La cabane aux oiseaux, 2021 (1)

Je vais mettre en ligne prochainement une série d’articles sur les oiseaux que j’observe depuis ma « cabane », un lieu où je nourris des rapaces régulièrement depuis plus de 40 ans (j’ai déjà écrit pas mal d’articles sur cette cabane, on peut les retrouver sur ce lien).

J’ai vécu ce printemps quelque chose d’extraordinaire, je n’avais jamais vu autant de milans sur le site. Disons même qu’en trois semaines j’ai vu autant de rapaces sur mon lieu de nourrissage qu’en plusieurs décennies. Entre le 25 mars et le 15 avril, c’était de la folie !

Les photos que j’ai faites à cette occasion et que je vous montrerai dans mes prochains articles ne peuvent pas traduire ce que j’ai vécu, elles ne sont qu’un pâle reflet de ce que j’aimerais montrer. Par contre, Philippe Parolini (Fifitoucourt pour les habitués de ce blog) est venu, l’espace d’une matinée, dans la cabane. Voici un petit bout de film qu’il a fait ce matin-là et qui vous donnera une idée de la chose.

Et voici la même scène, au ralenti !

Et bientôt, un article sur le milan noir.

17 réflexions au sujet de “La cabane aux oiseaux, 2021 (1)”

  1. Petite précision technique: sur la vidéo « vitesse normale » on a l’impression d’un accéléré dû au fait que la vitesse d’obturation est élevée (1/1500ème de seconde) et provoque un effet saccadé.
    Les plans d’origine sont tournés à 96 images par seconde et l’abondance des images intermédiaires gomme l’effet saccadé. L’intérêt d’une vitesse d’obturation élevée est de pouvoir tirer des images nettes des rushes… On peut ne pas être d’accord ! :wink:

    En attendant, Bernard nous offre l’occasion d’observer un ballet aérien exceptionnel. Si lui même confie qu’il n’avait jamais vu cela, inutile de spécifier que même les observateurs chevronnés ne peuvent dire que la même chose. Faire des images n’est pas le plus compliqué, il faut surtout savoir préparer le terrain. Arriver à un tel résultat c’est du grand art !
    Chapeau l’artiste et merci pour ce moment fabuleux ! :wub: :wub: :wub:

  2. La première vidéo montre à quelle vitesse tout cela se passe. Les milans sont des « chapardeurs », tous leurs gestes sont très rapides. Et cette vidéo montre aussi la difficulté qu’éprouve le photographe (que j’essaie d’être) pour saisir telle ou telle attitude à l’instant T, car tout va vite, très très vite.
    La deuxième vidéo, au ralenti, est extraordinaire, je ne me lasse pas de la regarder. Tout prend une autre dimension, les mouvement apparaissent dans toutes leurs nuances et leur précision. J’adore !

  3. c’est vraiment magnifique, c’est tout ce qui se passe chaque matin chez nous et environ 30 milans noirs viennent manger les 800 gr de langue de boeuf coupée en petites lanières.
    en ce moment les femelles couvent encore.
    et sur la fenêtre les moineaux nouveaux nés sont affamés, mais nous n’avons pas encore vu les bébés mésanges.
    à midi nous étions à St-Gingolph suisse, il y avait beaucoup d’hirondelles et c’était un plaisir de les voir prendre de la terre et d’aller la mouiller dans le lac. On les voyait bien construire
    leurs nids sous l’avant-toit du bâtiment de la gare.
    dans mon village il y a longtemps qu’il n’y a plus d’hirondelles

  4. Malheureusement, je n’ai jamais réussi à charger la deuxième vidéo. C’est très frustant. Pour la première cela a été long. J’arrive rarement à voir des vidéos sur Viméo. Elles doivent être plus lourdes que les vidéos sur Youtube (?).

  5. Merci Bernard.
    Je ne suis pourtant plus sur le réseau filaire puisqu’on a maintenant une box 4G et beaucoup plus de débit qu’avant. Mais visiblement, cela ne suffit pas. Je vais réessayer …

  6. Bernard, tu disais l’autre fois que tu avais assisté à un lâcher de gypaète dans les Baronnies. C’était l’an dernier ?
    Si oui, un de ces gypaètes avait été baptisé Angèle.
    Ce gypaète vient de trouver la mort en se faisant percuter par une pâle d’éolienne aux Pays-Bas. :sad: :angry:
    Sinon toujours pas vu la vidéo au ralenti.

  7. Pour la vidéo au ralenti, faut que je voie avec Fifi, je ne sais pas faire.
    Pour le lâcher de jeune gypaète, nourri artificiellement dans une falaise des Baronnies, c’était le 20 mai 2017.

  8. Donc, ce n’était pas l’an dernier. Pauvre Angèle, c’est bête de finir haché par une pâle d’éolienne :sad:
    Quelle idée aussi d’aller traîner aux Pays-Bas, un pays si bas justement alors que toutes les Alpes étaient à sa portée.

  9. Pour la deuxième année de suite, les oeufs du balbuzard américain que j’ai l’habitude de suivre sont piratés par un corbeau (mais les oeufs n’étaient pas viables, la femelle balbu venant très peu souvent sur le nid) :

  10. c’est bien triste cette vidéo, j’imagine la détresse du rapace, un peu comme la tristesse d’une future maman qui vient de faire une fausse-couche

  11. Cela fait quatre ans qu’aucune naissance n’a lieu sur ce nid. L’an passé, le mâle ne venait pas alimenter la femelle, elle était obligée d’aller elle-même pêcher et laissait pendant ce temps-là le nid vide, sans surveillance, pour le plus grand bonheur des corbeaux du coin. C’était à peu près le même scénario que cette année.
    A noter qu’il s’agit peut-être d’un jeune couple et – Christophe pourrait en dire plus sur le sujet – la plupart des premières nidifications des jeunes rapaces sont vouées à l’échec.

  12. pour Etincelle tu vas sur you tube et tu tape le repas des milanos sénégalos vaudois et tu devrais trouver la vidéo de Jehan de suisse muller qui est presque pareille à la vidéo que n’arrive pas à visionner.

  13. je voulais écrire la vidéo que tu n’arrives pas à visionner, bonne chance, chez nous c’est de vrai, tous les matins, et la chatte regarde par la fenêtre et on la voit crisser des dents…………je crois bien qu’elle aimerait bien goûter de la « viande milanaise »

  14. Au sujet de la reproduction de ce couple sur un parking, je ne peux apporter aucune certitude.
    Ma petite expérience ornithologique, quelques minutes d’observations sur plusieurs années et sur cette webcam montrent un échec de reproduction devenu habituel.
    Alors quelques remarques :
    1. Oui Bernard a raison, les premières installations/reproductions sont sensibles et souvent avortées. Et en cas d’échec, on peut être dans un schéma récurrent : pas le même couple, oiseaux inexpérimentés, et puis ne pas sous-estimer tout de même un biotope… peu naturel.
    2. l’état de la population des balbuzards dans le secteur est un facteur déterminant. Le fait que ces oiseaux s’installent là m’incite à penser qu’ils n’ont pas le choix. Cela incite à penser deux extrêmes : la population est très forte et les oiseaux qui en sont issus se reportent sur un biotope de second voire pire pour le choix, ou bien elle est faible et les ressources le sont aussi, que ce soit pour les sites de nidification (forte urbanisation ? Plaine infinie sans arbres ?), ou la ressource en proie (peu de cours d’eau, de lacs ou de poissons, etc.).
    3. c’est les deux à la fois !
    Il serait utile de trouver des informations à l’appui de mes élucubrations. Pas le temps, désolé. Mais mes remarques sont aussi influencées par la situation française du balbuzard : rare nicheur ou localisé, espèce ubiquiste, faible connaissance de la situation hors Europe.
    Pour les parkings… ça se porte bien non ?
    :smile:

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: