Les jours derniers, le héron garde-boeufs était présent, plusieurs jours d’affilée, à Bussières (au milieu du troupeau de vaches de mon neveu).
L’occasion pour moi, de revenir sur cet oiseau avec des images que j’ai faites il y a quelques années en Camargue.
Voici donc une série de photos, faites en 2015 et 2017 que je n’aurais jamais exhumées pour en faire un petit article si le héron garde-boeufs n’était pas venu me titiller ces jours-ci dans mon propre village !
Fantastique image 17
Oui superbes images !
Le guide des oiseaux d’Europe dit que la coloration rouge du bec ne dure qu’une dizaine de jours, au moment de la ponte. Peut on en déduire que les hérons vus chez nous, qui ont le bec bien rouge, sont nicheurs ?
Paul Géroudet dit que la couleur rouge dure « pendant les 10-20 jours précédant les pontes, puis virent au jaune ou rose durant l’incubation … Ces changements, par un afflux de sang sous influence hormonale, affectent aussi les nicheurs âgés d’un peu plus d’un an. »
Je pense que la situation des garde-boeufs est à surveiller de très près, il se peut qu’une nidification ait lieu prochainement dans la vallée de l’Ognon, ce qui serait en adéquation avec la progression fulgurante de cette espèce.
magnifique !!! comme d’hab j’ai envie de dire !!! merci
Le héron garde-bœufs est nicheur en Franche-Comté, dans le Jura et dans le Territoire de Belfort, alors entre les deux…
J’en étais resté au fait que la nidification était imminente, mais je ne savais pas qu’elle était déjà effective. C’est une bonne nouvelle pour moi !
Un oiseau que j’ai tous les jours dans mon jardin !!
Un p’tit groupe de 7 à 8 HGB vient fouiller la pelouse pour y chercher quelques invertébrés et autres insectes .
Et tout l’hiver , une grande aigrette les a accompagné …. Pour mon plus grand bonheur d’observateur !
J’en ai vu aussi beaucoup dans le nord de la France, dans la baie de la Somme. L’expansion du garde-boeufs continue donc. 2 couples en France en 1969, des dizaines de milliers aujourd’hui, quelle expansion !
Le garde-boeufs occupe une niche écologique vacante car aucune autre espèce (à part de temps en temps les étourneaux) n’accompagne les troupeaux à la recherche de sauterelles et de petites bestioles.
« Niche écologique vacante », cela sous-entend que le héron garde-boeufs a un boulevard devant lui et que la colonisation est très loin d’être terminée.