Un article proposé par Etincelle.
Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, voici un nouvel atelier d’écriture.
Les dix mots à employer sont ceux-ci :
Ascendant – arrivée – nuage – pulvériser – étroit – paroxysme – déroutante – capable – réellement – meilleur
Amusez-vous bien …
Une contrainte que je me suis donnée : les mots dans l’ordre exact et avec une seule phrase.
« Avec ce vent ascendant, mon arrivée dans le nuage m’a permis de pulvériser le record du monde de l’ascension en montgolfière, mon plan de manoeuvre fut très étroit mais finalement, étant au paroxysme de ma forme, ma victoire fut déroutante et cela prouve que je suis capable d’être réellement le meilleur. »
En effet, tu es bien le meilleur … pour les ateliers d’écriture !
Bravo, belle performance
Le beau parleur :
On ne pourrait trouver meilleur orateur que cet homme. Il est réellement capable de prendre l’ascendant sur n’importe quelle assemblée avec sa logique déroutante et le nuage d’enfumage qu’il déverse dans la salle par ses paroles percutantes. Peu de temps après son arrivée sur l’estrade, un étroit d’esprit a tenté de le mettre en difficulté mais le beau parleur a réussi, dans un paroxysme de lyrisme à pulvériser l’imprudent qui n’a plus eu qu’à baisser honteusement la tête.
Etincelle, toi qui nous a souvent décrit la manière de choisir tes mots, quelle a été la manière cette fois-ci ?
Ce matin, l’arrivée de mon ascendant fut quelque peu déroutante. Au sortir de l’étroit chemin entre la grange et la maison apparut tout d’abord un sérieux nuage bien compact comme si quelqu’un était en train de pulvériser du talc : un nuage blanc, poudreux et parfumé. Pourtant au meilleur de ma forme, je fus simplement capable de crier : « Mais que se passe-t-il ? »
J’entendis alors la voix de l’ancien : « Attention, invasion d’insectes, protège-toi, protège-toi !
– Mais Papa, quand bien même nous serions envahis par des hordes d’insectes mal intentionnés, crois-tu réellement que les saupoudrer de talc nous serait de quelque utilité ?
– Ce n’est pas du talc, c’est un savant mélange insecticide de ma confection. Ferme tes fenêtres, calfeutre tes portes, enferme-toi ! Je suis là pour te protéger.
Comment faire pour qu’il redescendit sur terre au paroxysme de sa bouffée délirante ?
J’obéis. Je fermai portes et fenêtres et arrivai à faire entrer mon père dans le garage. Je le remerciai de sa protection rapprochée. Fatigué de sa furieuse dépense d’énergie, il s’écroula sur mon tabouret d’établi et lâcha son pulvérisateur d’un autre âge.
J’en profitai pour lui proposer un thé qu’il accepta avec reconnaissance.
Ouf ! Je m’en suis encore bien sortie aujourd’hui. Mais, qu’en sera-t-il s’il lui venait à l’esprit que l’ennemi est sa voisine de fille?
Ce fut ma première expérience d’amour.
J’étais sur mon petit nuage de volupté, l’excitation était à son paroxysme. Mais j’aurais dû avoir plus de tact, l’esprit moins étroit, car l’arrivée de ma main, d’un mouvement ascendant le long de sa cuisse, provoqua de sa part une réaction déroutante : elle me gifla et, dans la foulée, se mit à pulvériser la lampe qui se trouvait sur le bord du lit.
Depuis ce moment, moi qui m’étais cru capable d’être réellement le meilleur en matière de drague, j’attends que l’autre fasse le premier pas.
Et finalement, ça marche tout autant !
Comment j’ai choisi les mots ?
J’ai pris un livre (Celui qui était devant moi à ce moment là, un très gros le livre, dont le sujet est la montagne) et j’ai choisi les mots au hasard au fil des pages.
Pas tout a fait au hasard car j’ai pris soin de ne pas choisir des mots en lien avec la montagne justement pour ne pas fermer le sujet.
Surnaturel …
C’est réellement le meilleur spectacle qu’il m’ait été donné de voir.
Serai-je capable de décrire cette déroutante expérience ?
Au cours d’une balade en montagne, j’étais arrivée à la zone de combat, ce qui me permit de constater que pendant ma montée dans la forêt, le ciel s’était sérieusement chargé. Continuant ma progression, j’atteignis le bas d’un étroit défilé entre deux hautes falaises verticales. Un gros nuage noir était comme posé sur le haut des falaises, lugubre plafond surplombant le défilé. L’ambiance était sombre, sinistre, inquiétante. La pluie se mit à tomber violemment.
Effrayée, j’allais juste rebrousser chemin lorsque dans un paroxysme de fureur, la nature se déchaîna. Un terrible coup de tonnerre accompagné d’un éclair fulgurant me figea sur place. La foudre était tombée quelques mètres devant moi sur un rocher à la forme bizarre. La violence du choc réussit à pulvériser celui-ci. Une nuée de minuscules grains de granite fluorescents entamèrent un mouvement ascendant en forme d’hélice jusqu’au sommet des falaises. Tout était soudainement devenu calme, paisible. Et la sublime hélice lumineuse lévitait tranquillement vers les cieux.
On était au paroxysme de la guerre.
Les Allemands bombardaient nos avions dès notre arrivée. Alors, profitant d’un vent ascendant, j’allais me réfugier dans le nuage le plus proche pour ne pas me faire pulvériser. Mais celui-ci, dissipé par les premiers rayons du soleil, devenait de plus en plus étroit. A un moment donné, lorsque la carlingue, touchée par un tir, a commencé à cramer, je me suis éjecté.
La fin de mon vol en parachute fut malheureuse : je fus capturé.
Moi qui avais fait tout ce qui me semblait réellement de meilleur pour mon pays, je reste abasourdi par l’issue de mon aventure et par sa conclusion très déroutante : en effet, je tombais amoureux de la femme officier SS qui m’avait capturé.
Comme quoi, dans la vie, rien n’est certain, on est capable du meilleur comme du pire. C’est l’amour qui décide de tout …
Ça s’est passé très simplement.
Disons que ce fut le début d’une longue habitude : un nuage s’était légèrement décalé dans le ciel pour saluer mon arrivée. Et vlan ! Il a toujours fait beau depuis ma naissance : après avoir crevé l’écran et éclairé ma mère d’un sourire dès son premier regard pour moi, le monde que nous partageons tous s’est révélé être un terrain de jeu merveilleux, bien que d’accès étroit au prime abord.
Le doute n’est réellement pas permis : on voit bien, même à la plus faible lueur, que mon sort est infiniment meilleur que celui qui vous est réservé.
Je fus donc tout naturellement frappé par la lumière divine afin de prendre, chaud comme la braise, un ascendant légitime sur chacun de mes concitoyens ! Cette situation vous paraît parfois déroutante, je le sais : dans la nuit qui est vôtre, les esprits s’étriquent et ne peuvent réaliser que ma seule présence est capable de pulvériser jusqu’à l’ombre de toute ombre.
Poursuivre l’illumination de vos existences, c’est donc le vœu que je forme pour « Nous » en me présentant comme votre humble phare : votre trop évident président.
Je sais ! Mon ambition paraît modeste ! Mais c’est en attendant un autre paroxysme, ça va de soi.
Rendez-vous donc demain à mon lever, j’y serai… comment vous dire… radieux.
:face:
« Christophe président ! »
Je vote pour toi, c’est sûr …
Sur l’étroit chemin de notre vie, il nous faudrait toujours donner le meilleur de nous-mêmes.
(En sommes-nous réellement capables ? La vie est parfois si déroutante !)
Alors, à notre arrivée aux portes de l’Au-delà, St Pierre sur son nuage pointerait son doigt dans le sens ascendant et dans un paroxysme de lumière, notre âme pourrait pulvériser toutes ses attaches terrestres puis s’envoler vers le Paradis.
Bernard dit :
« « Christophe président ! »
Je vote pour toi, c’est sûr … »
Moi pas, parce qu’il n’aurait plus le temps de visiter le Blogadupdup ! :biggrin:
Comment ça ?
Un président qui peut perdre plus de 60 heures à discutailler avec des journalistes n’aurait pas le temps d’aller visiter le blogadupdup ?
Quel ascendant faut-il vénérer pour atteindre ce nuage de bonheur que procure la première marche du podium? Être réellement au paroxysme de sa forme, être capable de pulvériser son record personnel, être le meilleur, être le premier à l’arrivée… Autant d’objectifs au bout d’un étroit chemin, n’est-ce pas le point de mire d’une trajectoire potentiellement déroutante?
Plutôt d’accord avec Etincelle : ne votez jamais au grand jamais pour moi !
J’ai trop de fragilités, disons des gourmandises, pour résister longtemps à la corruption…
Prendre l’ascendant sur mon éternel état, pulvériser mon angoisse arrivée à son paroxysme, être réellement capable de suivre cet étroit chemin hors du nuage dépressif; où trouver cette énergie qui rendra la vie moins déroutante et qui me rendra meilleur?
Une seule phrase mais les mots ne sont pas encore dans l’ordre. Bernard a mis la barre haute.
L’ascendant qu’il prit dès son arrivée le plaça sur un nuage, une situation rêvée pour pulvériser les représentations d’un esprit étroit : ainsi, parvenu au paroxysme d’une évolution déroutante, il fut capable de donner réellement un meilleur point de vue.
Une autre façon de placer les 10 mots dans l’ordre
Je vais essayer de mettre les mots dans l’ordre pour un petit hommage à Aude Lemordant championne de voltige aérienne ( j’avais vu un reportage impressionnant il faut dire sur cette femme ) .
Prendre le courant ascendant
T’es encore loin de l’arrivée
Bien cachée derrière un nuage
Des records à pulvériser
Le chemin sera long et étroit
Avant d’être à son paroxysme
Acrobate et déroutante
Tu es si forte et si capable
Encore faut-il le vouloir réellement
Pour un jour finir la meilleur .
Bon , j’ai oublié de mettre « la meilleure » au féminin … C’est raté !
:blush:
C’est dommage que Brin d’paille ne participe plus à ces ateliers d’écriture.
C’est pourtant elle qui les avait lancés.
J’aimais bien ses textes.
Comme je vois Brin d’paille toutes les semaines (je fais du jardin avec elle) je ne m’étais pas aperçu qu’elle ne venait plus sur le blog. Effectivement …
J’ai regardé la vidéo de la voltige de Aude Lemordant.
Eh bien !
Il faut avoir le coeur bien accroché !
Waterloo
Sous cet énorme et sinistre nuage noir, la ruée ascendante de la cavalerie française sur la pente menant au plateau de Mont-Saint-Jean aurait réellement du être déroutante pour les anglais. Hélas, même le meilleur des stratèges n’aurait été capable d’éviter de pulvériser son armée dans ces conditions. A son arrivée au sommet, la première ligne, puis la deuxième, puis la troisième …, sombrèrent dans cet étroit et profond chemin creux d’Ohain dont Napoléon n’avait pas eu connaissance. Le chaos des hommes et chevaux enchevêtrés dans le ravin atteignit un paroxysme indescriptible. C’est à ce moment que la bataille fut perdue pour les français.
Bien vu, même si l’on sait aujourd’hui que ce ravin d’Ohain est un peu le fruit de l’imagination de Victor Hugo.
Je me rappelle avoir lu il y a quelques années un très long descriptif de la bataille de Waterloo. Comme à cette époque-là, je lisais beaucoup Alexandre Dumas et Victor Hugo, je ne sais plus de qui était le roman qui parlait de cette bataille. Comme ça m’avait passionné j’avais essayé sur le moment d’en savoir plus et j’étais tombé sur des documents très contradictoires, d’autant plus qu’il n’y a quasiment aucun document historique sur le sujet. Et comme aucun des officiers, censés être les premier piétinés au-dessus du ravin, n’avait été tué, cela a accrédité la thèse que presque tout a été inventé et que cet épisode n’avait été qu’une petite anicroche dans l’histoire de cette bataille.
Je tombe à l’instant sur ce document (voir l’avant-dernier chapitre qui en dit plus).
Merci Etincelle d’avoir écrit ce texte qui nous permet peut-être de débattre sur ce blog d’un autre sujet sensible : la vérité historique. C’est un sujet que j’avais essayé d’aborder avec la vidéo sur Robespierre, mais ça avait fait un flop.
En effet, un passage dans Les misérables de Victor Hugo (que je suis en train de lire) m’a fortement impressionnée et m’a ensuite inspiré ce texte.
:biggrin:
Comme je ne connais absolument pas cette tranche de notre histoire, je n’ai pas décelé l’erreur historique. Heureusement que le fait d’écrire des bêtises dans le Blogadupdup ne porte pas à conséquence
Dans le document dont tu as donné le lien, ils semblent quand même dire que ce chemin existe bel et bien sans pour autant être un ravin et que la cavalerie n’a pas eu autant de pertes que ce que l’on peut lire dans les lignes de Victor Hugo.
Ah oui, c’est dans les Misérables, dont j’avoue, à ma grande honete, que je n’ai pas pu aller jusqu’au bout … alors que je l’avais lu en intégralité quand j’étais ado.
On vieillit hein ? :angry:
Si j’ai mis le commentaire, ce n’est surtout pas pour mettre le doigt sur une erreur (que j’aurais faite comme toi) c’est juste parce que discuter de la vérité historique m’intéresse au plus haut point (cela dit, même quand on sait que ce n’est pas Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique, on fait quand même comme si …)
Peux-t-on reprocher à un auteur de ne pas avoir pas respecté la vérité historique dans un roman ?
Non, absolument pas, tu as raison.
Par contre, dans des manuels scolaires ou des écrits d’historiens … :whistle:
Je crois que les historiens se trompent peu en général, ils sont toujours au plus près de la vérité tant leurs recherches sont fouillées. C’est au niveau du grand public que ça se gâte. C’est pour ça que je ne lis plus que des documents qui font plusieurs pages au minimum (c’est à dire des documents fouillés, étayés) car tous les sujets, quelques qu’ils soient, sont éminemment complexes et ne peuvent pas, dans la plupart des cas, être réduits à ces ersatz d’information qu’on trouve ça et là. Cela dit, il y a plein de bonnes sources d’information sur le net.
Oui, bien sûr, tu as raison mais je pensais plutôt à la déformation volontaire des faits historiques pour une raison ou une autre.
Un exemple parmi tant d’autres : l’invasion du Tibet par les chinois n’est pas du tout racontée de la même façon, que l’on soit en Chine ou en dehors de la Chine.
Et ici également il y a plein de points de vue différents sur cette invasion.
Il me semble surtout que ces points de vue évoluent. Par exemple, beaucoup de gens, au départ très influencé par le bouddhisme (notamment parce que c’est plus une philosophie qu’une religion) et qui ont été séduits par plein d’écrits (surtout dans les années 70) sur le sujet se sont aussi rendus compte que soutenir le dalaï-lama c’est aussi soutenir un type de régime politique, tel qu’il était avant l’arrivée des Chinois, c’est à dire un régime théocratique et féodal. Je ne suis pas convaincu de la chose (parce que le régime chinois …), disons que je n’ai pas d’avis très arrêté, mais en tous les cas cet argument m’interpelle énormément. Ce qui me semble dramatique, au-delà de la destruction de tel ou tel régime, et c’est la chose qui m’intéresse le plus dans le cas présent, c’est qu’on a affaire là à la destruction organisée de toute une culture. Et ça, c’est très grave.
Tout ce que tu dis est vrai. Encore que soutenir le Dalaï Lama n’est peut-être pas forcément soutenir un régime théocratique et féodal car le Dalaï Lama a souvent dit que ce qui était désolant, c’est qu’il voulait faire changer les choses et tout réformer. Il était jeune lorsque les chinois ont envahi le Tibet. Il n’a pas eu le temps de commencer ses transformations de la société tibétaine.
C’est vrai que j’ai été troublée à la lecture de certains passages dans les livres de Alexandra David Neel. On pense souvent qu’elle avait voyagé au Tibet, ce qui est vrai. Elle y a même séjourné longtemps. Mais elle a fait de même en Chine. Elle aimait ces deux peuples autant l’un que l’autre et de ce fait était assez objective je crois.
Elle disait que les tibétains vivant près de la frontière chinoise (qui au cours de l’histoire ont été alternativement sous administration chinoise ou tibétaine) déclaraient être plus heureux sous administration chinoise car écrasés d’impôts par l’administration tibétaine centrale de Lhassa.
Quoiqu’il en soit et quel que soit la situation au Tibet, ce n’était pas aux chinois d’apporter le changement mais aux tibétains de le faire eux même.
D’autant plus qu’on a vu ce que cette « aide » apportée par les chinois aux tibétains a donné …
Destruction d’un peuple, d’une culture, d’un pays. D’un point de vue environnemental, c’est une catastrophe. Le Tibet est un pays d’altitude (le fameux « toit du monde »).
Les chinois y ont importé des méthodes de culture absolument pas adaptées à cette région du monde. Ils sont en train de tuer la terre. Sans compter toutes les pollutions et tout le reste.
Pour ce qui est de savoir si cette invasion était légitime, à savoir si le Tibet est historiquement chinois, ce que pense les chinois, ou non, ce que pense les tibétains, on peut lire ce livre assez objectif je trouve :
http://www.albin-michel.fr/ouvrages/le-tibet-est-il-chinois-9782226134264
Il y a 6 ou 7 ans, jusqu’à ce que je me rende compte que le journal alterinfo était un journal révisionniste entretenant la confusion (je m’en suis vite rendu compte au bout de deux ou trois articles) j’avais été très troublé par cet article :
http://www.alterinfo.net/Quand-le-Dalai-Lama-etait-au-pouvoir-95-des-Tibetains-pouvaient-etre-vendus-comme-des-marchandises_a17921.html
Je pense qu’il y a là beaucoup de propagande et qu’il faut en relativiser le contenu. Mais il doit y avoir quand même des choses vraies dans cet article.
La description de la société au Tibet dans ce document ne doit pas être très loin de la vérité. C’était comme ça aussi chez nous au moyen âge.
La deuxième partie du document fait effectivement vraiment propagande.
Comme je disais précédemment, les changements doivent être réalisés par les personnes concernées et pas de l’extérieur, même avec les meilleurs intentions du monde (et là, je ne crois pas vraiment au bonnes intentions des chinois, mais c’est un avis personnel).
Le signe évident pour moi que la population était et est contre cette « aide » apportée par les chinois est le nombre de tibétains qui s’exilent (au péril de leur vie) et le nombre de jeunes tibétains qui s’immolent.
moi non plus je crois pas aux bons sentiments des Chinois. tout simplement parce qu’en matière de géopolitique il n’y a pas de sentiment du tout mais seulement des intérêts …
On s’est pas mal éloigné de la question de la vérité historique :whistle:
Pour terminer je dirai juste que je suis contre le fait de vouloir aider les autres contre leur gré. S’ils le demandent, ou même s’ils ne le demandent pas mais s’ils l’acceptent, OK. Mais sinon, NON !
Qu’on laisse les gens vivre comme ils l’entendent même si nous pensons que leur façon de vivre pourrait être mieux.
On sait ce que cette manie de la civilisation occidentale a donné …
Voir les romans Mangareva, Qui se souvient des hommes (entre autres) … dont on a déjà parlé sur le Blogadupdup.
Bon, j’avoue, c’est un sujet qui me tient beaucoup à coeur.
Je ne sais plus qui a dit qu’il y a trois malheurs qui se sont abattus sur l’Afrique : l’esclavage, la colonisation … et les ONG !
Je le croirais assez volontiers, mais sans la colonisation il n’y aurait pas eu cet emplâtre sur une jambe de bois que sont les ONG. Mais il y a plein de Blancs qui là-bas font un travail plus qu’extraordinaire et qui sont dans le don de leur personne et de leur vie. Je suis allé il y a un mois à une soirée solidaire au profit de Madagascar et j’ai été époustouflé par l’implication de certains européens qui sont là dans ce pays depuis des dizaines et des dizaines d’années.
Bien sûr !
Mais ils n’aident pas les gens contre leur gré.
Donc, rien à dire contre ce qu’ils font.
Au contraire.
Là où je suis sceptique c’est que parfois on est allé dans ces pays avec notre manière de faire alors qu’il aurait fallu y aller pour rechercher avec les autochtones les méthodes ancestrales (par exemple agricoles) qui avaient permis aux habitants, avant qu’on ne déstabilise ces pays en les obligeant par exemple qu’à ne produire des bananes, de vivre de leur production. Je connais une association bisontine (de Besançon) qui n’a pas trouvé mieux que d’offrir à des Kenyans une serre. Pourtant, d’après les photos que j’ai vues, l’enjeu était plutôt autour du paillage pour protéger de l’évaporation, de la recherche de variétés cultivées ancestrales et adaptées au terroir, …