Je me demandais de quoi j’allais parler dans mon prochain article et j’hésitais entre un article sur Grateful Dead (promis à Frusquin il y a quelques semaines) et un article sur Léo Ferré dont on vient de fêter le 100ème anniversaire de la naissance. Mais je ne savais pas par quel bout commencer l’un et l’autre de ces articles (je suis parfois atteint du « syndrome de la page blanche »).
Et voilà-t-y pas que quelqu’un a mis sur le blog de Yves il y a quelques jours un commentaire parlant du sphinx du troène. Et je me suis dit que je devais avoir dans un coin de mon ordi quelques images oubliées de ce magnifique papillon nocturne et que, en attendant d’être en mesure d’écrire un article sur les musiciens susnommés, j’avais au moins un petit sujet que je pouvais traiter facilement et sans trop de préparation (ben oui, avec l’âge, on devient un peu fainéant … !).
Avec un nom pareil, on pourrait s’attendre à ce que la chenille de ce papillon (dont je parlerai un jour) vive avant tout sur le troène.
Certes elle vit sur cet arbuste, mais elle se développe aussi sur bien d’autres plantes-hôtes dont le lilas, le frêne, le forsythia, le sureau, certaines spirées, viornes …
L’adulte est un très gros insecte et atteint 12 cm d’envergure, ce qui en fait l’un des plus gros papillons d’Europe.
Il est d’une discrétion énorme et, malgré sa grande taille, bon nombre de personnes ne le connaissent pas.
Son habitat préféré est la lisière de forêt, de préférence modérément humide et les bords de chemins.
Ce papillon s’est nettement raréfié au cours des dernières décennies, ce qui paraît assez surprenant car ses plantes-hôtes ne sont pas en régression et les milieux dans lesquels il vit restent plutôt communs.
C’est un insecte qui, une fois attiré par la lumière, peut se laisser manipuler assez facilement.
Je me souviens même d’un coup de flash un peu violent dans les yeux alors que je tenais l’appareil photo à bout de bras (j’étais un adepte des selfies bien avant l’heure !).
Ce soir, en écrivant l’article, je me suis dit que ça serait bien quand même d’avoir une photo du papillon en vol en train de butiner. Et je suis sorti car le sphinx du troène vient tous les soirs butiner les plantes décoratives sur le devant de la porte. Le sphinx est arrivé 15 secondes plus tard (elle est pas belle la vie ?).
Oui, je sais, les deux photos (surtout la dernière) ne sont pas très nettes mais je tenais à montrer la longueur de la trompe aspirant le nectar des fleurs. Mon excuse : la localisation de l’insecte et la mise au point ne sont pas faciles à faire la nuit. Cela dit, peut-être qu’avec une bière de moins ça l’aurait fait quand même !!!!!!!!!
Sur le site insectes.net, la référence en la matière, l’auteur de l’article sur le sphinx du troène dit au contraire : la trompe de ce sphinx est très courte, et j’avoue ne pas être certain qu’il puisse véritablement s’alimenter, sauf à « suçoter » je ne sais quoi. Finalement, je crois que c’est lui qui devrait arrêter la bière !
hello,
ton sphinx en vol, c’est celui du liseron…., le sphinx ça trompe énormément
Superbe ce sphinx.
Chez moi, un soir, un énorme papillon gris avait élu domicile. après recherche sur internet, j’en ai déduis que c’était un sphinx des pins. Et les soirs suivants, il y en avait au moins deux qui venaient butiner mes belles de nuit (jaunes). Je n’en avais jamais vu jusque là. Hélas, je n’ai pas d’appareil photos capable de faire d’aussi jolies photos.
Pour le sphinx du liseron, ça ne change pas grand’ chose à mon article, faut juste que je précise à la fin que c’est effectivement à moi d’arrêter la bière ! :whistle:
oh non ,pas la bière!!!!!!
avec une moule frites, prive toi d’autre chose!!
Non non tranquillise-toi, quand j’ai bu des bières j’ai l’habitude des promesses que je ne tiens pas. Je pourrais d’ailleurs, à ce point de vue, faire un très bon homme politique !
D’ailleurs je viens de déguster la Gangloff, une bière bisontine (Je traduis pour les ignares : « de Besançon ») qu’on m’a offerte tout à l’heure et qui avait disparu depuis tout juste 50 ans. C’était d’ailleurs la dernière bière franc-comtoise d’après-guerre (celle de 45, je parle pas de 68) avant que ne réapparaisse, plusieurs décennies plus tard, les bières artisanales (sans doute au nombre d’une cinquantaine actuellement en Franche-Comté).
Finalement, c’est quoi la différence entre les deux sphinx? C’est un peu the game of troène, no? :blush:
Hou la la, ça carbure chez les Belges ! Même après quatre bières, je l’aurais pas trouvé celle-là … Allez, j’en ouvre une, pour voir si avec cinq …
une bière bisontine ? Je pensais que c’était de la bière de bison :
Aucun rapport évidemment avec les bisons (encore que, après trois et quatre bières il devrait être possible d’en trouver un !) mais merci de m’avoir remémoré le film que j’avais bien aimé à l’époque.
Et puisqu’on parle des bisontins, aucun rapport avec l’article, voici un petit dictionnaire franc-comtois :
http://www.cancoillotte.net/spip.php?article268
Bonsoir
Je viens de trouver un sphinx troène dans mon jardin j’habite sur le bassin d’Arcachon c’est super beau 👍
Dommage je ne peux pas mettre de photo 😉
Oui je sais … sauf si vous mettez la photo sur un serveur et que vous nous donniez le lien.
Bonsoir,
Bernard, petite question est-ce-que le sphinx du tilleul est le même que le sphinx du troène ,
car nous avons à disposition une photo de celui du tilleul.
Je peux te l’envoyer par mail.
As-tu reçu nos photos des cigognes ?
Meilleurs messages des petits suisses
Non, il s’agit de deux espèces différentes :
– le sphinx du troène :
https://www.insectes-net.fr/ligustri/images/lig55gf.jpg
– le sphinx du tilleul :
http://www.bourgogne-nature.fr/visuels/1449766289_24_MIMAS_TILIAE_C.QUINTIN.jpg
Bien reçu le mail sur les cigognes, désolé de ne pas avoir pris le temps de répondre.