Je rencontre souvent des gens qui n’arrêtent pas de se plaindre de la météo et qui n’arrivent pas à vivre avec la météo du moment.
Je suis tombé aujourd’hui sur cette citation de Sénèque qui concerne ce sujet et qui, bien évidemment, va bien au-delà dudit sujet.
« La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ».
Il y a des formules musicales qui résistent à l’épreuve du temps.
Ainsi, le quatuor à cordes dure depuis près de trois siècles. Haydn a été le premier grand compositeur pour quatuors, Chostakovitch fut sans doute le plus grand parmi les compositeurs récents. Si le quatuor pour cordes dure autant, c’est que l’instrumentation très simple (deux violons, un alto et un violoncelle) produit un son très équilibré et permet l’expression de toute une palette de sentiments et d’états d’âme. Exemple avec un extrait du seul quatuor qu’a composé Maurice Ravel.
Dans un autre genre (et c’est le sujet de mon article d’aujourd’hui), le trio de jazz est l’une des grandes inventions du 20ème siècle, dans un répertoire jazz essentiellement. Là aussi, la formule dure et cela fait 70 ans que toutes les générations de jazz qui se succèdent l’utilisent (un piano, une batterie et une contrebasse : rien de plus simple !), certains musiciens, comme Keith Jarrett, ayant presque exclusivement consacré leur vie entière à ce type d’instrumentation. Parmi les groupes de jazz récents ayant utilisé ce type de trio, j’avais été très impressionné par tous les disques de Brad Mehldau (musicien américain) produits à la fin des années 90 (la série « Art of the trio »).
Mais ce dont j’aimerais vous parler (ou plutôt vous faire écouter) aujourd’hui, c’est la formation construite autour du pianiste suédois Martin Tingvall qui s’est associé au contrebassiste cubain Omar Rodriguez Calvo et au batteur allemand Jürgen Spiegel. Du grand art !!! C’est ma grande découverte du moment (grâce à Sylvain qui m’a fait connaître ce groupe).
Pour celles et ceux qui ont accès aux sites de streaming (Spotify, Deezer, Qbuzz …), écoutez absolument le disque « Birds » paru en 2023 (vous le trouverez facilement), vous allez être conquis !
Une petite question avant de publier une série d’articles sur des animaux photographiés et filmés en captivité (ce dont vous étiez peut-être douté, vu la devinette de mon dernier article) :
Les parcs zoologiques vous en pensez quoi ?
(très courte séquence filmée la semaine dernière au Zooparc de Beauval)
Reprise du blog après deux mois de vacances.
Deux mois à profiter de la nature (d’autant plus qu’à certains moments il n’y avait pas un chat dehors, 60 millions de Français étant paraît il devant les écrans à regarder les JO) !
J’ai fais beaucoup d’affût cet été dans ma cabane aux rapaces mais je n’ai presque rien vu. C’est même la première fois depuis 40 ans que je vois aussi peu d’oiseaux.
L’affût c’est ça : rien d’assuré … et c’est bien ainsi !
A propos d’affût, en allant à l’exposition de Vincent Munier aux Salines d’Arc-et-Senans, je suis tombé sur ce texte de Munier qui dit magnifiquement les choses :
Sylvain Tesson, qui avait accompagné Vincent Munier sur les traces de la panthère des neiges avait dit, avec d’autres termes, un peu la même chose.
Celles et ceux qui pratiquent l’affût comprendront ce texte, les autres sans doute pas. Mais j’avais tout de même envie de le partager.