C’est quoi l’Homme ?

Qu’est-ce qui différencie l’Homme de l’animal ?
Vaste question.
Je me rappelle d’un commentaire mis sur ce blog il y a très longtemps par Etincelle et qui citait un passage d’un livre d’Alexandre Poussin : « … le premier homme digne de ce nom est celui qui a fait fermenter sa boisson. »
Clin d’oeil humoristique sans doute mais finalement c’est une définition qui en vaut bien une autre, non ? Et en tant qu’amateur de bonnes bières c’est évidemment une phrase que j’apprécie beaucoup.
Et pour vous, qu’est-ce qui marque la différence avec nos frères animaux ?

Basta!

AUTRES JOURNAUX (1)
Cela fait au moins vingt ans que je n’ai pas regardé un journal télévisé. Et comme je n’ai jamais eu de radio à la maison de ma vie (si si ! … même s’il m’arrive de choper les infos sur France-Musique dans ma voiture), j’ai toujours eu tendance à privilégier la presse écrite. C’est un média qui me convient bien, en quelques minutes la lecture d’un article m’apporte beaucoup plus que les mêmes quelques minutes que j’aurais passées à regarder la télé ou écouter la radio. Et puis internet permet de comparer et confronter différentes sources d’information.
Mais tous les journaux généralistes appartiennent à des milliardaires ou a des grands groupes. Si vous ne me croyez pas, allez sur cette page, c’est édifiant ! Il va donc de soi qu’on a affaire forcément à une presse très tendancieuse. Car les milliardaires et les grands groupes sont, par définition, les tenants du libéralisme à tout crin. Le libre-échange, on sait ce que c’est, pour en avoir parlé en long en large et en travers dans les commentaires de ce blog. C’est ce truc qui détruit les emplois ici au nom de salaires à aligner sur ceux qui n’ont aucun droits sociaux à l’autre bout de la planète, qui détruit les économies locales des pays du Tiers-Monde. Et tout ça au nom de la libre circulation de produits de consommation, dont, pour la majorité d’entre eux, on n’a pas vraiment besoin ou que l’on sait produire nous-mêmes. Ce système qui détruit la planète et tire l’Humain vers les bas n’est jamais remis en cause par les grands journaux de notre pays. Jamais un article de fond sur le sujet. Quand on regarde le nom des propriétaires de journaux, on est bien obligé d’admettre que l’indépendance de la presse est une plaisanterie. Au moins quand on lit l’Huma on sait que c’est d’obédience communiste. D’une certaine façon, c’est plus clair et bien plus rassurant que ces semblants d’information qui ne font que reprendre tous en boucle et jusqu’à satiété les dépêches de l’AFP. Le travail d’investigation journalistique n’a plus beaucoup cours et on verra sans doute bientôt les journaux tirer leurs sources des réseaux sociaux.
Mais il existe des tas d’autres journaux, plus alternatifs, et qui nous parlent de choses qu’on ne lit pas ailleurs. Car, au-delà des petits problèmes de délinquance de nos hommes politiques et dont on nous rabâche les oreilles à longueur de journée (ça va on a compris la gravité de l’affaire Fillon, non ?, passons à autre chose), il a des tas d’autres sujets dans le monde dont on nous parle pas ou si peu.
Cette nouvelle rubrique va nous permettre d’explorer des voies d’informations différentes. Pour ce premier article je propose de vous faire découvrir cinq textes publiés dans Basta! qui est un journal que je lis beaucoup et que j’ai connu récemment grâce à Christophe. Vous allez voir, ce n’est pas du tout le genre d’articles habituels (il suffit d’aller cliquer sur le titre des articles pour y accéder). Et ce sont en général des articles qui mettent en valeur des expériences faites ça et là dans le monde ou qui dénoncent des atteintes dont sont victimes certaines populations ou catégories de populations.

A vous de vous faire une idée sur Basta!

Post-Scriptum. Bon je sais, cela n’a rien à voir avec cet article, mais par association d’idées, le nom de ce journal me fait forcément penser à Et basta !, l’album incroyable que Léo Ferré a sorti en 1979 et qui m’a énormément marqué, tant je l’ai écouté. 39 minutes de texte que je connaissais presque par coeur et qui me reviendrait sans doute assez vite si je prenais la peine de me replonger dedans.

Et, en recherchant sur Youtube, une version écourtée de Et Basta ! dans les archives de l’INA. Quelle époque où ce genre de chose était possible !

https://www.youtube.com/watch?v=7KvfhOuaLkY

Je ne résiste pas au plaisir de mettre par écrit quelques vers de ce texte :

Ton corps est comme un vase clos
J’y pressens parfois une jarre
Comme engloutie au fond des eaux
Et qui attend des nageurs rares
Tes bijoux ton blé ton vouloir
Le plan de tes folles prairies
Mon squale qui viendra te voir
Du fond de moi si tu l’en pries

Wayne Shorter (1)

Pas le temps de mettre de nouvel article. Alors, pour passer un petit week-end en musique, juste deux vidéos de concerts donnés assez récemment par Wayne Shorter, aujourd’hui âge de 84 ans (la musique ça conserve hein !).

Ces deux vidéos ne sont qu’une première immersion dans le monde musical de ce grand saxophoniste. Il devrait y avoir ultérieurement un article un peu plus élaboré sur cet artiste.

Humour

L’article que je comptais mettre en ligne ce matin n’est pas encore écrit. Alors, en attendant, juste un petit texte drôle que j’avais reçu par mail il y a quelques mois et qui m’avait bien fait rire.

J’ai appelé un vieux copain pour savoir comment il allait.
Il m’a dit qu’il travaillait sur « un traitement aqua-thermique des céramiques, de l’aluminium et de l’acier dans un environnement contraignant ».
J’ai été très impressionné.
Mais en y réfléchissant, j’ai compris qu’il faisait la vaisselle à l’eau chaude … sous le contrôle de sa femme !

Les oiseaux du printemps 2017

Cette image faite la semaine dernière en mer du Nord est plutôt pédagogique : l’étourneau sansonnet du milieu est encore en plumage d’hiver alors que ses deux compagnons ont déjà revêtu leur costume de printemps, signe que la saison de reproduction est bien là.

Et cette photo n’est évidemment qu’un prétexte pour qu’on parle sur ce blog de la saison de nidification 2017, en espérant qu’un bon crû va succéder au printemps dernier qui était catastrophique en raison d’une pluviométrie exceptionnelle.

Alors, ça donne quoi chez vous les oiseaux ce printemps ?