Lorsque je suis rentré à 12H30, il n’y avait aucun son inhabituel autour de la maison : le rouge-gorge égrenait sont fragile chant cristallin, le pic noir ricanait en haut de la forêt, … la routine quoi ! Et puis quand je suis sorti vers 12H45, le chant tant attendu a résonné dans la haie. Il était de retour. Probablement était-il arrivé par le train de 12H38. Qui ça « il » ? Le torcol quoi ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des oiseaux qui viennent vous dire un grand bonjour à peine descendu du train qui arrive du Sud ?
J’admire la constance de cet oiseau qui pousse la fidélité à venir chaque année dans le même nichoir.
Son chant est si nasillard que je me demande parfois si ce n’est pas la musique de Dylan qui sort régulièrement de la maison qui l’attire et le pousse ainsi à s’installer sous mes fenêtres.
Encore de belles observations en perspective pour cette année !!!
Il est beau, cet oiseau aux couleurs d’un papillon de nuit !
Heureusement que tu es là pour nous le montrer car en ce qui me concerne, je ne l’ai jamais vu.
Tu es tout heureux de son retour …
Profite, profite, des petits bonheurs comme celui-ci !
CARPE DIEM.
CARPE DIEM
Au fait, quelqu’un a-t-l déjà eu à vivre à proximité d’une alouette lulu?
Je vous raconte pas la galère!
Ca fait un bruit d’enfer et ça chante (euh???????????) 24 heures sur 24.
Ca ne s’arrête vraiment jamais!
Une année, vous allez deviner laquelle, il y en a une qui avait élu domicile dans le poirier près de la maison. Le soir où un certain Jean-Marie nous a fait une sinistre surprise, ma fille et moi, rentrant d’une soirée électorale aux alentours d’une heure du matin, effondrées, les yeux embués de larmes, nous avons eu une autre mauvaise surprise. Nous avions, en partant le matin, réussi l’exploit de nous enfermer à l’extérieur de la maison. Nous avons mis deux heures à trouver la solution au problème et Mrs Lulu nous narguait dans son poirier! Pas un instant de répit! Ah, la sale bête
C’est une très bonne nouvelle ! je comprends ta joie !
Est-ce que tu crois que c’est le même qui portait la bague ? tu te souviens ?
Ce fut un souvenir innoubliable pour moi………….un de + !! ……….et toujours grâce à toi !! Merci Bernard !
Tu ne pourrais nous mettre un enregistrement de son chant ?
Nasillard, c’est un peu juste comme description pour se faire une idée !
Un enregistrement court : http://oiseau.digi.free.fr/win_chant/Jynx.torquilla.mp3
Ah merci !
Je n’avais jamais entendu ce chant.
Pourtant, j’ai toujours vécu en pleine campagne, sauf pendant mes années d’étude pendant lesquelles j’étais à Lyon.
J’ai grandi dans la région du Beaujolais, et maintenant, je suis dans la Drôme.
Et puis, je passe beaucoup de temps dans les Alpes.
A aucun de ces endroits, je n’ai vu ou entendu cet oiseau.
J’ai vu dans le livre que tu m’as envoyé, Bernard, qu’il n’est pas très montagnard et que la densité de population varie beaucoup d’une région à l’autre.
Et puis, nous n’avons peut-être pas assez de fourmis par chez nous ?
Génial le site, Christophe.
Tous les chants sont déjà en format MP3.
Je ne connaissais pas non plus la digiscopie.
Sur certaines photos que Bernard a montré de Texel, il me semble que certains de vous étaient ainsi équipés.
Ca m’avait très impressionnée.
Quand je pense à mon appareil photo qui est plus que minuscule !
Mais mes photos ne sont pas trop mal non plus.
Evidemment, pour photographier les oiseaux, ce n’est pas le top, mais d’autres le font très bien pour moi !
Le chant du Torcol fourmilier lui vaut aussi son surnom de « quinquin ».
Rappelons que le nom « torcol » est donné à cet oiseau en raison de sa faculté de tordre le cou dans tous les sens.
Je ne connaissais pas ce surnom de « quinquin » donné au torcol.
Finalement, notre torcol quinquin ferait un très bon président de la république. Je le soupçonne d’être en mesure de faire même plusieurs « quinquinat ». Et puis, pour être président, s’il faut savoir mettre en place un plan de rigueur et « tordre le cou » des plus pauvres, notre oiseau semble là aussi bien placé !
« Dors, min p’tit quinquin
Min p’tit pouchin
Min gros rogin !
Te m’f’ras du chagrin
Si te n’dors point j’qu’a d’main.
En complément aux propos de Jenofa :
http://www.lirecreer.org/biblio/comptines/le-ptit-quinquin/index.html
Tiens, vous aviez remarqué le rouge à lèvre sous l’aile du torcol ? Il s’en passe de drôle de choses dans le jardin à Dupdup …
Voilà un oiseau que je n’ai jamais vu autour de chez moi dans le Finistère . Par contre , J’ai aperçu un Engoulevent le week-end dernier , que faisait-il là en ce mois d’octobre !!! Et malheureusement pas de photos , pas évident ces oiseaux là !!
Quand j’ai vu dans ma messagerie qu’il y avait un commentaire sur l’article « le nasillard est de retour », je me suis dit « tiens, je ne me rappelle pas avoir fait un article sur le come-back de Dylan. Trop drôle …
Le torcol est un oiseau que je connais très très bien, il a presque toujours niché autour de ma maison mais sa disparition dès le mois de juillet me semble surprenante, je n’ai jamais vu de torcol en août ou en automne. Idem pour l’engoulevent que je n’ai jamais vu en cette saison. Ce sont de drôles d’oiseaux, très mystérieux.
« Knock, knock, knockin’ on heaven’s door « , Ahh , le voilà qui arrive du sud notre nasillard!!
L’arrivée des migrateurs se poursuit :
Le torcol chantait autour de la maison ce dimanche.
Hier soir, des hirondelles de fenêtre sortaient des nichoirs de Brind’paille (elles ne vont pas tarder d’y installer des brins d’foin).
Le coucou chantait à la tombée de la nuit.
Retour aussi du Torcol auprès des ruches (2 quinquins), les vanneaux couvent, la marouette ponctuée a été entendue hier soir en vallée de l’Ognon, et le Circaète Jean-le-Blanc est revenu après plus de 40 ans d’absence dans le département du Doubs : et si je lève la tête au bon moment vers le bon endroit, je devrais le voir depuis la maison.
Sinon, je ferai comme Dupdup : je boirai l’apéro !
Le torcol chante depuis trois jours !
Cela fait quatre ans (depuis que mon voisin a coupé sa haie) que le torcol ne niche plus près de la maison. Et là, miracle ! Il est en train de s’installer dans l’un de mes nichoirs ! :wub:
Tiens , en voilà un que je n’ai pas encore entendu ( pas le voisin , le torcol ! )
:whistle:
Hier dans la soirée , j’ai pu entendre et observer quelques secondes le torcol dans le fond du jardin … Yeees !!
:happy:
Oh ! Le chanceux ! Je suis jalouse ! :biggrin:
ça y est, Joëlle a trouvé le nid de torcol. Il chantait à l’instant en sortant la tête du nichoir. Le nid est tout près de la maison.
:wub:
Deux jeunes petits torcols à peine volants étaient autour de la maison et tout près de nous pendant le repas sur la terrasse. Joëlle en a même vu un cet après-midi à deux mètres d’elle.
Ce qui est dingue c’est qu’on n’en a entendu aucun et j’aurais mis ma main au feu qu’ils n’avaient pas niché là cette année.
Super !
Il y a deux couples à proximité de mon rucher, je ne les ai pas entendus au début du printemps comme d’habitude, mais très tardivement.
Par ailleurs, jamais nous n’avions eu à la maison des fourmis aussi commensales (voire parasites
Alors pourquoi pas une bonne capacité des torcols à décaler leur nidification en fonction de l’arrivée du couvain de fourmis que l’on voit bien dans le bec du torcol de la deuxième photo ?
Pour mémoire, les espèces animales ont des capacités variables à s’adapter aux variations temporelles et climatiques, c’est le cas en particulier pour les migrations chez les oiseaux. Les gobemouches sont a priori en difficulté pour s’adapter.
Mais l’épigénétique, un sujet passionnant je trouve lorsqu’on a été nourri au darwinisme, (sans remettre en cause la théorie de l’évolution !) saura peut-être sauver les espèces en difficulté à ce sujet…