Star Dust

Ce blog est en congés et reprendra le 1er janvier.

Sommes nous tous les enfants des étoiles ? Tout ce qui constitue notre organisme : notre peau, nos os, nos muscles sont des tissus vivants composés de molécules qui sont elles-mêmes constituées d’atomes de carbone, d’oxygène, de fer, d’azote, de calcium, …. Tous ces éléments qui flottaient dans l’espace, fabriqués au départ au coeur des étoiles, ont été intégrés à la Terre lors de sa formation, il y a près de 4 milliards d’années. On est donc bien des poussières d’étoiles et tous ces atomes d’origine stellaire on les retrouve dans les arbres, les fleurs, les oiseaux … Cette idée de partager la même origine avec nos frères animaux ou végétaux me plait beaucoup.

Avant que je ne sache tout cela avec certitude, je me suis souvent demandé si j’étais vraiment constitué de poussières d’étoiles. Et puis un jour, il y a moins d’un an, alors que je ne pensais pas spécialement à tout cela, je me suis rendu compte que j’avais dans ma discothèque un morceau d’Oscar Peterson qui a été enregistré pile-poil le jour de ma naissance (12 avril 1954) et qui s’appelait justement « Star Dust » (« poussières d’étoiles »). Alors, là, j’en suis resté baba. Je savais déjà que j’étais né le jour de la naissance du rock & Roll (puisque c’est le 12 avril 1954 que Bill Haley a enregistré « Rock Around The Clock ») mais là … wouah !!!

Qu’Oscar Peterson réunisse à New York de très grands musiciens de l’époque (Lionel Hampton au vibraphone, Ray Brown à la basse et Buddy Rich à la batterie, excusez du peu !) et tout ça en l’honneur de la naissance de Dupdup, quand même !!!

Mes parents étant de pauvres paysans sans le sou, je pense que ce ne sont pas eux qui ont passé commande de ce morceau ! Alors Dieu peut-être ? Sans doute, vu que lui seul savait que j’allais arriver sur terre ce jour-là …

C’était juste pour finir cette saison par un truc pas sérieux.

Belles fêtes à tous !!!

Mouette tridactyle au cap Blanc-Nez

Côte d’Opale ! Un endroit magnifique où l’on peut se retrouver quasiment seul sur la plage du Cap Blanc-Nez, même en plein après-midi du mois d’août, …

… et ou l’on peut voir les côtes anglaises (d’où d’ailleurs le célèbre proverbe local : « Quand tu vois la côte anglaise, c’est qu’il va pleuvoir. Si tu ne la vois pas, c’est qu’il pleut déjà ! »)


Parfois une belle surprise avec une jeune dame qui danse sur la plage (et ça m’a fait penser à la chanson de Brel, « Sur la place », l’une de ses premières chansons) !

Mais dans le Nord de la France, rien n’est pareil qu’ailleurs, même chez les oiseaux ! (à noter que vous pouvez cliquer sur les images pour les avoir en meilleure qualité)

Les Aigrettes trempent leur pattes dans des pots de peinture …


…Les goélands, avec des cris sadiques, vous survolent en permanence pour vous chier dessus (ou éliminer leurs excès de bière !)…


… les grands cormorans ont deux têtes …

… ils se prennent parfois pour des rapaces…

… ils se plaisent à dire la messe en plein air (à moins qu’ils ne jouent aux pervers pépères en espérant qu’une ondine va sortir de l’eau) …

… tandis que les mouettes tridactyles ont deux têtes, deux queues, quatre pattes et quatre ailes (à moins que ça ne soit un effet d’optique lié à la consommation des bières admirables – notamment celles de la brasserie Noyon – que l’on peut boire dans le Pas-De-Calais).

A propos des mouette tridactyles, il y a 2 456 couples nicheurs au Cap Blanc-Nez en 2019, c’est de loin la colonie la plus importante de France (la deuxième, avec 1 333 couples, étant celle, toute proche, du port de Boulogne-sur-Mer, en milieu urbain donc ; hasard des chiffres, les deux colonies du Département 62 totalisent 62% de la population nationale).

Lorsque nous y étions, du 16 au 23 août dernier, les mouettes avaient fini de se reproduire, la plupart étaient déjà en mer, sans doute même en haute mer, il en restait très peu sur le site, mais certaines venaient encore se poser régulièrement sur les nids. Par chance pour le photographe, il y avait des jeunes qui volaient depuis peu et qui suivaient souvent les adultes en quémandant leur nourriture, j’adore leur plumage …


… et leurs allures de bécasseaux quand ils sont au sol.


J’ai passé la semaine entière à les photographier. Un Dupdup c’est pas compliqué, vous le posez là le matin avec un appareil photo, vous venez le rechercher le soir, il n’a pas bougé du tout. Quand il sera vieux sur un fauteuil roulant à L’Ehpad, il suffira que le matin l’auxiliaire de vie le mette devant un nid de moineau et vienne le rechercher le soir au moment du coucher ! Enfin, on n’en est pas encore là … :wink:

Evidemment, j’ai fait énormément de photos (sans doute 700-800 juste pour les mouettes tridactyles). J’ai énormément de mal à les trier. Je voulais en mettre juste une dizaine mais finalement, en voici quand même une trentaine, présentée simplement dans l’ordre où je les ai prises (car en vieillissant, on devient flemmard, ce n’est pas vous qui allez me contredire !).

Tomatofifou


J’avais consacré il y a deux ans un article sur Vertiloom (association belge) qui diffuse des variétés de tomates récentes obtenues par des amateurs du monde entier.

J’ai découvert depuis l’association Tomatofifou. Enfin, je la connaissais depuis longtemps et j’allais souvent sur leur site pour me renseigner sur telle ou telle variété de tomates (il y a largement plus de 1000 variétés qui sont décrites sur leur site et en plus on sent qu’il y a du vécu derrière tout ça car la plupart des variétés décrites semblent avoir été testées en culture), mais je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait une boutique Tomatofifou qui diffusait une partie de ces variétés.

Voir ici leur catalogue de vente (vous allez voir, c’est impressionnant !). 2,00 € le sachet de graines à l’unité, pas cher donc.

L’association est très pro, j’ai commandé des graines dimanche soir à 21H, je les ai reçues mardi matin. Service incroyablement efficace donc.

Pour celles et ceux qui aimeraient cultiver des variétés très orignales (autres que rouges) de très bonne qualité, je conseille tout particulièrement leurs packs « découvertes ».

Comme vous l’avez deviné, j’ai déjà la tête dans mes prochains semis !