Ce blog est parfois un peu trop sérieux. Alors, pour changer un peu d’air, juste un petit trait d’humour avec ce texte (dont j’ignore l’auteur) qu’un ami m’a envoyé hier soir.
Quand j’étais petit, je détestais aller aux mariages parce que mes tantes et mes grands-parents venaient près de moi, me donnaient une grande claque amicale dans le dos et disaient « T’es le prochain ! ». Ils ont arrêté cette stupide blague quand j’ai commencé à leur dire la même chose aux enterrements.
Oui, je sais, y’a pas besoin de Dupdup pour vous l’apprendre, vous le saviez déjà !
Je hais la cancel culture, je hais le wokisme, je hais toutes les idéologies et toutes les postures qui se prévalent du slogan « Du passé faisons table rase ».
Et je hais toutes les lapidations publiques générées sur les réseaux sociaux.
Comme vous le savez, j’avais été très ébranlé par ce qu’il s’est passé au printemps dernier à propos du parrainage du « Printemps des poètes » par Sylvain Tesson.
Petit rappel des choses sur cette affaire : une bande de 600 auto-déclarés poètes aux noms inconnus du public avaient accusé Sylvain Tesson d’avoir préfacé le livre « Le camp des saints » de Jean Raspail, livre considéré comme un ouvrage d’extrême-droite. La pétition avait été publiée dans Libé et relayée par leMonde et Médiapart. Quelques jours plus tard, quelqu’un (je ne sais plus qui) avait fait remarquer que le livre de Jean Raspail avait été publié lorsque Sylvain Tesson n’avait que 2 ans et qu’en fait il n’avait préfacé qu’une réédition d’un recueil de trois romans de Raspail traitant des peuples primitifs de la planète (dont « Qui se souvient des Hommes » dont on a parlé sur ce blog et qui m’avait tiré les larmes des yeux). Les journaux de droite avaient montré le ridicule de la pétition et avaient défendu Sylvain Tesson. Les journaux de gauche, autoproclamés défenseurs de la liberté d’expression, n’ont pas dit un mot pour défendre l’écrivain et personne, je crois, ne s’est excusé d’avoir publié une pétition sans avoir vérifié les chefs d’accusation de cette pétition. C’est cette absence de réaction de la gauche qui m’a touché le plus.
Comme je suis un ardent lecteur des écrits de Sylvain Tesson, j’ai continué à lire son œuvre (notamment « Blanc » et « Avec les fées » et me disant que s’il y avait des relents d’extrême-droite dans les écrits, j’allais bien les débusquer. Je n’ai rien trouvé. Et d’ailleurs, on ne trouve (pour le peu de recherches que j’ai faites) aucune phrase ambigüe de Sylvain Tesson citée par ses détracteurs. Evidemment, Sylvain Tesson est réfractaire au monde actuel, il n’est pas dans la bien-pensance actuelle. Mais il a le droit, non ? Brassens l’était également. Peut-être que vous et moi aussi, chacun à des degrés différents, chacun à sa manière …
Il y a une nouvelle affaire Tesson mais qui est passé inaperçue. Eugénie Bastié en a parlé il y a quelques jours sur Europe 1. Je vous laisse l’écouter et parler de cette affaire.
Sylvain Tesson serait donc accusé d’avoir dans sa bibliothèque des livres de Ernst Jünger (auteur que je ne connais pas, si ce n’est le nom).
J’ai essayé de retrouver des choses sur internet sur le sujet et je suis tombé sur cette vidéo (magnifique, comme chaque fois que Tesson parle) et dans laquelle Tesson parlait à Augustin Trapenard, il y a quelques années, des livres qu’il aime. Et justement, il y parle de Jünger.
Ce matin, les commentaires sur le thème « c’est quoi le rock ? » ont repris sur l’un de mes articles les plus anciens. Et avec un constat qu’on est plusieurs à partager sur ce blog (Christophe et Florent notamment), à savoir que le rock c’est avant tout de l’énergie et que ça n’a rien à voir avec la musique trop policée qu’on nous inflige. Le rock c’est du râpeux, du grain de sable au fond de la gorge, du gros rouge qui tache et surtout pas du Saint-Emilion trop doux au palais !
Sylvain m’a fait découvrir cet après-midi des reprises de rock par un groupe finlandais qui transforme des chansons du répertoire métal en l’adaptant à la musique rock/country. Le groupe s’appelle Steve ‘n’ Seagulls et si jamais vous n’avez jamais vu un accordéoniste arriver sur scène en tondeuse à gazon ou en bateau, c’est le moment … !
Vous avez sans doute reconnu dans ces quatre vidéos les morceaux originaux de ACDC, Metallica, Offspring et Trust.
Au printemps dernier, j’ai passé beaucoup de temps à photographier et filmer un couple de grèbes huppés qui nichait tout près de chez moi, sur la gravière de Geneuille, lieu très fréquenté par le public (ce qui explique que les oiseaux n’y sont pas très farouches).
Tout comme Bruno, Jérôme et Pascal qui ont eux aussi passé du temps auprès du même nid, j’ai accumulé énormément d’images (plusieurs centaines de photos et une soixantaine de vidéos). Aussi va t-il me falloir beaucoup de temps pour trier tout ça dans le but d’en faire un véritable article. En attendant, en préambule à cet hypothétique article qui ne viendra que bien plus tard, voici une petite séquence montrant le grèbe sur son nid flottant.
Merci à Fifi pour avoir géré les côtés techniques et la mise en ligne de cette vidéo … et aussi pour ses talents de compositeur !
J’ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog de la manière de consommer des salades de son jardin tous les jours de l’année.
L’hiver n’est pas la saison la plus facile pour les cultiver.
Nos Anciens savaient qu’entre les dernières laitues de l’automne …
… et les premières laitues du printemps …
… la seule solution consistait à cultiver des chicorées, beaucoup plus résistantes au froid et au gel.
On semait des scaroles pour la consommation de fin d’automne, des cornets (de Bordeaux ou d’Anjou) pour celle de début d’hiver et des chicorées sauvages (Pain de sucre) ou italiennes (trévise, rouge de Véronne …) pour le plein hiver (qui s’ajoutent aux endives cultivées en cave).
Mais la plupart des jardiniers d’aujourd’hui ignorent ce que sont les chicorées et quels avantages elles apportent en assurant une production même en hiver.
J’ai déjà parlé plusieurs fois des chicorées sur ce blog.
Cet article a pour but de dire que la culture des laitues (plus tendres et plus neutres au goût que les chicorées, ce qui explique sans doute que ces dernières ont disparu de la circulation) est tout de même possible, pour peu qu’on possède une serre. Les hivers sont devenus tellement doux que la culture des laitues sous serre, qui était difficile autrefois en Franche-Comté, est désormais possible. Je me livre depuis quelques années à de nombreux essais et j’ai remarqué que toutes les variétés de laitues se prêtent à la culture hivernale en situation abritée. En les repiquant en octobre et novembre, on est assuré d’une production pour janvier, février, mars, avril et mai.
Et en plus, les laitues sous serre peuvent se cultiver en hiver en association avec des herbes pouvant servir d’assaisonnement, notamment la roquette et les moutardes asiatiques.
Oui, je sais, quand on est jardinier on n’a pas forcément une serre. Et je m’étais dit que je ne ferais des articles que pour les jardiniers les plus nombreux, c’est à dire ceux qui cultivent en pleine terre. Mais avoir une serre, c’est aussi le rêve de la plupart des jardiniers, alors qui sait si vous aussi un jour … !