8 réflexions au sujet de “ça ne vous gonfle pas, vous ?”

  1. Je me demande quel sujet politique actuel ne me gonfle pas : j’en suis au stade œdème !
    La situation me paraît tragique et la médiocrité de nos élus sur fond de fin de règne de corruption et d’illusion technologique devraient amener de bien plus mauvaises choses encore.
    Je me rends juste compte d’être dans le grand confort d’un pays riche en paix et de pouvoir encore dire ce que je pense : si seulement ça pouvait durer et faire tache d’huile…

  2. Pour ma part, Christophe, le confort je le modère pas mal, il va vite tomber. Pour ma situation (et celle d’Hélène, aussi fonctionnaire) on voit depuis quelques mois une vraie chasse au fonctionnaire, que je vis depuis l’intérieur, avec restriction sur restriction, démantèlement qui ne dit pas son nom, restructurations etc etc… basé sur des petits ingés sortis tous du même moule, incapables de se rendre compte de leurs actions, obnubilés par l’europe et la dette. Dette qu’un banquier d’affaire a fait exploser. Et que ledit banquier préfère attribuer nos travaux publics au privé via des chèques assez improbables. Et via (par exemple) une nouvelle obligation pour nous de mutuelle, privée, un sale détournement de fonds publics vers le privé (le « choix » s’est porté vers un truc qui est dans la matrice xavier niel / sarkozy, startup à fonds canadiens et extrème orientaux). Enfin, vers des actionnaires. Ca se barre en couilles sévère, et ce qui est le plus fou, quand on repense au départ du mouvement des gilets jaunes, c’est qu’on est à des milliers de kms de ça, et plus personne ne s’agite…. Rien que la nomination du nouveau gouvernement. Le mec il perd les élections, il s’en tape il fout les fafs en avant. Comment ça peut se passer sans que personne ne dise rien ? Syndicats ? absents. Partis politiques ? Absents et quand ils sont là ils se font prendre la main dans le sac à schnouff. Assoc ? Ben ils dépendent souvent de subventions publiques donc ça fait un peu fermer sa bouche….
    Pour ne pas sombrer dans un pessimisme froid, il faut quand même voir que pas mal de mouvements se font entendre. Pas mal de gens ouvrent les yeux. Mais (je ne suis pas un super optimiste de base), j’essaie toujours de relativiser, puisque, intégré dans une certaine façon de penser on se retrouve à pas mal de gens qui sont sur la même longueur d’onde, mais en pourcentage de population on est combien à se rendre compte que le mur arrive et que quasi tout le monde klaxonne ? Comment ça se fait que le pays n’est pas bloqué ? C’est important les actions locales. Mais ça ne sera jamais suffisant pour virer les fléaux.

  3. Oui oui, quand je pensais confort je pensais : avoir un toit, du chauffage, de l’eau potable, à manger et ne pas craindre ses propres pensées, voire posséder un bon fauteuil pour y faire la sieste ou avoir du temps libre.
    Sinon même constat de silence assourdissant mais avec comme toi un bémol sur la résignation… dans une masse de moutons bêlants ou décérébrés par leurs écrans.
    Et je relativise encore en me rappelant qu’à 20 ans je ne comprenais pas comment ça pouvait tenir encore : c’était il y a plus de 40 ans ! Mais ça devient grave.
    Et je viens de lire « Printemps silencieux » de Rachel Carson : en 1962 année de ma naissance, les pesticides et les cancers sont déjà répandus sur des millions d’hectares… A lire absolument pour comprendre notre folie.

  4. Ah oui il me semble qu’il est souvent cité comme un bouquin fondateur, il faut que je me le procure ! :wink:

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