Ce matin, les commentaires sur le thème « c’est quoi le rock ? » ont repris sur l’un de mes articles les plus anciens. Et avec un constat qu’on est plusieurs à partager sur ce blog (Christophe et Florent notamment), à savoir que le rock c’est avant tout de l’énergie et que ça n’a rien à voir avec la musique trop policée qu’on nous inflige. Le rock c’est du râpeux, du grain de sable au fond de la gorge, du gros rouge qui tache et surtout pas du Saint-Emilion trop doux au palais !
Sylvain m’a fait découvrir cet après-midi des reprises de rock par un groupe finlandais qui transforme des chansons du répertoire métal en l’adaptant à la musique rock/country. Le groupe s’appelle Steve ‘n’ Seagulls et si jamais vous n’avez jamais vu un accordéoniste arriver sur scène en tondeuse à gazon ou en bateau, c’est le moment … !
Vous avez sans doute reconnu dans ces quatre vidéos les morceaux originaux de ACDC, Metallica, Offspring et Trust.
Il y aura un deuxième article sur ce groupe.
Bonne écoute !
Ha ha oui ça fait un moment que je les connais eux. Bien rustique comme approche visuelle, mais ça joue sévèrement !
Pas trop country pour toi ?
A faible dose ça ne me gène pas.
https://www.youtube.com/watch?v=9d2aBkiwXwg
L’une de mes plus grosse crise de rire au cinéma. Country à fond pourtant
Je n’aurais jamais pensé qu’une enclume pouvait faire un si joli son
Je ne sais pas pour la musique mais pour le vin, je préfère quand même un St Emilion à un gros rouge qui tache
Florent, la vidéo dont tu as mis le lien, je l’avais découverte quelques heures avant, au moment d’écrire mon article. Coïncidence !
Etincelle, c’est même comme ça qu’on sait si elles sont aptes à l’utilisation (comme les fers de hache par exemple). Ca doit sonner cristallin, sinon c’est qu’il y a une fêlure quelque part et alors c’est fragilisé et donc inutilisable.
Bernard, tu n’as jamais vu O’brother des frêres Coen ? Tu devrais, relecture loufoque de l’Odyssée, version usa des années 30, avec plein de clins d’oeil à la culture blues etc (le fameux crossroad de Robert Johnson par exemple)
Il faudra que je fasse un jour un article sur Robert Johnson, père du blues.
La paternité des genres ce n’est jamais qu’un seul nom
Des fois même ça peut être la maternité (comme pour le rock où Sister Rosetta Tharpe, par exemple, se place en bonne position de pionnière des débuts du rock n’roll…)
Oui, ce n’est jamais un seul nom, mais pas non plus un seul genre.
Exemple, on a l’habitude de dire que le jazz est la musique des Noirs. Mais le début du jazz, c’est le ragtime issu à la fois des musiciens blacks et de la musique classique. A lire sur le sujet le livre de Frank Bergerot « le jazz dans tous ses états ».
Mais on est tous friand de raccourcis alors ça nous plait de dire que tel genre musical est le fait de telle ou telle personne alors que tout est dans la continuité des choses qui ont précédé.
On n’a pas arrêté de dire par exemple que sans Dylan … et patati et patata. Mais le seul qui ait dit tout ce que la musique de Dylan devait à celles qui l’ont précédé, c’est Dylan lui-même qui n’a cessé de le dire, non pas seulement dans ses écrits ou ses interviews, mais dans ses enregistrements. A écouter les deux disques de reprises qu’il a enregistrés dans le milieu des années 70 et qui montrent d’où il vient et à qui il est redevable.