ce taux c’est pas cher . Alors les yeux à-gars , je lui vends mes maux pour six mots , je les mets sous-pli et le supplie de se taire car , si ma chère mère sait que son loustic de gars a perdu ses six mots si tôt , ça ne fera pas un pli qu’elle me jette une paire de sceaux d’eau de mer … Baltique !!
Allez! Je m’y colle au-scie. Voie-scie ma contribue-scie-on:
Lé-mot-scie-on me rang-pli laisse-taux-mat. Nul besoin de cher-cher quelques mousse-tiques hélas-tiques ou quelques savoureux esse-gars-go de Quimper pour me gars-n’ire la panse. Les saut-tease des mer-ce-n’air du rire suffisent à sus-tant-thé l’appétit de ma boite à ragout. Terre-miner mon repas par une scie-telle agrémentée d’un peu de saut-ce au poivre et de quelques vers-mi-saut saut-thé à la poêle sera salut-terre. Vive la nature, vive les annie-mots et vive les mousse-queue-terre de l’humour qui m’ont offert un spectacle scie Fanta-s’tique ! Mer-scie, mer-ci, mère-scie !
Une petite ronde pour changer
Scie-metierre
Tiers payant
Y’en veux plus
Plus un pli
Pli-ocène
Scène an-tique
Tic nerveux
Veuve de guerre
Guernika
Cathé-terre
Terre ou mer ?
Mer-e Michèle
Chelle que j’aime
J’aime les mots
Mot-hican
Quand c’est gros
Gros dé-gars
Gare au saut !
Saut-litude
Tu dis quoi ?
Qu’c’est trop cher ?
Cher-pillère
Hier au soir
Soir d’hiver
Vers le sol
Sol la si
Scie-metierre
etc…
et ce-terre-a
Cher Taux-terre,
Scie tique mot gars…
Mer saut pli.
Et là, ya un blême. :pinch:
Et- cet-terre-rat,
Rater fort,
for-scie-scia,
scie-a-tique,
Tique et puce
Puce à terre,
terre-y-fiant,
Fiente de sterne,
sterne en mer,
mer taux-thalle,
T’as l’assaut,
saut-me-ni-faire,
Faire bonne cher,
Cher gars-son,
son mot-bile,
billevesée,
zénitude,
dé-pli-on,
ontario,
ionisant,
an-terre-y-heure,
heuristique,
Tique et tac,
Tac- scie cher,
Cher Saut-terre-ne
Terre-ni-rat,
Rat-scie-eau,
Eau de mer,
Mer-scie braz(voir dictionnaire Breton-Français),
Brasier brûlant,
Lente mot-taux,
Taux-y-fier,
Fier à bras,
Brasero,
Zéro nul,
Nulle scie-me,
Scie-me-terre…
:sideways: :silly:
Je trouve finalement que c’est plus facile lorsqu’on n’a pas à triturer les mots (dis, on a le droit, Maïvon, de les utiliser sans les toucher ?)
Le gars qui est en mer a beau apprécier par dessus tout la pêche au poisson-scie, il aime aussi faire un saut sur la terre ferme pour poster un pli ou un simple mot doux à son cher amour (même s’il tique devant le taux prohibitif des timbres-postes).
Bernard, chacun fait comme il veut. Aucune obligation à les as-saut-scier, les triturer, les mots-deler, les transformer. Liberté!
La tique que j’ai attrapée dans les grandes herbes folles du bord de mer est logée dans le pli de mon nombril. Voilà ce que c’est que de dormir par terre, à même le sol !
Que faire pour la déloger ? Je paierais cher pour qu’elle s’en aille d’elle-même. Mais rien n’y fait : ni lui parler à mot doux, ni lui promettre de la mettre en douce sur un gars plus gras que moi … Même en haussant le ton, elle ne quitte pas mon corps. J’en arrive à l’injurier, à la menacer de la couper en deux à la scie, de lui faire faire le saut de la mort, de lui facturer le loyer à un taux usuraire, mais non, cette bestiole-là est insensible aux pires menaces.
J’ai fini par utiliser les grands moyens. J’ai fais cramer une allumette contre ma peau … mais la tique a survécu. Alors, à la deuxième allumette, j’ai ajouté un peu d’essence …
Me voici sur un lit à l’hôpital des grands brûlés à Lyon.
Je souffre un martyre terrible mais la tique a enfin disparu !
Mon cher Bernard,
Ton allusion au gars plus gras que toi ne me plait guère, et ta tique, tu peux te la gars-der!
Scie tu penses que mon régime n’a pas fait mer-veille, tu te trompes!
Il est terre-ible.
Entre nous, ta deuxième allumette était vraiment une saut-ise, et tu passes pour un taux-rtionnaire avec tout cela !
Mais mot-us et bouche cousue, je ne révélerai rien de tout cela à qui que ce soit…
(Sauf aux lecteurs du blogadupdup qui trouveront ce pli)
Amicalement, Georges
Pas tes tiques ! :angry:
Georges, pourquoi me cher-cher des poux dans la tête (alors que c’est des tiques) et me faire responsable de tous les mots de la terre ? Pourquoi cette attitude taux-tali-terre ? Où est ton é-tique ? Je te propose d’assou-pli-r ton attitude, car elle fait trop de dé-gars et me rend un peu a-mer. Scie tu comprends ce que je dis, n’hésite pas à changer d’activité car, comme le dit l’expression populaire, il n’y a pas de saut métier ! :tongue:
Bernard, Georges,
Vos petites tac-tiques de gars-nements allergiques à la disci-plie-ne ne m’impre-sci-onnent pas!
Croyez-vous que je sois dupe(-dupe :silly: ) de vos joutes verbales?
Pensez-vous que j’ignore le but de cette déclara-scie-on de guerre?
Vous prenez un plaisir évident à jouer les saut-ldats du bon mot, les chevaliers du calembour…..
Mais, eh, bande de zigo-taux, je vous ai vus venir! Je ne suis pas née de la dernière plie!
Vous pourrez toujours déployer des mer-veilles de patiences et de discré-scie-on, moi je sais qu’en fait, vous ne chercher qu’à scie-gner la paix et surtout de la fêter comme il se doit…….. devant ce breuvage, cette saut-lu-scie-on buvable, parfois un peu a-mer, la bière! (Personnellement je préfère le saut-terne… nous n’avons pas les mêmes valeurs, très chers :devil: ).
Allez, je vous laisse, ça fait une demi-heure que j’ai fini ma pause déjeuner….
C’est sûr, mon chef va me cher-cher des poux!
Je voulais dire le saut-terre-ne….
Néphré-tique
Tichodrome
Dromadaire
Dernièr’ment
Manda-terre
Thérapie
Pinochet
Cher ami
Mise en pli
Pliocène
Cénobite
Bit’ de ch’val
Ch’val de Troye
trois p’tits mots
Mots amer
Mer à boire
Boire un seau
Saut-grenu
Nullité
Té-scie-ture
Turdoïde
Identique
Tic tic tac
Taquiner
Né trop tôt
Taux ou tard
Tart’ aux pommes
Pomme d’api
Pimenté
T’es trop gras
gratiné
Néphrétique
etc …
H’île-de-gars-de cherche à scie-tuer son erra-tique de mari grâce à son mot-bile. Dans son errance sol-y-terre de malade d’Alzheimer, il peut avoir pris n’importe quelle direct-scie-on. L’à-pli-ca-scie-on de Google, qui pourrait devenir un vrai « Big Brother is watching you » dans un état taux-thalle-y-terre est bien utile à H’île-de-gars-de pour localiser Prosper qui depuis quelques mois s’est mis à fuguer, même en pleine nuit.
Cette fois, impossible de retrouver trace de Prosper : son mot-bile est sur la table de nuit. Dans un sur-saut libère-terre de lucidité tel qu’il peut en avoir de temps à autre, Prosper a arraché son téléphone pourtant solidement fixé à son pyjama par H’île-de-gars-de.
Panique à bord… Comment faire pour le retrouver? Elle file à l’atelier au fond du jardin car parfois il lui prend l’idée de scie-et du bois comme il faisait lorsqu’il était encore en activité : Prosper était menuisier. Il n’est pas là… Après avoir écu-mer tous les lieux de retranchement possibles, H’île-de-gars-de est complètement désemparée. Jamais encore elle n’a fait appel aux forces de l’ordre pour retrouver Prosper. Mais cette fois, bien qu’elle tique un peu, elle n’a pas d’autre choix. Elle cherche son téléphone mot-bile que dans la quête de son cher mari elle a et-gars et. Sur le secret-terre dans le salon? Dans la chambre de Prosper? A l’atelier ? Ouf ! Il est dans la salle de bain !
Vite le 17 ! D’abord un répondeur à la voix au-taux-rit-terre, puis un agent, un gars qui semble comprendre le désarroi d’H’île-de-gars-de. Il arrive à la calmer en pesant ses mots et peut ainsi obtenir l’informa-scie-on nécessaire pour lancer une recherche adaptée. Il conseille à H’île-de-gars-de de contacter un membre de sa famille pour venir lui tenir une compagnie salut-terre dans un tel mot-ment de panique.
Quelques dizaines de minutes plus tard les gendarmes sont chez elle ainsi que sa fille Mot-nique. Il leur faut une photo récente et une des-cri-p-scie-on précise des vêtements portés par Prosper ainsi que des suggestions de lieux où il serait susceptible de s’être rendu.
Pour H’île-de-gars-de l’attente est insupportable : elle tourne en rond malgré les mots apaisants de Mot-nique. C’est la première fois que Prosper se sépare de son mot-bile et la première fois qu’il s’et-gars-heu hors de la propriété familiale. La nuit est longue…
A 5h du matin, la sonnerie du téléphone fixe fait sur-saut-et Mot-nique qui s’était assoupie. C’est la gendarmerie : Prosper a été retrouvé au bord de la mer assis sur un rocher parlant seul de pêche à pied, d’épuisette, de griffe, de sel, de crevettes, crabes, couteaux et autres fruits de mer. Il attendait, en cette nuit de pleine lune, la grande marée. Prosper était un adepte incondiscionnel de ces moments où sur la grève l’on voit beaucoup de culs en l’air.
Mot-nique et H’île-de-gars-de, soulagées de savoir leur père et mari sain et sauf filent à la gendarmerie pour le ramener à la maison. Prosper se couche sans mot dire ni maudire.
Demain il faudra, pour H’île-de-gars-de et Mot-nique, réfléchir à tête reposée et la mort dans l’âme à une sol-lu-scie-on alternative au maintien à domicile.
Google ne peut rien faire pour localiser les ré-frac-terres à la géo-localisation systéme-à-tique.
Mon très cher garson,
Ce petit mot pour te dire toute mon émotscion devant ton exposiscion d’autauxmates à la galerie du Cherche-Midi.
Je me suis retrouvée au milieu d’un troupeau de garsnements. On aurait dit un assaut de marmots allant d’un personnage à l’autre, brandissant leurs sciemeterres pour encherrire les huns sur les autres à coup d’adjectifs guerriers.
Pas besoin des explicascions étiquetées ou de visite guidée pour ces enfants. Ils ont tout de suite trouvé des applicascions aux garsnitures terre’hibleus dont tu as affublé tes robots. Bien que leur temps était compté, l’enseignant a eu beau les supplihé de se presser pour terreminer leur dernier tour de salle, les marmots étaient insasciables à regarsder et commenter tes œuvres. On aurait dit une terremitehier à l’activité débordante.
Je me suis dit que ce déferlement de commenterres extatiques était la preuve la plus parlante de ton art hémerrite. Nul besoin des mots savants des critiques d’art, juste une petite vidéo de cette agitascion enfantine suffirait à qualifier ton travail. Ce fut pour moi le plus bel hommage qui puisse honorer ton œuvre.
A leur départ, j’ai pu à mon tour prendre le temps de regarsder tous les détails autauxmatiques dont chaque personnage était animé. Mon cherri, ton imaginascion m’enchante.
Bravo, bravo, bravo ! J’espère pour toi que cette exposiscion aura le succès qu’elle merrite.
Ta mère, fière de toi, qui t’embrasse
Le dimanche matin, l’inspirascion laisse défiler les mots. Allez, un p’tit texte!
Liberté…Sur ta mottaux tu pars à l’assaut de contrées fantastiques. Terres, mers, montagnes, rien ne t’arrête. Jamais hégarsré, pas d’appli fournie par la marque à la pomme. Pas besoin de chercher ta route, tu files tel un mercenaire de l’explorascion. Liberté…
Liberté Tauxthalle ?
Garsnison locale
Tauxmates en pétales
Sautscisson de cheval
Emotscion tauxthalle
Où est donc l’étique
Non autauxmatique
Peut-être erratique
Ou énigmatique
Cherchons-la sous terre
Enterrons-la en mer
Chérissons-la cher
Sautscisson de mer
Liberté, liberterre
Emotscion éphémer
Affres tauxtaliterres
Suspiscion sur la Terre
Tauxtale illusion
Pas d’applicascion
Sans une émotscion
Ni de dérision
Sautcisson de cheval
Tauxmates en pétales
Emotscion tauxthalle
Garnison locale
:whistle: :whistle: :whistle:
En forme Maïvon ce matin !
:blink:
L’a mangé des thalles, du saucisson ?
Sinon la tomate urge !
Merci à tous pour votre participation à cet « A vos plumes » un peu spécial. J’ai pu me rendre compte que cet exercice n’était pas si facile que cela et comme Bernard je préfère utiliser les mots tels qu’ils se présentent. Je remarque que les participations ont été moindres qu’à l’habitude. « N’eo ket grav! » tel que l’on dit en Breton. J’ai quand même pris du « plijadur »(=plaisir) à écrire.
Désolée Maïvon, je n’ai vraiment pas eu le temps de chercher.
Une autre fois …
Pareil pour moi, avec un tel choix, il y avait de quoi s’éclater.
Mais en mai et un juin… Le planning explose comme la nature !
Je n’avais pas lu la suite depuis qq temps… Comment s’aligner face à la qualité des dup dup , maïvon, lea et autres spécialistes de la langue française… Bravo à vous !!!!