J’aime beaucoup les feuilles qui tombent à l’automne.
Hier, en voyant une feuille morte collée sur ma terrasse au bas des escaliers je me suis dit que c’est quand même très beau cette petite chose insignifiante tombée de je ne sais quel arbre. Je ne sais pas si cette feuille a lu dans mes pensées mais avant d’être chassée par le vent elle m’a laissé un petit message en forme de coeur.
Evidemment il s’agit là d’une interprétation romantique de la réalité et toute personnelle, mais il ne m’en faut pas plus pour me donner la pêche ce matin. Cette journée commence bien ! Car j’aime les petits signes de cette nature-là !
Et vous, il y a aussi parfois des petits signes qui dynamisent votre journée ?
20 ans aujourd’hui que « la dame en noir », « la longue dame brune » est partie.
A l’occasion de cet anniversaire, Marianne sort un hors-série consacré à cette grande dame de la chanson française avec ce magnifique texte de Jean-François Kahn en présentation :
Elle tendait les mains. Les ouvrait, les déployait tels des éventails.
Comme pour offrir le cœur, le verbe, les tripes qu’elle paraissait s’être arrachées.
Voix mohair et soie aux lueurs de nuit boréale. Coulissante.
Tremblante juste comme un souffle d’air frais.
Un gouffre de mystère dont montaient d’envoûtants effluves.
Elle donnait l’impression d’écrire ce qu’elle chantait en le chantant, tant la sonorité faisait le sens, le portrait, l’infusait, l’imprégnait.
S’imposait comme le miroir du sens.
Boule de sentiments intériorisés, Barbara, noire chrysalide devenue
soudain papillon, anthracite porté à l’incandescence,
se projetait hors d’elle-même. Vers nous.
Extériorisait son intériorité. Et quelque chose, alors, se déclenchait.
Comme aurait dit Montaigne, « parce que c’était
elle et parce que c’était nous ». Parce que c’était elle et nous.
Pour ce petit week-end musical en compagnie de Barbara, deux versions différentes de la même chanson.
Par Barbara elle-même (avec une vidéo filmée comme on savait le faire dans les années 60, à savoir … avec une seule caméra !) …
… et par Gérard Depardieu (son disque consacré à Barbara est sans doute l’un des événement majeurs de l’année 2017 en matière de chanson française).
Corrida et chasse à courre, même combat !
Je déteste l’une, je hais l’autre.
Je les vomis toutes les deux.
Ce n’est pas trop dans mon habitude de dire ce genre de choses sur le blog mais quand ça déborde ça déborde !
Si la violence de notre société est omniprésente et sans doute très difficile à endiguer, il y a au moins ces deux violences-là qui seraient faciles, avec une simple loi, à éliminer. Alors, pourquoi ne pas enterrer à jamais ces deux hontes ?
Je me dis parfois qu’il y avait infiniment plus d’humanité chez nos ancêtres Cro-Magnon.
Pour toutes les plantes de la famille des solanacées, 2017 restera dans les annales. En effet, la récolte des tomates, piments, poivrons et aubergines fut en tous points exceptionnelle.
Aujourd’hui, dans ma nouvelle rubrique « la diversité des piments » entamée il y a deux mois, je voudrais vous parler de poivrons. Car vous savez sans doute que les poivrons sont des piments. Ce sont en fait des piments que l’on a adoucit au fil des sélections successives, jusqu’à éliminer totalement le principe actif qui donne la force aux piments : la capsaïcine. Et la sélection s’est faite aussi dans une autre direction : obtenir des fruits de plus en plus gros à la chair de plus en plus épaisse.
Les poivrons sont donc de gros piments qui ont été « assagis » d’une certaine manière. Et j’aime à rappeler ce petit texte, très imagé, de Jean-Luc Danneyrolles : « Le poivron, lui, va s’embourgeoiser, prendre du poids, de l’épaisseur, et même du ventre ! Peu à peu, par la volonté des jardiniers, des sélectionneurs, le poivron a perdu le caractère brûlant de ses ancêtres, tous certainement piments. Il est devenu un bon gros légume débonnaire. »
Mais s’il est vrai que l’on ne trouve sur les étals que des poivrons ventrus, de plus en plus gros, il existe aussi bien d’autres poivrons (c’est à dire complètement dépourvus du piquant des piments d’origine), qui ont gardé une certaine finesse et une allure plus racée que ces gros fruits ventripotents omniprésents.
Cet article, qui sera suivi par d’autres, est là pour
Pour faire patienter, en attendant les vautours de Rémuzat promis par Bernard, un peu de la flore de ce joli coin de la Drôme.
Ceux qui se rendent dans ce petit village de la Drôme profonde qu’est Rémuzat, le font avec la bonne intention de scruter le ciel, évidemment pour observer les vautours.
Dans l’idée de montrer une autre facette de cette localité que Bernard nous fait découvrir en regardant en l’air, je vais ici vous convier à regarder plutôt par terre.
Comme on le voit sur la carte ci-dessous, Rémuzat est cerné de falaises : celles du Plateau de St Laurent au nord-ouest et celles de la Tête du Mouret au sud-est. Pas étonnant que les vautours trouvent leur bonheur ici.
Laissons les vautours et penchons nous sur la flore de l’endroit.
En premier lieu sur celle du Plateau de St Laurent que
A chaque début d’hiver j’écris ce même type d’article destiné à ce que chacun raconte ce qu’il se passe autour de son poste de nourrissage pour oiseaux.
Les hivers se suivent et ne se ressemblent pas.
L’an passé, globalement très peu d’oiseaux à la mangeoire.
Cet hiver commence bien différemment. En quelques jours, l’affluence est telle que je me demande si les 250 kg de tournesol que j’ai achetés pourront suffire.
Bien sûr les trois espèces de mésanges habituelles sont là dès le premier jour : charbonnière …