Il y a deux ans, un livre intitulé « les seigneurs de Saint-Rémy », relatant le passé glorieux d’une petite ville haute-saônoise, est paru. Très bien fait, très documenté. De très grande qualité, comme tout ce qui est publié par la mairie de Saint-Rémy, sous la houlette de Christian Mettelet. Témoin de cette qualité, un autre ouvrage dont je parlerai sans doute un jour sur ce blog : l’atlas de la biodiversité de Saint-Rémy.
Avec ce livre consacré aux hommes et aux femmes qui ont fait l’histoire locale du 12ème siècle à la Révolution, il y a un poster représentant l’arbre généalogique des seigneurs du lieu.
Je dois avouer que la lecture des noms m’amuse beaucoup. Il y a là des Marie Jeanne Catherine de Rottenbourg, des Eugène-Octave- Augustin de Rosen, des Charles-Louis-Victor de Broglie, … j’en passe et des meilleurs.
Et voilà que je tombe en arrêt devant un nom incroyable : Marie Louise Magdelaine de Harville des Ursins de Traisnel. Oui oui, ça ne s’invente pas, vous avez bien lu : Marie Louise Magdelaine de Harville des Ursins de Traisnel.
Et je me mets à rêver. Vous vous rendez compte : si au lieu de sortir en ville avec une quelconque Nicole, Josiane ou Sylvie, on avait au bras une Marie Louise Magdelaine de Harville des Ursins de Traisnel, ça aurait de la gueule non ?
Evidemment quand j’en parle à Joëlle et que je lui montre le poster, elle me rétorque après avoir bien regardé le document et les autres noms de l’arbre généalogique : « Pour moi aussi ça aurait de la gueule de sortir au bras d’un Pierre-Nicolas-René de Saint Rémy de Valois ».
Pfffhhh les filles, faut toujours que ça gâche tout !!!!!!!!!!!!!!