L’oie cendrée

LES OISEAUX DE TEXEL (51)

L’érosion de la biodiversité est constatée partout. Texel, en Mer du Nord, n’échappe pas à ce phénomène. Bon nombre d’espèces y sont en diminution (notamment les passereaux mais aussi certaines espèces comme les sternes, les vanneaux, les courlis).

Certaines espèces s’en sortent mieux. Parmi elles : l’Oie cendrée.


Dans son texte de 1959, Paul Géroudet dit que cette espèce se reproduit « parfois en Hollande ». Que de chemin parcouru depuis ! L’oie cendrée se reproduit partout !


Lors de mon dernier séjour sur l’île en mai dernier, il y avait des petites oies un peu partout.


J’ai remarqué que certains adultes, au lieu d’avoir le bec orange, avaient une partie de bec de couleur rose.


La littérature ancienne (telle que Géroudet) parle dans ce cas-là de la sous-espèce rubrirostris qu’on trouve pluôt dans l’Est de l’Europe. Mais j’ai l’impression que c’est plus compliqué que ça, car la plupart des oies de Texel qui sont censées avoir le bec bien orange avaient du rose. Affaire de spécialistes !


La prochaine fois, je vous parlerai de la Gorgebleue à miroir.

5 réflexions au sujet de “L’oie cendrée”

  1. Chouettes photos, j’aime bien la dernière et celle ou on voit juste la tête du jeune qui dépasse :smile:
    Il y en a pas mal au parc de la tête d’or à Lyon, en liberté, mais qui se sont adaptées au public et tout ce qu’il amène à manger. En regardant mes photos, elles ont aussi des parties du bec rose, et même parfois une pointe noire au bout.

  2. Essai un peu scientifique, pour changer de ton.
    Il y a deux sortes d’oies. La premiere est famillière, voir agressive, se laisse approcher au bord des étangs et de la meuse, quémande du pain et promène avec fiereté les jeunes en ribambelle. Celle-là me laisse relativement indifférent. La deuxième vit en bande immence et ne se voit qu’en migration ou en hiver, aux alentours de Bruges et de Damme. Elle est très difficile d’approche et véhicule des sensations d’espaces infinis et de nobles sauvageries. :biggrin:
    A laquelle appartiennent tes oies, c’est difficile à dire… :wink:

  3. Les oies de Texel ne sont pas familières, loin de là. Elles ne quémandent pas de pain et se laissent approcher à quelques dizaines de mètres. Dès qu’elles partent en migration, je pense qu’elles font partie de la deuxième catégorie dont du parles

  4. Sublimes les photos. Hâte de lire la suite. Pour la première fois de ma vie le mois dernier lors d’une promenade « le marais au crépuscule » organisée par « la maison de l’Estuaire » (à côté du pont de Normandie) j’ai pu observer une gorgebleue à miroir. Mon Dieu que c’était beau à voir !

  5. J’adore la remarque scientifique de Luc : effectivement, une oie sauvage fuit généralement l’humain qui s’approche à moins de 200 mètres.
    Cette sensation d’espaces infinis est renforcée par le souvenir de lecture du merveilleux voyage de Nils Holgersson au pays des oies sauvages (Selma Lagerlöf).
    Il faudrait que je relise ce qu’elle dit de ces oiseaux. Si j’adore les oies c’est pour cette sauvagerie incroyable et l’ambiance du roman. On retrouve une part de sur Texel, moins avec l’oie cendrée mais il y a bien d’autres espèces.

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