Il y a quelques semaines, j’ai proposé sur ce blog de regarder en replay la vidéo de l’émission « La Grande Librairie » avec Sylvain Tesson.
J’avais été très très intrigué par le passage où il parle des anagrammes. Si vous regardez de nouveau la vidéo (voir ce lien), vous retrouverez l’échange entre Sylvain Tesson et François Busnel au minutage 1H17’25 ». Je pense qu’il est intéressant que vous alliez revoir ce passage, ça ne dure que quelques minutes.
Les mots ont-ils un sens caché ? Les anagrammes ont-ils le pouvoir de les dévoiler ? Jusqu’à présent, j’aurais dit non (pensant que les anagrammes ne sont – au même titre que les contrepèteries – qu’un exercice purement cérébral). Mais les propos de Sylvain Tesson qui parle de Jacques Perry-Salkow ont insinué un profond doute en moi.
Alors j’ai acheté le livre d’Etienne Klein et de Jacques Perry-Salkow qui s’appelle « Anagrammes renversantes » (paru en 2011) et j’ai été subjugué par les exemples donnés. Je vous en donne trois, j’en donnerai sans doute d’autres dans les commentaires :
– Albert Einstein : Rien n’est établi
– La vérité : Relative
– La gravitation universelle : Loi vitale régnant sur la vie
Et le plus étonnant, qui m’a énormément troublé :
– Marie-Antoinette d’Autriche : Reine, ta tête a dû choir matin
Un livre fabuleux qui interroge forcément !