Mon nouvel affût

Dans ma petite vie de photographe animalier, il m’est souvent arrivé de construire un nouvel affût pour observer les oiseaux. Et lorsque je le décidais, une frénésie me prenait et il était construit dans l’heure qui suivait. C’est à peu près ce qui m’est arrivé le 29 juillet dernier. Un affût discret, difficile à voir, même lorsqu’on passe devant …


J’ai contruit cet affût à 50 mètres de ma cabane habituelle devant laquelle je nourris les rapaces (buse variable et milans). Deux raisons à cette nouvelle construction : avoir le sud derrière soir (pour une meilleure lumière, sans contrejour, ce qui me permet de faire des photos à toute heure de la journée) et avoir des plans photographiques différents, notamment parce que le fond, constitué d’une forêt, est sombre.


Je n’ai pas encore beaucoup utilisé cet affût (quatre séances seulement) mais voici quelques images des deux premières séances (on remarquera au passage un petit passereau que vous reconnaîtrez sans doute). Les photos sont présentées par ordre chronologique. Je rappelle qu’on peut agrandir les images en cliquant simplement dessus.

11 réflexions au sujet de “Mon nouvel affût”

  1. L’éclairage est effectivement beaucoup plus favorable. Les têtes ne disparaissent plus dans l’ombre.
    La buse blanche est magnifique. Elle est vraiment très claire.

  2. J’aime aussi beaucoup le plumages des jeunes milans noirs, ils ont un côté très reptilien avec ce magnifique costume à écailles.

  3. Magnifique Bernard
    J’aime aussi beaucoup la buse blanche. Elle était l’autre jour dans le pré avec l’herbe fraichement coupée (le regain d’octobre !), pas loin de cet affût
    Elle semblait t’attendre…

  4. Le temps exceptionnel (22°3C en ce moment à l’ombre, on mange en T.Shirt dehors) perturbe les oiseaux. Dans la dernière heure, il y a eu trois parades nuptiales de buse variable au-dessus de la maison. Je ne l’avais jamais constaté à cette saison.

  5. Merci Bernard pour ces photos, toutes aussi belles les unes que les autres. Des années d’expériences photographiques et de connaissance ornithologiques pour arriver à de telles résultats. Et surtout, c’est très gentil à vous de les partager via ce blog.

    La buse variable blanche m’impressionne toujours autant, je l’avais déjà écrit il y a un petit moment ici. Toutefois j’en ai vu une cet été pour la première fois.

    Les milans sont magnifiques, on a beaucoup de détail dans les plumages grâce à l’approche permise par l’affut. Je suppose que les 2 milans nidifient dans votre région, ce n’est pas le cas du royal dans l’ouest de la France.
    Pour le petit passereau, je pense au gobemouche gris… ?

  6. Bien vu !
    Je rebondis sur cette buse blanche et ce que je sais de cette « forme » : il y a quelques décennies le oiseaux pâles étaient plus fréquents en hiver et catalogués provenant de l’Europe du nord ou de l’est. Cela reste en partie vrai.
    Mais une autre partie de ces oiseaux sont des jeunes, on les identifie facilement grâce aux superbes images de Dupdup : leur iris est pâle.
    Mais la buse blanche qui intéresse Jérôme B est sans doute plus âgée : iris sombre. J’observe de telles buses aussi dans mon secteur plus au sud de la Franche-Comté (et il y en avait par le passé aussi d’où l’appellation variable).
    Je me demande quand même, dans ce pays de buses qu’est ma région :wink: si les choses n’ont pas évolué sur le plan des phénotypes, avec peut-être des rencontres entre populations du froid et populations d’Europe de l’ouest, et plus d’oiseaux « blancs ».
    C’est drôle, car au moment où la buse pattue (teintes pâles en partie) devient plus rare, les buses blanches, supposées nordiques, sont bien représentées. Mais il s’agit peut-être de jeunes oiseaux quand même : le processus de mue est plus complexe qu’il n’y paraît et les vieilles buses chassent en forêt ou sur le Blogadupdup !
    J’aimerais bien un avis expert à ce sujet.
    En tout cas, ces buses, rapaces soi-disant bien connus, réservent encore des surprises. Il y a peu, la quasi totalité des observations de buses des steppes en France ont été annulées faute de preuve, et grâce à de nouveaux critères.
    Il se pourrait même que la buse féroce devienne l’espèce exotique la plus fréquente par ici… pas une bonne nouvelle : un signe des changements climatiques à l’œuvre ?

  7. j’ai la chance de pouvoir encore vous lire, seulement avec un demi oeil…………….
    je me déplace, dedans et dehors avec un fauteuil roulant.
    j’ai bon moral, les deux JJ passent un bel automne coloré.Mais il faudrait de la pluie.
    amitiés
    Jacqueline

  8. Lorsque j’ai regardé les photos des buses, je me suis exclamée : « Mon Dieu, qu’elles sont belles les photos et les buses, magnifiques, majestueuses, je n’ai jamais vu des « sujets », des « artistes » aussi somptueux, aussi impressionnants.
    Je suis admirative !
    Merci Bernard

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