Les journaux nous refont le coup des prisons surchargées sans nous proposer l’ombre d’une solution.
Mais la solution est relativement simple : au lieu d’assigner à leur résidence les grands délinquants à col blanc en leur mettant un bracelet électronique et de mettre en prison les petits délinquants, faisons l’inverse, non ?
Bien vu.
J’entendais l’autre jour une écrivaine qui disait que la justice consistait généralement à sanctionner la pauvreté… cela rejoint ton sujet, et je partage cette position qui paraît cynique mais tellement vraie. Elle disait qu’il s’agit d’une organisation qui porte le nom d’une valeur, ce qui lui permet d’apparaître pour ce qu’elle n’est pas. Alors je renvoie la balle : et si nos valeurs étaient de nature à modifier nos organisations ?
Liberté, égalité, fraternité par ici, humanisme par là, respect du vivant, etc.
Il ne nous reste que cette utopie et le souvenir de ce qui peut advenir à des aristocrates devenus excessifs, à défaut du triste effondrement auquel nous assistons.
Rien d’étonnant puisqu’ au départ, comme le disait déjà Honoré,
« Les lois sont des toiles d’araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites »
Rien de nouveau sous le soleil…
Merci pour cette citation que je ne connaissais pas.
Je suis en plein dans Balzac en ce moment, je viens de lire coup sur coup « Les Chouans », « Eugénie Grandet » et « Le père Goriot ». De la très grande littérature !!! :wub:
Ben voui, les prisons font aussi partie de la Comédie Humaine !
Je suis très Honoré de l’apprendre !
Balzac a eu un coup de génie en regroupant ses 90 ouvrages/romans sous ce titre de « Comédie humaine » et en faisant revenir les personnages d’un roman dans d’autres romans ultérieurs.
2 472 personnages au total et voici ce qu’en dit Wikipedia : « Un nombre considérable de ceux-ci — 573 précisément — réapparaissent, ne fût-ce que furtivement, dans plusieurs romans, les records en la matière étant détenus par le financier Nucingen (31 ouvrages), le médecin Bianchon (29), le dandy de Marsay (27) et l’ambitieux au cœur sec Rastignac (25). En outre, Balzac a eu l’idée de lier ses personnages « les uns aux autres par un ciment social de hiérarchies et de professions ».
Tu lis tout les jours, Bernard? Et à quel moment de la journée?
En général je lis tous les soirs ou presque, entre 20H et 22H. Parfois, je m’y mets dès 17H, mais c’est plutôt en hiver.
Comme je ne regarde jamais la télé (sauf, maintenant de temps « la grande librairie », ça me laisse énormément de temps.