Un disque à proposer à l’écoute ?

Petits soucis de santé minimes les temps derniers : blocage du dos après avoir fait un faux mouvement et laryngite ce week-end, au lendemain d’une conférence où j’avais été très bavard (sans doute mon côté féminin qui ressort !). Extinction de voix et 39 de fièvre le lendemain. Bien souvent, y’a pas grand chose à faire dans ce cas-là et je suis resté pas mal de temps dans mon fauteuil à attendre que ça passe, en écoutant de la musique.

Parmi les nombreux disques que j’ai écoutés, il y en a un que j’ai redécouvert et qui m’a beaucoup plu. Et ça m’a donné l’envie de proposer un article.

Aujourd’hui, presque tout le monde est sur un site de streaming musical (d’autant plus que les abonnements familiaux sont hyper intéressants), le plus usité de ces sites étant Spotify (environ 30% des part du marché, suivi de Deezer à 20% …), les plus audiophiles étant sur QoBuz (bien meilleure qualité de son). Je n’ai pas d’avis tranché sur le principe même des sites de streaming, on sait que ça rapporte peu (même très peu) aux artistes mais on sait aussi que sans eux les artistes disparaissent des radars. Là n’est le sujet de mon article (mais on peut en parler dans la discussion).

Je pense que chacun peut, dans les commentaires de cet article, proposer un disque qu’il a aimé et qu’il aimerait faire écouter aux autres. A chacun ensuite d’aller, s’il en a envie, sur son propre site de streaming et d’écouter ledit disque. Suffit juste de donner le nom de l’artiste et le titre du disque.

Juste une petite règle : chacun ne peut proposer qu’un disque par jour.

Perso, j’écouterai tous les disques proposés.

Je vous donne juste le nom du disque que j’ai aimé alors que j’étais prostré dans mon fauteuil (je n’ai même pas eu le courage de tout le week-end de m’ouvrir une bière), il s’agit de Nina Simone seule au piano, le disque s’intitule juste « Nina Simone and piano » et ça m’a réjouit l’âme (si si !). Aucun des morceaux du disque ne me semble très connu, on est loin des sentiers battus, c’est assez intimiste. Nina Simone y troque parfois son piano contre un orgue électrique. Comme je n’avais pas le courage de me lever pour changer le disque sur la platine (quand je peux j’écoute sur disque plutôt que sur mon site de streaming), je vous explique pas le nombre de fois où je l’ai écouté !

Le Courlis cendré (2)

LES OISEAUX DE TEXEL (56)

Oui, il s’agissait bien d’un poussin de courlis cendré dans mon dernier article. Merci à Jérôme d’avoir laissé durer le suspense en ne mettant que les initiales de l’oiseau. Et bravo aussi à Fifitoucourt d’avoir identifié l’espèce. Si on m’avait montré cette image, j’aurais sans doute pensé, comme Luc et Christophe, qu’il s’agissait de l’avocette (j’ai souvent vu des jeunes avocettes et je dois dire que ça y ressemblait beaucoup). Etincelle aussi avait trouvé qu’il s’agissait d’un limicole. A noter que j’avais déjà réalisé un premier article sur le courlis cendré en 2016.

Les images du poussin ont été faite sur l’île Texel en mer du nord en mai dernier. Des jeunes poussins ont traversé la route, devant les vélos qui passaient, pour aller se nourrir de l’autre côté dans la prairie humide en face.


A cet endroit, le courlis niche dans la dune et semble très habitué aux vélos qui passent (de toute façon, il n’a pas trop le choix, des vélos passent en permanence). Il n’est donc pas très farouche le long des pistes cyclables.

Le courlis cendré se reproduit dans les dunes de Texel mais les effectifs sont en baisse, comme partout ailleurs.

En période de nidification, il est très actif, on le voit souvent en train de voler …

… notamment lorsque il houspille le busard des roseaux qui est à la recherche de proies faciles, notamment de poussins.


Je pense que ce genre d’observation est quasiment impossible en France, tant la distance de fuite est importante (plusieurs centaines de mètres en France, quelques dizaines seulement en mer du Nord). C’est aussi pour ça que j’aime Texel, on en prend toujours plein les yeux !

Dans un prochain article consacré aux oiseaux de Texel, je vous parlerai du Bruant des roseaux.

Vive le vent, vive le vent …

« Vive le vent, vive le vent d’hiver … » dit la chanson.

Très belle chanson sans doute, mais ma serre n’a pas trop aimé les rafales d’hier soir… !


Maintenant que j’ai quasiment fini de tout démonter la bâche, la serre a l’air d’une affreuse ruine contemporaine.


Tellement ruine contemporaine d’ailleurs que je me demande même si je ne vais pas essayer de la refourguer au centre Beaubourg !!!

Bon, faut bien rire hein !?!

Ainsi va le monde … ! (1)

J’ai envie d’ouvrir cette nouvelle rubrique, juste pour discuter entre nous de ce monde que j’ai aujourd’hui du mal à comprendre (l’âge sans doute !).

Le jour de la mort d’Hubert Reeves, on a surtout parlé dans nos journaux de rugby.

Ainsi va le monde … !

Du pain et des jeux !

A t-on vraiment progressé depuis 2000 ans (je ne parle pas de technologie, mais du reste) ?

Rétablissement des Soulèvements de la Terre

Les citoyens commencent à bien appréhender les conséquences des bouleversements climatiques.
Mais nos décideurs politiques, non !
De grands projets destructeurs d’environnement continuent de naître les uns après les autres : mégabassines, A69, …
Face à l’inertie des pouvoirs publics et à l’urgence climatique, les luttes ne peuvent que se radicaliser. Bien évidemment !
Facile alors pour le pouvoir de dénigrer les opposants, c’est plus simple que de discuter du fond des projets, arguments contre arguments.
La dissolution du collectif « Les Soulèvement de la Terre » en date du 21 juin dernier était une honte pour notre démocratie.
Mais hier 9 novembre, le Conseil d’Etat a annulé cette dissolution.
Une victoire qu’il est important de fêter, ce n’est pas tous les jours … !
Alors, en cette période où l’actualité est bien morose, faites quand même sauter quelques bouchons !!!

Haricots de novembre

Ici, nous sommes nombreux à mettre à profit les changements climatiques en expérimentant tous azimuts. Concernant les dates de semis, plus rien n’est comme avant, et l’on peut semer avant les dates préconisées, mais aussi après, ce qui étend beaucoup les périodes de récoltes. Il est désormais très facile d’avoir des tomates pendant 4 mois ou plus, et non pendant seulement deux mois comme cela était la règle il y a quelques décennies.

Cette année, comme les récoltes de haricots n’avaient jamais été aussi fournies, je me suis amusé à en semer tardivement, au 15 août d’abord, puis le 25 août. Je n’avais jamais semé aussi tardivement, mais comme j’avais beaucoup de place qui se libérait au jardin, j’ai eu la main généreuse lors de mes semis.

Pendant tout le mois d’octobre, j’ai récolté tous les trois jours de quoi faire 8 repas pour deux personnes (évidemment, la plupart des haricots ont été donnés).

Aujourd’hui 1er novembre, le jardin a encore, malgré le sol complétement détrempé, une belle allure (inhabituelle pour cette époque) …

… et les récoltes ne faiblissent toujours pas, notamment celles de haricots, et cela devrait  encore durer au moins une dizaine de jours (aucun gel annoncé). Sans doute du jamais vu ici en Franche-Comté !


J’en profite pour expliquer mon mode de culture du haricot :
– semis toutes les trois semaines de fin avril à fin août.
– à chaque fois 16 poquets de 8-9 grains espacés de 40 cm.
– alternance entre haricots beurre (variété fruidor), haricots verts (variété coktel) et haricots violets (variété velour). Lors de mes semis du 15 et du 25 août, j’ai semé les trois variétés en même temps, exactement dans les mêmes conditions, pour voir laquelle s’en sortirait le mieux à l’automne par temps froid et humide … pour l’instant je ne constate aucune différence mais l’automne n’est pas fini …
– plants de haricots abondamment sarclés dès le départ puis buttage au moins 5-6 fois (terre très meuble et buttage régulier sont sans doute la condition d’une belle récolte).