Reprenons le cours normal de ce blog avec le sourire.
Je suis allé il y a quelques jours dans une jardinerie de Besançon. J’ai discuté un peu avec le vendeur. Il n’arrêtait pas de dire toutes les deux phrases « au jour d’aujourd’hui ». Sans se douter qu’il faisait un double pléonasme. Car le mot « aujourd’hui » lui-même n’aurait jamais dû exister, il est déjà à lui tout seul un pléonasme. Le mot « hui » signifie en effet « ce jour ». « Aujourd’hui » veut donc dire « au jour de ce jour ».
L’expression « au jour d’aujourd’hui » que l’on entend maintenant très souvent, et qui est employée à tire-larigot par mon vendeur mais aussi par d’autres personnes qui n’ont rien de spécial à dire, signifie donc « au jour du jour de ce jour ».
Mais comme le ridicule ne tue pas, mon vendeur en question est reparti persuadé d’avoir marqué un point auprès d’un client.
Vous en connaissez, vous, d’autres mots ou expressions « à la con » ?
Au jour du jour d’aujourd’hui, les mecs causent de ouf ! Laisse béton, mon frère, tous des bouffons ! :w00t:
Tu as raison …
« Au jour d’aujourd’hui » est une expression complètement idiote … Qu’il m’est déjà arrivé d’employer (Oh ! La vilaine ! Promis, je ne le ferai plus).
Je ne sais pas si c’est une expression nouvelle car il me semble bien que ma grand-mère l’utilisait déjà (?), c’est à dire au millénaire dernier quand même :biggrin:
Une expression très en vogue il y a quelques temps que je trouvais particulièrement débile (les inconnus l’ont volontairement beaucoup utilisée dans un de leur sketch) :
« j’te dis pas », avant justement de tout dire :silly:
moi ce que je n’aime pas entendre c’est « moi personnellement »
18 lettres , alors que 2 pour « je ».
D’accord avec Jacqueline pour arrêter l’inflation, et il faut aussi proscrire le moi-je !
J’ajoute quelques expressions qui me paraissent stupides :
– oui oui non non… Pourquoi débuter une réponse par un tel non-sens ?
– Je dis ça, je dis rien… Pourquoi parler ?
– Une voie de chemin de fer. Pléonasme : on dit voie ferrée ou chemin de fer.
C’est juste pour alimenter la discussion, je dis ça, je dis rien.
@ Jacqueline (juste pour te taquiner) :
« moi ce que je … » A ta place, dans ta phrase, j’aurais enlevé le « moi »
Enfin c’est ce que personnellement je pense quant à moi …
:whistle: :w00t:
Savez-vous que le Pléonasme est une rivière arrosant la bourgade de Redondes où je vous conseille vivement, si vous passez dans les environs, de faire une pause pour vous arrêter avant de repartir ?
Le Relais de l’Etape, 200 m à droite. C’est l’indication que nous signalait le panneau au bord du chemin de la route qui nous ramenait au bercail de la maison. Il s’agissait certainement d’un restaurant pour manger. N’ayant pas encore déjeuné notre repas de midi, nous bifurquâmes en changeant de direction pour entrer sur le parking de stationnement devant l’auberge de la gargote. A l’entrée de la porte, sur le carreau de la vitre, était présenté un menu alléchant qui nous tenta. Nous franchîmes le pas en entrant pour pénétrer à l’intérieur. La maîtresse des lieux de céans nous accueillit en nous saluant pour nous dire bonjour. Nous répondîmes en lui disant « Bonjour ! » pour la saluer. Elle nous proposa de nous asseoir pour ne pas rester debout et nous acceptâmes en lui disant que nous étions d’accord. En nous apportant les menus, Adalbaude nous proposa une boisson apéritive pour nous ouvrir l’appétit. Nous commandâmes deux Grouillades à la Palsambleu, le cocktail local du coin. Quand nos boissons, servies dans des verres à boire, furent posées sur la table, la patronne nous demanda si nous avions fait notre choix en décidant de ce que nous souhaitions déguster comme nourriture à manger. Nous étions tentés par le menu du terroir d’ici et lui fîmes savoir en le lui disant. L’entrée pour commencer nous fut servie sur une petite planche en bois d’arbre, elle consistait en un assortiment de charcuteries de porc : pâté de terrine, tranche de cuisse de jambon et tripes d’andouille accompagnées de pain fermier à la farine campagnarde. Le tout arrosé d’un verre de Saint Dougras, grand cru de vin cuit. Nous nous régalâmes en trouvant cela fort bon. Nous fûmes appelés à collaborer ensuite à l’élaboration du plat de résistance. Sur la carte du menu, celui-ci était intitulé : « Surprise du Chef ». Suivant la tradition folklorique de la région, nous plumâmes une poule vivante en lui arrachant un à un ses appendices tégumentaires. Pendant que la volaille cuisait à l’eau froide pour préserver la fraîcheur de sa chair, nous épluchâmes les pommes de terre qui entraient dans la composition du gratin de tubercules parmentières. Il faisait déjà presque noir alors que la nuit tombait et nous finissions de terminer notre sorbet glacé mycicole aux champignons des bois de la forêt. Souhaitant rester sur place pour ne pas rentrer tout de suite, nous demandâmes aux sympathiques restaurateurs chez qui nous avions passé l’après-midi à manger solidement et à boire liquidement de nous indiquer une bonne adresse pour passer la nuit en dormant dans un lit. Ainsi, après avoir payé ce que nous leur devions pour régler l’addition, nous quittâmes nos hôtes en partant de chez eux pour aller goûter un sommeil réparateur qui nous remettrait en forme à l’hôtellerie de l’Auberge Rouge.
bravo Gaston, superbe texte, j’ai bien apprécié. Je trouve que ce serait une excellente épreuve de dictée. Nos enseignants ornithologues ou jardiniers, vous en pensez quoi.
@ Bernard, autant pour moi, tu as raison, je n’aurais pas du employer le « moi »
on ne pense jamais à tout.
:tongue:
Drôle et étonnant ce texte de Gaston et puis un survol de son blog donne bien envie de s’y plonger : les redondances passent et c’est compréhensible, contrairement à la novlangue qui envahit le champ politique ou professionnel. En plus ça nous fait sourire dans un cas et nous afflige dans l’autre.
Vive le pléonasme ! Réhabilitons les lapalissades ! Gloire au truisme et à la tautologie !
bonsoir Christophe.
Il y a encore une « expression » qui m’énerve, c’est quand j’entends des personnes, et mêmes des présentateurs TV dire « il y a 3 mois en arrière »
bonne soirée
oh, je ne sais plus écrire le français correctement, enlevez le « s » de même.
Jacqueline : ne pas s’énerver, ne rien enlever, j’adore la simplicité, la (votre) spontanéité, et les erreurs. Celles des autres permettent d’accepter les siennes.
Et on a beau enlever les « s », il faut en rajouter ailleur.
Merci Jacqueline et merci Christophe.
Je ne saurais taire la joie que me procurent vos commentaires.
Et merci Bernard d’avoir permis que je m’exprime sur votre blogue.
Gaston T.
merci Christophe…….tu vois je n’ai pas changé, juste des douleurs en plus et depuis que je connais ce blog 4 arrières petits-enfants, 4 ans et quelques mois pour la première arrière, ensuite 2 ans et quelques mois pour le seul garçon, 3 mois pour la seconde arrière, et 13 jours pour la 3ème arrière. Et cela va continuer en octobre………..
bon après-midi les amis.
(Moi, personnellement :biggrin: ), je m’associe à Jacqueline et Christophe pour féliciter Gaston pour son texte pléonasmatique (euh ! ça existe ce mot là ? :dizzy: ).
Quand même une ou deux remarques mais attention sans mauvais esprit …
Je ne crois pas que « passer la nuit en dormant dans un lit » soit un pléonasme.
Parce qu’on peut passer la nuit à tout autre chose qu’à dormir.
Et on peut aussi passer la nuit à dormir mais ailleurs que dans un lit.
Je pense évidemment à passer la nuit en bivouac sous les étoiles (on dort un peu et on passe aussi pas mal de temps à regarder les étoiles, j’adore) mais je suis sûre que le Dupdup aura imaginé plein d’autres choses plus croustillantes tel que je le connais :w00t:
Deuxième remarque …
Je ne suis pas d’accord avec Gaston au sujet de la poule.
Il me semble que pour la saveur de la chair, il vaut mieux la mettre dans l’eau bouillante.
Par contre, si on veut privilégier le bouillon, il vaut mieux la mettre à l’eau froide.
Mais même si on la met dans l’eau froide, elle est bien bonne (c’est ce que je fais)
Et ensuite, avec le bouillon et des petites pâtes, on fait une soupe sans oublier champoro (je ne suis pas sûre de l’orthographe).
Pour revenir au sujet de l’article, à savoir les expressions « à la con ».
Pour l’instant, toutes celles proposées sont des pléonasmes.
Mais il doit bien exister des expressions « à la con » qui ne sont pas des pléonasmes.
Creusons nous un peu les méninges :whistle:
Et pis d’abord, « à la con », ce ne serait pas une expression « à la con » ? :devil:
Tiens à propos de poules … Hier matin j’ai tué deux coqs qui foutaient le bordel dans le poulailler (ils chantaient toutes les 10 secondes dès 3H du mat). Comme j’ai des poules naines et qu’il y a au maximum 1kg de chair, on a constaté que ça devenait trop sec si on les faisait en poulet rôti. Alors on a pris l’habitude de les faire en « poules au pot ». Habituellement, on fait cette recette avec des vieilles poules et des vieux coqs mais avec des jeunes coqs je peux vous dire que c’est divin. Rien à voir avec le sujet qui nous concerne mais comme vous en avez parlé ci-dessus …
Tiens justement, l’expression « poules » ou « vaches » n’est-elle pas usurpée ? Jusqu’à présent, dans la langue française, le masculin l’emporte sur le féminin (ce qui, je vous l’accorde, sujet à discussion). Il suffit qu’il y ait un seul homme quelque part pour qu’on mette tout au masculin … sauf pour les poules et les vaches. On dit « élever des poules » même s’il y a un coq dans le tas, on dit « un troupeau de vaches » même s’il y a au beau milieu un taureau. Et ça se complique après leur mort car on achète de la viande de boeuf alors que bien souvent c’est de la vache.
Merci EtiNcelle,
Pour le pléonasme qui, vous avez raison, n’en est pas un, je corrigerais en écrivant : » goûter au repos nocturne dans un lit en se glissant entre les draps pour tomber dans les bras de Morphée sans autre préambule »
Une expression qui m’écorche les oreilles : « du jamais vu depuis… »
Salut les blogueurs et bienvenue à Gaston, c’est un nouveau chez Dupdup,
Alors des expressions à la con, mon cher Bernard, il y a les incontournables : « Descendre en bas » et « Monter en haut » !!!
Bonne soirée à tous :pouty:
Des cendres en haut, mon thé en bas.
En général, la cheminée est dans la cuisine ou le séjour d’une une maison.
Chez le Dupdup, c’est pas comme partout, la cheminée est dans la chambre à l’étage :silly:
Comme expression à la con, je propose au top du classement des expression qui m’agacent: « ça coute un bras »
oups! expressions au pluriel, bien sûr.
Bonjour Maîvon, ta faute d’accord, tu sais, personnellement à moi,
ça me faisait une belle jambe….
Coucou Maïvon,
Si tu avais vu le film 127 heures de Danny Boyle (je ne l’ai pas vu mais je sais ce qu’il raconte), peut-être ne dirais-tu plus que l’expression « ça coûte un bras » est une expression à la con ?
On voit là que certaines situations peuvent effectivement vous coûter un bras.
Je précise que ce qsui est raconté dans le film est une histoire vécue.
Mais OK, je comprends, cette expression est utilisée à tort et à travers. :angry:
J’ai entendu quelqu’un dans le village dire il n’y a pas longtemps « ça me fait une belle jambe » alors qu’il est plein de varices!
Dans le genre expression à la con, celle-ci fait débat : « au temps pour moi » ou « autant pour moi ». Et vous comment l’écrivez vous ?
Dans l’ancienne province autonome du Tempur (aujourd’hui rebaptisée Epedab) qui était la seule enclave sous domination française en Inde Orientale, le rajah avait pris cette expression pour devise, il l’écrivait modestement : « Au Tempur : moi ! »
le nouvel Emir d’Arabie Saoudite, lui dit : » OTAN pour moi » .
« OTAN t’accule » lui a répondu la pieuvre !
J’écrivais « autant pour moi » mais en recherchant sur le net, je vois que je faisais erreur.
Il faut écrire « Au temps pour moi ».
Sauf si on a servi 3 bières à votre voisin que que vous voulez la même chose
Je pensais que « autant pour moi » était une simplification de » il faut regarder la poutre dans son oeil avant de chercher la paille dans l’oeil du voisin »
Mais je n’ai pas pris la peine de chercher sur internet, j’ai d’autres chats à fouetter…
Pauvres matoux
Un pléonasme entendu souvent : « mon collègue de travail … »
Moi, même un collègue tout simplement, je ne sais plus ce que ça veut dire ! :tongue:
Quand je travaillais j’avais un collègue qui savait toujours tout mieux que les autres, en bref, pénible à supporter, mais on faisait avec, on avait pas le choix.
Mais maintenant je vois des gens qui supportent (affirment-ils)une équipe entière de 11 mecs !Ça c’est du lourd (comme disait Abd al Malik)! Ils les supportent en hurlant, ils doivent être vraiment pénibles ! Mais sans doute font ils avec, ils n’ont pas le choix si c’est l’équipe de leur ville….. :devil:
Il y a aussi « je touche du bois », »quelque part », « j’avoue », « j’ai envie de dire », « pour ma part »…Peut-être que ce qui est énervant, c’est la répétition…
C’est vrai que dire « je touche du bois » est vraiment idiot.
Mais pour ma part , j’avoue qu’il m’arrive de le faire.
Quelque part , je dois être un peu (j’ai envie de dire beaucoup) idiote.
Je remplace « je touche du bois » par « je touche du singe » en pinçant mon interlocuteur. Ce qui est vraiment « con »…
… mais on ne se refait pas ! :tongue:
Pour ce qui concerne « au temps pour moi », « autant pour moi « est, parait-il, aussi acceptable ! Tout dépend des circonstances et ce que l’on veut dire !
Dans la première expression, il s’agit d’une référence à l’armée et ce que l’on dit quand on marche au pas et qu’on perd le rythme. En d’autres termes, « désolé les copains, je me suis planté! » ( C’est pas moi qui l’ai dit mais un certain Mr Pivot qui savait si bien apostropher les gens… )
Dans la seconde, il s’agit d’exprimer le fait que l’on veut dire la même chose que le petit camarade avec qui l’on discute. Ce n’est toujours pas moi qui le dit !
http://bescherelletamere.fr/autant-pour-moi-ou-au-temps-pour-moi/
De là à dire qu’il s’agit d’expression à la con… :whistle:
Bizarre tous ces experts….Dans le quotidien de mon ethnie (qui apparemment est exotique) on veut simplement dire : je t’ai critiqué ou je me suis moqué au sujet de ton comportement et voila qu’en fait, je fais pareil, et je le reconnais. Donc « autant pour moi » résume tout cela en 3 mots, ce qui est bien commode et plutôt sympa aussi.
Un gros wagon de pléonasmes, ça marche pour quelques expression « à la con » plutôt sympa en général. Disons sans grande conséquence.
J’en ai repéré une ce matin en faisant ma revue de presse (eh oui, pas de télé, aucune confiance dans la plupart des journalistes, alors je compare et je creuse).
On nous dit désormais souvent que certaines choses appartiennent à l’ancien monde, que c’est dépassé, etc. Et d’un coup je réalise qu’il s’agit de communication, donc forcément de manipulation, donc de puissance, donc de de profit, donc de néolibéralisme (plus très néo d’ailleurs, je pense qu’on en reparlera, il s’agit en fait d’autre chose).
Alors coup de gueule : ceux qui stigmatisent ceux de l’ancien monde sont ceux qui voudraient poursuivre l’anéantissement de la planète parce que cela leur profite directement. Après avoir ruiné la nature, le sous-sol, ses ressources, il s’agit de poursuivre encore plus, sans vergogne.
L’ancien monde est mort : c’est notre planète !
Voilà le programme, on vous propose de sauter dans le vide.
C’est pire qu’une expression à la con, c’est une expression criminelle.
Parole de vieux con.
Notre nouveau monde est potentiellement ancien car il porte en lui les germes de sa propre destruction. :angry:
« se projeter dans l’après »
Un beau pléonasme dans l’un des titres du Monde de ce matin :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/08/29/pour-sa-rentree-emmanuel-macron-se-projette-deja-dans-l-apres_6050276_823448.html
Je ne sais pas si c’est un pléonasme ?
Se projeter, ce n’est pas forcément dans l’après.
Cela peut être dans le mur par exemple.
Bon OK, je crois que actuellement pour nous, le mur et l’après, c’est la même chose :whistle: :angry:
Anagrammes de Jacques Perry-Salkow…
L’ascenseur social -> Rouillé, sans accès
Le front national -> L’entonnoir fatal
Ce n’est pas une expression à la con, mais un mot fabuleux: carabistouille. En chechant sur le net pour savoir si ce mot fort utilisé en belgique était français, quelle ne fut pas ma surprise, après l’avoir tapé dans « image », de tomber sur des photos de Macron! :w00t: :w00t: :w00t:
Saperlipopette !
L’expression qui m’agace pour le moment c’est « pas de souci » à toutes les sauces.
Quels soucis ?
Des sous si !
» … Sans oublier les jarnicotons,
Les scrogneugneus et les bigre’ et les bougre’,
Les saperlott’s, les cré nom de nom,
Les peste, et pouah, diantre, fichtre et foutre … »
Et une que l’on entend à tout bout de champ (😄), le fameux «J’ai envie de dire »; quand je l’entends, j’ai envie de dire (mais je ne le dis pas, moi): « P…, arrête d’avoir envie, puisque tu es en train de le dire! ». Ça, c’est vraiment la dernière expression à la con des gens qui s’écoutent.
Ouais, et j’ai envie de dire que tu as raison !
Le pire des expressions à la con, c’est « moi personnellement je pense … »
Moi, personnellement tout seul, je n’ai rien envie de dire. C’est mon avis et je le partage…
Expressions à la con, question à la con…
Comme vous certaines phrases ou expressions m’agacent, m’énervent, et encore plus lorsque je les entends sorties de ma bouche. Honte sur moi.
Mais prendre la parole de façon maladroite ne devrait pas empêcher, moyennant quelques filtres, d’entendre le fond du message. Car entre une forme irréprochable mais un fond absent et une parole forte amoindrie par sa syntaxe…
Ok Hugo disait que la forme c’est le fond qui remonte à la surface. Je comprends l’idée et apprécie la formule mais pas question de laisser la place aux orateurs, aux communiquants et aux manipulateurs !
Alors, si l’expression à la con n’est pas suivie d’un lieu commun ou d’une bêtise sans nom, je suggère la mansuétude. Parce que c’est laisser la place aux réseaux sociaux, seul lieu d’expression non censuré, et surtout refuser la parole de l’autre.
Faute de quoi on a ce que l’on a : une élite qui écrase le reste. La populace.
Et je me situe plutôt dans le reste, en me faisant c’est vrai l’avocat du diable : je ne supporte pas certaines expressions, mais l’absence d’expression relative à bien des sujets me paraît plus grave.