La cabane aux oiseaux (8)

La dernière semaine a été une « semaine Gros-becs » à la cabane. Jusqu’à 25 ce vendredi !

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L’occasion donc de se pencher sur cet oiseau dont j’ai déjà parlé à maintes reprises.

2 3Paul Géroudet nous dit à propos de l’allure de cet oiseau : « Un corps trapu, court de queue, une puissante encolure de taureau, une grosse tête portant un énorme bec conique, voilà l’oiseau ».

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C’est vrai que le gros-bec a une allure étonnante, inhabituelle chez les oiseaux. Impossible donc de le confondre avec une autre espèce.

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Les femelles ont un plumage beaucoup plus discret.

1314Bien qu’il apprécie les baies (notamment celles du prunellier, de l’aubépine, du sorbier ou du gui), le gros-bec est avant tout un mangeur de graines, essentiellement de samares produits par les érables, les frênes et les charmes. Il les récolte sur les arbres avec une agilité surprenante pour un oiseau. En fin d’hiver, lorsque les graines sont tombées, on le voit plus volontiers au sol.

15Le bec énorme possède une force prodigieuse, il est capable de broyer les noyaux de cerise pour en déloger l’amande (le nom complet de l’oiseau est d’ailleurs « gros-bec casse-noyaux »). J’avais lu il y a très longtemps que la pression entre les deux mandibules était de plus de 70 kg/cm2.

16 17Le gros-bec niche un peu partout dans nos forêts de feuillus franc-comtoises, mais toujours de manière très discrète (c’est dans l’Est et le Nord-Est de la France qu’il est le plus commun, il estmême absent de bon nombre d’autres départements dont les départements méditerranéens).

9A partir de l’automne, les gros-becs se déplacent par groupes plus ou moins importants, atteignant 100 ou 200 individus (Michel Cuisin parle même de vols regroupant 1200 oiseaux).

Pendant tout l’hiver, les troupes de gros-becs seront erratiques, comme la plupart des autres oiseaux de la famille des fringilles (verdiers, chardonnerets, tarins, bouvreuils, pinsons …) et elles se déplaceront pendant toute la mauvaise saison en fonction des ressources alimentaires disponibles.

4Lorsque la nourriture vient à manquer ou que le temps devient difficile (notamment lorsqu’il neige), les gros-becs fréquentent alors les mangeoires mais leur nombre est extrêmement variable d’une année à l’autre.

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A la mangeoire, la grande quantité d’oiseaux attire les prédateurs, notamment l’épervier d’Europe. Le danger est permanent et le gros-bec est toujours sur le qui-vive. Selon la nature du danger il pourra alors se dresser sur ses pattes afin de jauger la situation ou au contraire s’aplatir comme une carpette en attendant que le danger passe.

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Deux ou trois gros-becs sont venus à la cabane dès le début de l’hiver.

21Depuis quelques jours, ils sont bien plus nombreux et j’ai estimé leur nombre à environ 25 jeudi dernier (je n’en avais pas vu autant depuis mars 2006).

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A la mangeoire, les gros-becs tolèrent plutôt assez bien les autres espèces …

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… mais il est beaucoup plus agressif envers ses congénères.

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S’ensuivent alors de belles bagarres. Mais ça, c’est pour un autre article !

65 réflexions au sujet de “La cabane aux oiseaux (8)”

  1. Superbe !
    Sur la fenêtre de ma classe ce matin, mes élèves ont pu le voir parfaitement et ils l’ont trouvé beau, mais ce n’était rien en comparaison de ce très beau reportage.
    Je vais essayer d’en dresser un pour casser les noisettes.

  2. Ce qui est étonnant, c’est que, au poste de nourrissage, lorsqu’on constate quelque chose quelque part, d’autres font les mêmes constats ailleurs. Et jusque dans la Drôme … ! :wink:
    Ainsi, tous les gens que je connais ont constaté (et certains, pour la première fois) la présence du gros-bec au poste de nourrissage depuis le milieu de la semaine dernière.

  3. Oui, justement, en lisant cet admirable nouvel article de notre fameux Dupdup (mais non, Bernard, je n’ai rien à te demander :biggrin: ), je me disais que j’aurais mieux fait d’attendre quelques heures avant d’écrire ce commentaire ce matin sur « La cabane aux oiseaux (7) ». Un peu dans la lune, donc, ce matin, j’ai vu ce gros oiseau et je me suis fait la réflexion « Oh pétard, comme il est gros ce pinson ! » et immédiatement j’ai réalisé que ce n’était pas un pinson ! Il faut dire que ce matin, j’avais la tête ailleurs (à juste raison).
    Bernard dit que le grosbec tolère bien les autres espèces. C’est vrai que « le mien » était au sol parmi une trentaine d’autres oiseaux (pinsons des arbres, pinsons du nors, chardonnerets, verdiers … et tout le monde semblait être à l’aise.
    Par contre, hier, j’ai observé un bouvreuil pivoine dans la mangeoire de mon voisin à Autrans et là, ce n’est pas la même histoire. Une fois cet oiseau là installé, les autres espèces ne s’amusent pas à approcher. Bref, le bouvreuil, même s’il est très beau, est un gros égoïste pas partageur alors que le grosbec est un bon pèpère bien sympa. :biggrin:

  4. « Oh pétard, comme il est gros ce pinson ! » en parlant du gros-bec !
    C’est toi qui avait fumé le pétard ? :w00t: :w00t: :w00t:

  5. Oui, oui, ici c’est assez pareil. Ils sont revenu la semaine dernière… :smile:
    Mais je dis bien revenu, car le 15 janvier j’en avais noté trois, ce qui était déjà beaucoup pour le jardin. Puis ils ont disparu il y a 3 semaines, sauf un fidèle.
    Depuis ce matin, un quatrième s’est ajouté. Alors je me pose des questions quand à leur motivation car la fréquence n’est pas liée à la neige… et pourquoi un jour un seul et l’autre deux ou trois etc…
    Même chose pour d’autres espèces comme la mésange noire… pourquoi un jour elle est là puis plus rien quelques temps puis coucou, je suis à nouveau là… :smile:

  6. J’ai du voir cet oiseau deux fois dans ma vie et cela les deux dernières années … !
    Par contre , j’avais déjà entendu son cri en vol qui est assez particulier .
    Vous parlez d’oiseaux pas très sociable au poste de nourrissage . J’espère pour vous que vous n’aurez jamais au grand jamais de mâle Fauvette à tête noire chez vous pendant l’hiver … La seule chose de positive avec cet oiseau , vous faites des économies de graines et autres boules de graisse car rien d’autre ne peut approcher de la mangeoire , même les étourneaux ne restent pas bien longtemps . Cet après midi , c’était la guerre entre l’Accenteur mouchet et le Rougegorge … Course poursuite pendant des heures dans tout le jardin jusqu’à les voir entrer dans le cabanon où dormait le chat !!
    Bravo pour les images l’ami Dupdup !!

  7. C’est vrai que cri du gros-bec est très particulier. C’est un cri dur « tsic tsic » et une fois qu’on le connaît on ne l’oublie plus.
    Sur le plan ornitho, c’est dingue les différences qu’il y a entre la Bretagne et la Franche-Comté, même au poste de nourrissage.

  8. Géroudet dit qu’il a une grande diversité de cris et parle de tsicc… ptic… tzitts … tsih … sih … kieu …tzeuc …srrrït … tititi … tchictchic.
    Si avec tous ces chants plus mélodieux les uns que les autres, il arrive pas à trouver une femelle, c’est qu’elles sont vraiment difficiles ! Moi à leur place je craquerais ! :whistle:

  9. Nous aussi. Donc finalement y’a pas tant de différence que ça entre la Bretagne et la Franche-Comté. :wink:
    Et je suis sûr qu’en Belgique on utilise le même langage ! :whistle:

  10. Le gros-bec à quelque chose du verdier dans ses postures … Vous ne trouvez-pas ?
    En parlant de verdiers , pas bien nombreux cet hiver à la mangeoire …. Alors qu’ils sont en grand nombre dans la dune grise au bord des étangs !!!! Ce qui est vrai aussi pour les chardonnerets et les bruants ( jaunes , zizis et des roseaux ) . Voilà que les oiseaux aussi désertent les campagnes pour le littoral !!!

  11. Sur l’une des webcams estoniennes concernant une mangeoire, il y a beaucoup de verdiers, contrairement aux années précédentes. Peut-être que bon nombre de verdiers sont restés plus au nord en raison de ressources alimentaires disponibles et de temps doux. Je dis « temps doux » car en Franche-Comté, j’ai rarement vu un hiver globalement aussi doux (il y a toujours quelques épisodes en-dessous de -10°C, voire même régulièrement -15°C, mais le thermomètre n’a pas dû descendre en-dessous de -7 ou -8°C).

  12. magnifique
    Ce matin, il y en avait 5 sur notre terrasse et d’autres dans les mangeoires…
    c’est la première année qu’il y en a tant.
    Ils étaient sociables malgré tout avec les autres candidats à la nourriture

  13. Vous avez remarqué ses pattes roses ? mais plus ou moins : alors comme nous elles pâlissent quand il a froid aux pieds ?
    ou bien est-ce qu’il thermorégule = vasodilatation pour lutter contre l’ankylose ?
    Dupdup, peux-tu lui mettre un thermomètre pour savoir ?

  14. Christophe au secours! A cinq mètres de la fenêtre de la pièce où j’écris, 4 bouvreuils se régalent dans mon mirabellier… :sad:
    Ils sont tellement beaux!!! et méthodique… :sick:
    Je ne sais plus où tu as laissé un commentaire (comment faire) à propos de ton pêcher. Es-tu certain que les fruits sont en danger?

  15. Ben réaction primaire de ma part : au printemps, c’est toujours un petit miracle cette floraison rose des pêchers, avant les feuilles.
    J’ai réagi d’instinct selon l’équation fleur=fruit. :angry:
    En ce qui concerne le mirabellier, je suis bien incapable de dire si ce sont les bourgeons floraux ou d’autres bourgeons qui percent actuellement… :sad:
    Un blogueuradupdup sera bien capable d’en dire plus que moi sur le sujet ?

  16. Jean-Pierre, je me suis souvent demandé si la couleur des pattes roses du gros-bec était liée uniquement à la pigmentation ou s’il y avait une relation avec une forte vascularisation.
    Toi, le physiologiste, tu le sais ?
    Quelqu’un d’autre sur ce blog a une idée ?

  17. Waouhh ! La série de photos … :wub: :wub: :wub:
    Y’a que Dupdup pour faire ça…
    Pour les pattes je dis peut-être une bêtise, mais j’ai l’impression que ce serait plutôt une absence de pigmentation qui explique cette couleur rose. On a l’impression de voir les vaisseaux par transparence. L’hypothèse de Jean-Pierre est logique, mais il n’y a pas de raison de penser que les autres espèces ne disposent pas de la même faculté, sauf, que la pigmentation étant foncé, on ne voit pas la différence. Non ? :blink:

  18. Tout à fait. J’ai toujours pensé qu’une petite mise en décor rehausse l’esthétique de la photo.
    C’est ce qui manque souvent chez les vidéastes amateurs… :ermm:

  19. L’hypothèse que le grosbec mange aussi les petites graines de carotte, juste pour avoir les cuisses roses, est donc définitivement abandonnée ?

  20. Non, si tu considères qu’un lapin albinos a les yeux rouges uniquement parce qu’il mange des carottes ! :w00t: :w00t:
    Jean-Pierre physiologiste, Jean-Pierre H. ?

  21. A propos de l’hiver rarement ressenti aussi doux par Bernard, voilà le bilan du mois de janvier par Météo-France …
    http://france.meteofrance.com/content/2013/1/27363-48.pdf
    Il semble pourtant que globalement, au niveau des température, l’hiver soit à peu près dans la moyenne. Par contre, question précipitations, il y a un déficit assez important et question ensoleillement, alors là, c’est un très gros déficit par rapport à la moyenne.

  22. Etonnantes statistiques : pour le froid et les précipitations, mon ressenti est bien différent, je pensais aussi que c’était plus humide et moins froid que d’habitude. Pour le soleil, ça colle !
    Quant aux souvenirs, ils sont parfois subjectifs. Un collègue géographe me disait que les hivers 1984-1985 et 1985-1986, très froids, n’avaient pas marqué les mémoires comme ceux de 1956 et 1962 (je venais de naître, aucun souvenir !)
    On pourra constater avec le documents suivant, que nos aïeux, loin du quadruple vitrage et du chauffage central, ont dû sérieusement se geler les miches !
    http://meteolyonnaise.pagesperso-orange.fr/temp_norm/Les_grands_hivers_en_France.htm

  23. Il est évident que pour la Franche-Comté nous avons eu bien moins froid que d’habitude. Le thermomètre n’est pas descendu une seule fois en dessous de -8°C, ce qui n’arrive jamais en Franche-Comté. Quand à la pluviométrie elle a été bien au-dessus des normes habituelles et c’est la première fois que je vois la rivière aussi haute et de manière aussi continue en hiver. On est même arrivé à 220 m3 par seconde, ce qui n’arrive qu’une fois tous les 5 ans peut-être.

  24. Après une belle saison bien pluvieuse, ce qui est tombé ensuite est allé plus vite aux rivières ; les sols bien détrempés (récolte des maïs difficile cette année, courges qui pourrissent) n’ont pu absorber et c’est vrai que les flaques sont bien présentes. Cette situation ne rend peut-être pas bien compte de ce qui est réellement tombé cet hiver. Les premiers courlis qui vont bientôt arriver apprécieront !

  25. En tout cas, sur le Nord Vercors, les précipitations sous forme de neige ont rarement été aussi importantes que cet hiver (Environ 5 mètres en cumulé depuis fin octobre à 1000 m d’altitude) (Sans compter qu’il a pas mal plus aussi, la température jouant au yoyo !). Je n’ai pas souvenir, en 30 ans d’avoir vu autant de neige tomber dans ce coin. Hiver de rêve ! :wub:

  26. JPH ! Merci Bernard. :smile:
    Un grand bonjour à Jean-Pierre que je n’ai plus revu depuis … :blush:
    Pinaise, ça nous rajeunit pas… :wassat:
    Bon, plus grand chose à voir avec le temps qu’il fait et la couleur rose des pattes roses du gros-bec… On peut pas toujours être là… :wink:

  27. Cet oiseau est magnifique et bravo au photographe qui a su montrer jusqu’à la plus petite plume ou bien même, jusqu’à la graine au fond du bec. Les couleurs du plumage sont tout à fait en harmonie avec les lickens et la mousse sur les petits rameaux avec par dessus tout ça une fine couche de neige…J’avais déjà admiré ces oiseaux, effectivement très bagarreurs dans le Morvan il y a quelques années mais je n’avais jamais remarqué les quelques plumes presque bleues au bout des ailes qui ressemblent à des écailles.
    Il y a un chouette article sur le gros bec casse noyau dans le dernier « Birds Watching » (revue britanique).
    Après la buse j’avoue que cet oiseau m’inspire bien aussi.

  28. Profitant de ma semaine de congés, de la belle lumière de ce matin, j’ai fait une pause de 3 heures à la cabane ce matin : beaucoup d’activité : le gros bec est effectivement très présent, ainsi que les mésanges (charbonnière, nonnette et bleue). J’ai vu aussi dame merle, pinsons, rouge-gorges, et moineaux J’ai loupé par 2 fois le geai des chênes (dont une fois où il est parti avec un bout de bidoche plus gros que lui dans le bec). Par contre j’ai découvert que le jeune pic épeiche était friand de noix… Une buse au plumage clair m’a fais la grâce d’un vol plané par 2 fois mais a dédaigné la pitance que j’avais prévue pour elle. Faudra donc que je retourne…
    Les photos glanées ce matin : ICI
    (merci Christophe : ton 300 mm est vraiment top pour ce genre de chasse).

  29. Eh bien Bernard, tu as un concurrent sérieux question belles photos d’oiseaux ! :smile:
    Vous avez remarqué que le grosbec, parmi les photos de Roland, est le seul oiseau dont le bec est exactement dans le prolongement du haut de la tête ? Il n’y a aucune cassure dans la courbure. C’est assez rare ? Il y a sûrement d’autres oiseaux qui ont cette particularité ? Lesquels ? Le macareux peut-être …

  30. Effectivement, je n’avais pas remarqué cette particularité partagée avec le macareux. Ah la la les filles, aucun détail ne leur échappe ! :whistle:

  31. Roland, impressionnante la noix dans le bec du pic épeiche !
    Si tu as envie qu’on retourne ensemble dans l’affût, je prévois d’y aller vendredi matin.

  32. Je reviens tout juste de la cabane et je suis frigorifié. Mais j’en ai pris plein les yeux : 110 gros-becs pendant deux heures de temps ! :smile:

  33. Je n’arrive pas à me représenter la chose. Pour moi, les gros becs c’est plus ou moins solitaire. Alors, ils volent en bande, en groupe compact, ou plutôt dispersé? Façon verdier, pinson ou tarin? J’espère que tu as des photos de « bande de gros becs »… :smile:

  34. Ils descendent au sol un par un mais s’envolent groupés.
    Je n’ai pas pris de photos en plan large car je ne peux plus changer d’objectif une fois que je suis dans l’affût (je n’ai pas de zoom mais une focale fixe).

  35. Encore 25 gros-becs et 25 moineaux friquets au poste de nourrissage à la cabane. Arrivée également d’une dizaine de verdiers et d’une quinzaine de pinsons du nord.

    Mon autre poste de nourrissage autour de la maison ne désemplit pas et le nombre de tarins augmente de jours en jours, leur nombre approche la centaine.

    Je vais manquer de tournesol … ! :angry:

  36. A peu près pareil ici, avec une nouvelle fois cinq cm de neige tombée cette nuit. J’aime les piafs mais j’envisage quand même de demander asile aux Bretons… :smile:

    Un accenteur est revenu, pas vu de l’hiver…

  37. A la cabane aussi, je viens de voir le premier accenteur de l’hiver.
    Idem autour de la maison, il n’était venu qu’une fois au cours de l’hiver, il est maintenant là tous les jours.

  38. vous l’achetez à quel prix le tournesol? je le trouve de plus en plus cher.

  39. Ici , c’est calme au poste de nourrissage . Quelques verdiers , pinsons des arbres et mésanges ( bleues , charbonnières ) . 2 couples de fauvettes à tête noire à se goinfrer de pommes . Les pies et les choucas ont fait leurs nids . Les accenteurs et les ramiers passent leur temps à s’accoupler ….. Les vanneaux , les hérons garde-boeufs et les pluviers dorés ont quitté le champs derrière la maison pour ne revenir que l’hiver prochain !
    Hier , le temps était tellement doux , que j’ai tondu la pelouse et fait des semis dans le potager tout l’après-midi … Y a même un moment où j’avais chaud !!!
    :happy:

  40. Ne le dis pas trop fort, on va tous aller en Bretagne !!!!!!!!!!!!!!!!! :wink:
    D’ailleurs, prépare la bière, on arrive ! :tongue:

  41. Eric Erac, le tournesol je l’achète chez un producteur bio au prix de 1 € le kg (à la ferme de They à côté de chez moi en Haute-Saône). La semaine dernière j’ai vu qu’il était à près de 2 € le kg en jardinerie (et en plus il n’avait pas l’air très beau) : 11,80 € les 6 kg.

  42. La Bretagne… ça fait rêver… Mais les bretons, c’est un peu énervant quand-même! :smile:
    Yves, j’adore la photo de la mouette qui vole sur les roseaux. :wub:

  43. A peu près 1 € le kilo aussi pour moi en bio (même fournisseur que Bernard et un autre dans le Jura) ou agriculture raisonnée (encore dans le département du Jura). La hausse du prix des céréales est un fait, comme bien des produits liés à l’utilisation plus ou moins importante du pétrole…
    Pour la mangeoire et la météo, la fin de mon stock de tournesol attire chardonnerets, pinsons du nord et des arbres, tarins et moineaux. Encore quelques grosbecs et l’accentuer depuis janvier. Les premières fleurs sont là : jonquilles, primevères, bourgeons de lilas, les pivoines trépignent…
    Quelques hirondelles hardies passent avec d’autres migrateurs (Busard des roseaux, Balbuzard pêcheur, Cigogne noire…) qui vont sans doute souffrir de la semaine encore un peu hivernale qui s’annonce. Les Pouillots véloces, les mésanges et les Pinsons des arbres chantent plein pot, et hier, lors d’une sortie chants d’oiseaux que j’animais, malgré la pluie qui nous a bien rincés, nous avons pu entendre une timide Fauvette à tête noire. Le printemps est là malgré un peu de neige qui s’attarde !

  44. Je suis allé deux heures à la cabane ce matin : 18 espèces différentes ! :smile:
    (peut-être que j’en parlerai dans les temps prochains dans un article)

  45. Difficile d’imaginer 110 grosbecs :wassat:
    Moi, quand j’en vois un, je suis déjà toute contente.
    Par contre, contrairement à vous tous, je vois l’accenteur tout l’hiver. :tongue: :smile:

  46. Bernard , on ne voit jamais de photos du merle noir dans tes séries sur la cabane aux oiseaux ! Il est vraiment si difficile à observer autour de chez toi ?

  47. ah oui, tiens , c’est une idée … ! en plus, j’en ai plein, tu dois bien t’en douter …
    Et c’est un oiseau que j’adore (accompagné de n’importe quelle variété de petit pois !) :devil:

  48. Cet après-midi, j’avais envie de lire et je suis allé avec un bouquin dans la cabane. Il y avait peu d’oiseaux. Une buse très claire s’est posée rapidement devant moi. Deux gros-becs ont été présents tout l’après-midi. Il s’agissait d’un couple formé, j’ai vu le mâle donner une graine de tournesol à la femelle.

  49. Les choses semblent en effet rentrer dans l’ordre. Les pinsons mâles se disputent à nouveau à la mangeoire. Les fauvette à tête noire sont enfin arrivées et cet après midi, les hirondelles passaient par paquets. Curieusement, les deux espèces arrivent en même temps alors que d’ordinaire, les »cheminées » arrivent bien avant les « fenêtres »!
    Les roselières sont encore vides des petits passereaux. J’ai l’impression que dans les jours qui viennent, ça va exploser!!! :smile:

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