La sterne naine

J’ai dans mon ordi des dizaines de milliers de photos dont, pour certaines d’entre elles, j’ai parfois oublié l’existence (fait pas bon devenir vieux !!!).

Ainsi cet après-midi, en recherchant des photos qui seront utilisées dans la réédition du livre « Les oiseaux de la montagne jurassienne », je suis tombé sur des images de sternes naines que j’avais faites il y a sept ans en Camargue. J’ai un vague souvenir en effet d’avoir pu photographier cette espèce mais ça m’était sorti de la tête.

Voici quelques images dont vous remarquerez, sur la dernière photo, la petitesse de la taille de cette espèce de sterne (à côté d’une mouette rieuse, elle a l’air très petite).

 

Giovanni Ruffino chante Brassens

Il existe des tas d’interprétations des chansons de Brassens à travers le monde, au moins des centaines, peut-être même bien plus.

Lors d’un article que j’avais fait sur la chanson « le Grand Pan », Yves avait proposé une interprétation en italien. Et je m’étais dit à ce moment là que je parlerais un jour de Giovanni Ruffino que je garde depuis longtemps dans un coin de ma mémoire.

Ce gars là, je l’ai découvert il y a quelques années. Il ne chante pas en italien mais en piémontais et j’avais adoré les interprétations qu’il avait faites des chansons de Brassens lors d’un concert, a priori le seul concert disponible sur Youtube. Je dis « avait » car ce bonhomme très chaleureux est décédé très peu de temps après l’enregistrement dudit concert.

Je vous propose six chansons parmi toutes celles que j’ai aimées :

A propos de cette dernière chanson (« le testament »), je ne résiste pas au plaisir de vous mettre la version en espagnol de Paco Ibanez, chanteur que j’admire depuis 50 ans, qui est toujours vivant (91 ans) et que j’ai vu sur scène il y a une douzaine d’années à Besançon.

Peut-être qu’un jour je vous parlerai plus longuement de Paco Ibanez.

Mon nouvel affût … bien au chaud ! (1)

Comme je vais être immobilisé à la maison pendant un certain temps et que je ne pourrai pas aller dans mes points d’observation habituels, j’ai décidé d’aménager ma cuisine en affût. Très simple à réaliser : un filet de camouflage contre la fenêtre et le tour est joué !


Hier, alors que c’était le premier jour d’installation de mon dispositif, une première buse est venue. Elle est restée assez longtemps et Christophe qui passait à la maison a d’ailleurs pu l’observer.


J’espère pouvoir relater sur ce blog d’autres observations dans les semaines qui viennent. Surtout que j’attends un oiseau rare que je n’ai jamais réussi à photographier … Sa venue est assez improbable mais sait-on jamais … !

Variations autour de « Stand By Me » (2)

Il y a 15 ans, j’avais écrit un premier article sur la chanson « Stand By Me » qui a été composée par Ben E.King en 1962 et qui est devenue un standard repris des centaines de fois à travers le monde. C’est l’une de mes chansons préférées.

Dans mon premier article, j’avais présenté 4 versions différentes de ce titre (John Lennon, Rockapella, Ben E.King ainsi qu’une version en dessin animé).

Voici 6 nouvelles versions de la chanson.

Playing For Change Band :

Tracy Chapman :

Music Travel Love :

The Buzztones :

Karen Gibson and the Kingdom Choir :

Dave Finley :

Bonne écoute à tous !

Les plumages de la buse variable

Cette année, j’ai trois postes de nourrissages pour rapaces qui fonctionnent régulièrement. Cela me permet d’accueillir une vingtaine de buses variables différentes. Il y a eu beaucoup d’affluence lors des quelques épisodes neigeux et froids des temps derniers avec notamment 12 buses différentes vues devant moi lors de la même séance.


Cet article a pour but d’illustrer différents plumages de cette espèce, avec des photos qui ont toutes été faites lors des six derniers mois.

En général, le couple habituel vient à chaque séance ou presque. Le male est plus sombre que la femelle (à droite sur la première photo, à gauche sur la deuxième).

En détail, le plumage du mâle …


… et celui de la femelle.


Le couple a eu deux jeunes l’été dernier. Un premier juvénile (reconnaissable à l’iris clair) est d’abord venu fin juillet …


… suivi du deuxième juvénile quelques jours plus tard.


En décembre dernier, un autre juvénile, issu d’un autre couple, est venu lors d’une journée de neige.


Derrière la maison, il y a eu 6 buses différentes, aux plumages très variables, d’eux d’entre elles étant plus sombres que la moyenne …



… alors qu’une autre était très claire.


Encore trois exemples de plumages avec trois autres buses.




Au fil des semaines et des mois, j’apprends à reconnaître chacune d’entre elles.