Cuisiner est un art de vivre. Mais je suis plutôt partisan des plats très simples. Par exemple, des pommes de terre à la peau (mais une très bonne variété sortant du jardin) avec juste un peu de pain (mais du vrai !), du beurre et du gros sel non raffiné, le tout accompagné d’une vraie salade verte (avec évidemment une vraie sauce), c’est délicieux !
Même si je n’ai pas de compétence en la matière, j’aimerais tout de même faire une série d’articles sur l’art culinaire. Mais je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre et sous quelle forme je vais rédiger les articles.
Alors, pour ce premier article, je vous propose, en introduction à ma série, de discuter de cette phrase (sans doute un peu trop affirmative mais c’est juste pour provoquer la discussion) :
« Dans la cuisine, le plus important ce n’est pas la recette, mais la qualité des produits ».
Mois : mars 2019
Le retour du torcol (2)
Hou la la, Dupdup a peut-être de la suite dans les idées, mais il n’a pas l’esprit très vif. Pas du tout même ! Car cela fait six ans que je vous ai annoncé la suite de mon premier article sur le torcol en vous la promettant pour « dans quelques mois ». Et ce ne sont pas les mois qui sont passés, mais les années ! Dur dur de vieillir hein ?
Retrouvailles donc avec cet oiseau étonnant. Mais avant de continuer, je vous propose de relire le premier article que j’ai écrit en 2013 (en cliquant ici), car ça vous situera le cadre et la manière dont j’ai réalisé les images de cet oiseau au plumage si particulier.
Le nœud du problème
C’est quoi un prêtre ? Un homme de chair ou un homme de marbre ?
Dans « La faute de l’abbé Mouret » de Zola que je viens de relire, je suis tombé sur une description étonnante d’un prêtre. Je vous donne quelques extraits :
« Longtemps, aux heures de recueillement, lorsque la méditation le prosternait, il avait rêvé un désert d’ermite, quelque trou dans une montagne, où rien de la vie, ni être, ni plante, ni eau, ne le viendrait distraire de la contemplation de Dieu. C’était un élan d’amour pur, une horreur de la sensation physique… Et que les biens de la terre lui semblaient méprisables !… Il fermait la porte de ses sens, cherchait à s’affranchir des nécessités du corps, n’était plus qu’une âme ravie par la contemplation. … Il n’envisageait que les biens célestes, ne pouvant comprendre qu’on mît en balance une éternité de félicité avec quelques heures d’une joie périssable… Il était parfait, dès le premier agenouillement, sans lutte, sans secousse, comme foudroyé par la grâce, dans l’oubli absolu de sa chair… Il se souvenait d’avoir entendu parler de la tentation comme d’une torture abominable qui éprouve les plus saints. Lui, souriait… On avait tué l’homme en lui, il le sentait, il était heureux de se savoir à part, créature châtrée, déviée, marquée de la tonsure ainsi qu’une brebis du seigneur ».
Evidemment la suite de ce roman célèbre sera celle que l’on connaît : la chair sera plus forte que la raison et le prêtre connaîtra les joies de l’amour terrestre et deviendra même le père d’un enfant. Pouvait-il en être autrement ?
Dans un discours très ambigu du 24 février dernier (mais plutôt bien médiatisé), le Pape a déclaré « Derrière la pédophilie, il y a Satan ». Ouais, bof !
En tous les cas, c’est ce que la Presse a retenu et il semble qu’effectivement il n’a pas dit grand chose d’autre.
Parmi les sujets éludés par le Pape, il y a notamment le refus obstiné de l’Église d’autoriser ses prêtres à mener une vie sexuelle normale.
« Le » problème !
Refuser la normalité incite forcément à l’anormalité. Par définition me semble-t-il.
Que dire des prêtres tiraillés par plein d’envies légitimes et desquels on exige qu’ils se fassent un nœud en permanence, non pas une heure, un jour, des semaines, des mois … mais des dizaines d’années ? N’importe qui, normalement constitué, deviendrait dingue au bout de quelques … (jours ? semaines ? mois ? années ? … Je vous laisse le choix de la durée !). Ou finirait alors par chercher des chemins de traverse. Et certains enfants ne le savent malheureusement que trop !
Evidemment, il est assez logique que l’Eglise en reste à sa position dogmatique officielle. Il faudrait vraiment être naïf pour penser que ce Pape-là aurait pu avoir une action différente de celle de ses prédécesseurs, il n’est bien évidemment que le représentant d’une institution à jamais figée. Les débats qui traversent la société civile aujourd’hui ne peuvent avoir prise sur des règles datant de près d’un millénaire.
Mais si je suis scandalisé, ce n’est pas par cette position de l’Église, mais par le fait qu’aucun grand journal de notre pays n’ait saisit cette occasion de scandales sexuels dans l’Église pour aborder enfin ce sujet tabou : LE CÉLIBAT DES PRÊTRES.
C’est quand même le principal élément du problème, non ?
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Helium Horse Fly (4)
Dixième année d’existence pour Helium Horse Fly qui poursuit son petit bonhomme de chemin. Pour ce nouvel article consacré à cette formation qui est au carrefour de nombreuses influences musicales, on retrouve les quatre musiciens habituels : Marie Billy (voix), Stéphane Dupont (guitare, composition), Dimitri Iannello (basse) et Gil Chevigné (batterie).
Ce groupe belge vient de sortir son 4ème album : Hollowed.
La sortie de ce disque (à la pochette toujours aussi surréaliste) a été saluée par la presse internationale et a fait l’objet de nombreux articles.
Avec Shelter, on commence par quelque chose de très soft, avec juste Marie et Stéphane, histoire de rentrer progressivement dans l’univers musical intimiste de HHF.
La plupart des autres morceaux de l’album ont fait l’objet d’un enregistrement vidéo filmé live à Blend Studio :
Le disque, qui est disponible sur supports CD, vinyle et digital, peut aussi être écouté sur les sites de streaming habituels (Bandcamp, Spotify, iTunes, Google Play Music, Youtube, …).
En préparant cet article, je tombe sur une autre vidéo que je trouve très originale car sur ce morceau de HHF (Lamento of a dinosaur), seul Gil (le batteur) est filmé.
Bonne écoute !
Le petit pont des bêtes
Le piégeage photo et les webcams permettent d’aller à la découverte du monde sauvage sans causer de dérangement. Et ils sont souvent à l’origine de bien belles surprises. Car on découvre parfois a posteriori, en regardant les images, un animal qu’on ne savait pas présent sur son territoire.
C’est pourquoi j’ai beaucoup aimé sur youtube cette vidéo de Jean Chevallier qui nous montre toute une série de belles observations faites au cours de l’année 2018.
https://www.youtube.com/watch?v=TAl368PWVmw&t=100s
Incroyable cette diversité d’observations, non ?
Jean Chevallier s’attendait-il à tout cela ? Sans doute que non …
L’Ouette d’Egypte, pour ou contre ?
Finalement, les espèces invasives, ça ne me dérange pas plus que ça ! J’ose même dire « Bien au contraire » (quitte à choquer un peu mes amis naturalistes) !
Le mois dernier, alors que j’étais dans le jardin de mes parents, huit ouettes (pas facile à prononcer hein !) sont passées pile-plume juste au-dessus de ma tête. Elles volaient tellement bas qu’elles ont frôlé le faîte du toit.
Je me suis habitué à voir cette espèce qui se reproduit maintenant tous les ans sur ma commune (au moins deux couples) et le fait d’avoir la possibilité d’observer souvent un tel oiseau me plaît plutôt bien.
Petit rappel bref sur l’histoire de cet oiseau : il s’agit d’une espèce naturellement présente en Afrique du Sud et dans la vallée du Nil et qui était considérée comme « oiseau sacré » dans l’Egypte antique. Ce n’est pas tout à fait une oie, elle appartient à une famille intermédiaire entre les oies et les tadornes et c’est la seule représentante d’une famille dont tous les autres membres sont des espèces aujourd’hui éteintes. Elle a été introduite dans plusieurs parcs zoologiques (Angleterre, Pays-Bas et Allemagne). Plusieurs se sont échappées de captivité (a priori surtout dans le sud-est de l’Angleterre) et se sont mises à se reproduire dans la nature, dès le 19ème siècle. Mais c’est à partir de la fin des années 1980 que l’explosion des populations a été fulgurante.
Il semblerait qu’elles soient maintenant une centaine de milliers.
Pour notre plus grand plaisir ou non ?
Une espèce invasive enrichit-elle notre biodiversité ou non ?