Avec les faits, avec les fées, avec les fêlés …

Autrefois, dans un passé pas si lointain, les régimes totalitaires s’installaient par la force.
Aujourd’hui ils commencent à s’installer ça et là par la voie des urnes.
Avec l’affaire Tesson et la bande de fêlés qui l’a déclenchée, on voit se profiler un nouvel ordre mondial et une nouvelle dictature  : celle de la bien-pensance, qu’il conviendrait plutôt d’appeler celle de la rien-pensance.

En attendant que sur ce blog il y ait débat (ou non) sur ce sujet, une vidéo dans laquelle Sylvain Tesson parle de son dernier livre « avec les fées » :

La sterne pierregarin (2)

LES OISEAUX DE TEXEL (60)

Et d’abord, deux photos qui font suite à mon précédent article :


Lors de mon dernier séjour à Texel en mai 2023, j’ai passé un temps fou à observer les sternes de cette île de la mer du Nord. J’aurais aimé revenir avec beaucoup d’images de la sterne arctique mais celle-ci était peu présente.


Cet article est donc consacré à l’espèce qui était la plus abondante lors de ce séjour : la sterne pierregarin.

Une colonie de sternes c’est impressionnant car ça vole partout et on ne sait plus où regarder. Les images de l’oiseau au vol nous interpellent sur le fait qu’on les appelait autrefois « hirondelles de mer », car mis à part un peu la queue, il est difficile de trouver une parenté, même lointaine, entre hirondelles et sternes.

Dans une colonie de sternes, ça crie de partout.


Les bains sont fréquents.


A Texel, les sternes pierregarins se reproduisent sur les petits îlots des étangs côtiers (à noter qu’à Texel tout ces petits étangs ont été créés par l’Homme pour assurer la reproduction des oiseaux).


Les sternes côtoient d’autres espèces qui se reproduisent également sur ces petits îlots car la défense face aux prédateurs est plus efficace lorsque le nombre d’oiseaux nicheurs est important.


L’oiseau que côtoie le plus souvent la sterne pierregarin sur son site de nidification à Texel : la mouette rieuse.


La cohabitation entre les deux espèces est bonne …


… mais bien entendu il y a quelques petites frictions de voisinage à proximité immédiate du nid.


Ces petites chamailleries ont souvent lieu dans le ciel.

Il arrive même que derrière une mouette à quatre ailes se cache une pierregarin.

Mais toutes ces petites querelles sont sans conséquences.


La prochaine fois, je vous parlerai du chevalier gambette.

La signature aérienne de la sterne

LES OISEAUX DE TEXEL (59)

En triant des photos pour mon prochain article sur les oiseaux de Texel, je tombe sur cette photo que je me rappelle avoir faite ce printemps, mais que j’avais complètement oubliée entre temps : une sterne pierregarin en train de déposer sa signature dans le ciel …


Un peu merdique comme signature, non ?

Le retour du grand taille-crayon !

Cela faisait au minimum un siècle qu’il avait disparu de la vallée de l’Ognon.

Mais aujourd’hui, le castor est de retour dans ma commune.

Imaginez mes battements du cœur (ma plus grande émotion naturaliste jusqu’à présent ?) lorsque je suis tombé ce dimanche (il y a deux jours donc) sur ceci :

Artichauts au chaud !

Le temps a été beaucoup trop doux pour un début d’hiver.

La grive draine chante depuis début décembre, le pic épeiche tambourine depuis une dizaine de jours, la mésange bleue visite déjà les nichoirs, les bourgeons des cassissiers sont déjà gonflés et au jardin les plantes ne connaissent pas le repos hivernal habituel. Exemple de l’artichaut dont les feuilles ont grossi les dernières semaines.


Mais ici, dans l’Est de la France, on n’est pas en Bretagne et l’artichaut peut difficilement passer l’hiver en pleine terre sans protection (même s’il supporte facilement les petites gelées). Alors, comme le froid (léger tout de même, de l’ordre de -5°C)  s’annonce pour au moins les 10 jours qui viennent, j’ai utilisé aujourd’hui une technique que j’ai déjà pratiquée et qui est celle de mon frère Claude.

Etape 1 – Rabattre la plante avec un sécateur à 15-20 cm au-dessus du sol.


Etape 2 – Utiliser de vieux pneus pour mettre autour de l’artichaut (deux pneus suffisent, un seul même si le plan est petit).


Etape 3 – Garnir l’intérieur avec de la paille.


C’est une bonne méthode, mais qui demande de la vigilance : on enlève la paille dès que la période de froid est finie (sinon risque de pourriture) et on regarnit de paille dès qu’une nouvelle période froide arrive. Et attention aux campagnols terrestres qui peuvent trouver sous votre protection de paille un excellent abri ! (mais je n’en ai pas dans mon jardin).

Cet article était une illustration du proverbe franc-comtois (d’autant plus véridique que je l’invente à l’instant) : « Archi froid au froid ? artichauts au chaud ! » (phrase à la sonorité musicale qui aurait pu inspirer le clarinettiste Artie Shaw si celui-ci n’avait pas eu la mauvaise idée de mourir il y a vingt ans !).

Comme je me suis lancé depuis quelques années dans l’expérimentation de cultures hivernales auxquelles on ne pense pas forcément, mon prochain article sur le jardin sera consacré à la culture hivernale des petits pois et des choux … enfin, si ceux-ci sont toujours vivants à la fin de l’hiver !

Meilleurs vœux !

Au moment d’écrire un petit mot pour les traditionnels vœux sur ce blog, je suis resté sec devant mon écran. Que dire dans cette période plutôt anxiogène ?
Et puis voilà-t-y pas que Manu m’envoie aujourd’hui un petit florilège des citations de Pierre Dac. Elle sont connues, elles datent de Mathusalem, mais elles me font toujours rire, ou tout du moins sourire.
Alors que vous souhaiter pour affronter les temps qui viennent ? De l’humour bien sûr, de l’amour aussi. Ces deux ingrédients peuvent à eux seuls suffire à concocter de bons petits plats !

Quelques phrases retenues dans les citations de Pierre Dac :

– Il ne faut pas avoir peur des chevaux sous le capot mais de l’âne derrière le volant.
– Ce ne sont pas les enfants sur la banquette arrière qui font les accidents, mais bien les accidents sur la banquette arrière qui font des enfants.
– L’argent n’a pas d’odeur mais quand on n’en a pas, ça sent la merde.
– Quand tu t’adresses à une femme, il faut un sujet, un verbe et un compliment.
– La cravate est un accessoire permettant d’indiquer la direction du cerveau de l’’homme.
– Les hommes sont comme des arbres : avec l’âge, ils deviennent dur de la feuille et mou de la branche.
– Pour les riches : des couilles en or. Pour les pauvres : des nouilles encore.
– Le suppositoire est une invention qui restera dans les anales.
– Il n’a pas inventé la poudre, mais il n’était pas loin quand ça a pété.

Et puis, comme on ne peut pas commencer décemment une nouvelle année sans musique, restons avec Pierre Dac, accompagné ici de Francis Blanche  (il y a tout juste 65 ans) :

Belle année à tous !