Quand des événements douloureux arrivent dans notre société, on a d’abord tendance à remplir sa vie de silence. Il y a eu peu de paroles la semaine dernière. Difficile de communiquer d’une manière générale, car il n’y a jamais de mots pour raconter l’horreur.
Et puis, comme toujours, la vie reprend son cours … Sans doute que rien ne sera comme avant mais n’empêche, la machine repart. Il en est toujours ainsi. Les années 50 ont été malgré tout joyeuses alors que le pire venait d’être vécu. Les forces de vie finissent par l’emporter devant celles des ténèbres. Et c’est bien ainsi. S’arrêter de vivre serait donner raison aux assassins. Car cela a été dit sur ce blog au cours de cette semaine : c’est bien un art de vivre qui a été attaqué.
Bien sûr, ceux qui ont serré les fesses toute leur vie (« les culs serrés » comme je les appelle) vont continuer à serrer leurs fesses encore plus fort et se cloîtrer encore plus. Mais tous les amoureux de la vie vont continuer à vivre comme ils ont toujours vécu : boire un apéro, baiser, chanter, sortir au cinoche ou au théâtre, voir les amis, …
Alors ce blog reprend une vie normale (même si j’ai été traversé par l’idée de tout suspendre).
Et je reprends ce blog avec de la musique. Car la discussion est repartie autour de la musique ces jours-ci. Christophe nous a d’abord parlé de Lisa Leblanc dans un commentaire et cela a fait fort heureusement repartir le blog dans une direction musicale. Yves a pris la suite avec Karen Dalton. Et puis il y a eu un commentaire de Frusquin qui m’a rappelé cette semaine un morceau que j’avais un peu perdu de vue : It hurts me too. Je me suis souvenu l’avoir entendu jouer sur scène par le bluesman que j’ai le plus vu en concert (deux fois à Besançon, une fois au festival de blues de la Pesse dans le Jura) : Luther Allison.
Alors voici deux interprétations différentes de ce morceau, d’abord par Luther Allison lui-même, enregistré à Montréal en 1997 juste avant sa mort …
… et celle de Foghat enregistrée dans l’Ohio, également en 1997.
Ce matin, lorsque Christophe est passé à la maison, j’en étais déjà à une musique plus rock. Il y avait sur ma platine le disque Horses de Patti Smith. Ce disque s’ouvre par un classique : Gloria et je vous en propose plusieurs lectures.
Voici d’abord la version d’origine chantée en 1965 par son compositeur : Van Morrison qui était alors le chanteur de Them.
https://www.youtube.com/watch?v=J0aHmMfZTEw
Revoici Gloria toujours par Van Morrison, 43 ans plus tard (en 2008)
et, bien évidemment, Patti Smith en public au Rockpalast en 1979, dans une version qui commence très soft.
Bon dimanche à toutes et à tous, malgré tout !
http://www.humanite.fr/grand-corps-malade-un-pays-blesse-peut-etre-intelligent-590408
plutot émouvant comme texte non?
Le destin de Karen Dalton est éloquent, de ceux qui fuient les projecteurs et laissent la place à d’autres qui s’y laissent trop bronzer. Dommage.
J’apprécie bien le passage du requiem au blues et puis au rock. :sideways:
Et le grand corps a de l’âme.
Ce matin, joyeux mélange chez Dupdup : Patti Smith, mésanges et navets. Eh oui. Il faut aussi aimer les navets.
Je ne résiste pas à l’envie de diffuser une version « Bruxelles 2015 » du Gloria façon Patti Smith, qui ressemble décidément de plus en plus à une vieille squaw.
The show must go on.
Et la version, un peu plus douce, de Sheila ? Non, ça vous dit rien, bon bon,
j’insiste pas, je mettrais pas le lien .
:tongue:
Absolument sans aucun rapport avec cette brave Sheila et son glorieux Gloria: à propos de la conjugaison des verbes, sujet passionnant s’il en est, on peut tout de même reconnaître, que dans la vie, le futur est toujours un petit peu au conditionnel, comme à la météo par exemple …
:pinch:
Cela voudrait-il dire (conditionnel) qu’en dépit de ma connivence de façade (smiley du 22 novembre 2015 à 10:11), tu publieras bientôt (futur) une vidéo pourrie (jugement de valeur gratuit) ?
:biggrin:
Une petite rasade de Sheila, pourquoi pas …
Mais j’ai bien peur qu’avec Sheila Rasade on soit bien loin des contes des mille et une nuits ! (et j’en suis qu’à mon premier apéro !)
Une rasade de Sheila, ça déchire grave. :sick:
Sheila vie …
….elle est belle mais il faut savoir la prendre comme telle!
effectivement, Elle est belle.
Je ne connaissais pas cette version, pas mal du tout.
Et avec une scène culte d’un film qui ne l’est pas moins.
ça au moins c’est de la danse ! Inventive et inattendue, loin du rock
soigné des soirées en musique. Je ne connaissais ce film que de réputation (je ne suis pas un grand cinéphile), du coup ça me donne envie de le voir ; les rayons vont regorger de classiques pour Noël, bonne occasion. (Je n’ai pas les capacités techniques de pirater).
Le 7 juillet 2013, à Leipzig , Bruce Springsteen a accouché laborieusement de cette chanson , « you never can tell », mais finalement ce fut un gros et beau bébé.C’est un peu long à démarrer donc je le signale juste, pour les curieux ( vidéo Vévo, sur you tube).
Par curiosité aussi, les paroles françaises de cette chanson (que j’ai citées plus haut),
plutôt sympathiques; enfin, en ressituant l’époque bien sûr (1960/70)….
http://fr.lyrics.wikia.com/wiki/Vic_Laurens/C'est_la_vie
:wassat:
(smiley interrogatif pour savoir si j’avais repris contact avec la terre; ouf, oui )
Donc tôt ce matin, early in the morning, je m’exclamais sur cette dance inventive et inattendue, loin des conventionnels rock des soirées dansantes du samedi soir, avec ou sans fièvre.Je ne connaissais ce film que de réputation (d’où mon clin d’œil appuyé à Travolta , ); Je ne suis pas un grand cinéphile, mais,là, ça me donne envie de le voir. Je vais profiter de tous les classiques proposés à Noël. De toute façon je ne sais pas pirater.
Pour en revenir à la susdite chanson, le 7 juillet 2013, à Leipzig, Bruce Springsteen en accoucha laborieusement, mais le bébé fut grand et beau. Je ne mets pas le lien car c’est très long à démarrer, mais les curieux trouveront aisément sur youtube (vidéo Vevo).
Et puis d’où sortent donc ces paroles en français que j’empruntais plus haut?
De Vic Laurens , rocker un peu resté dans l’ombre. Je donne un lien pour ces lyrics,
modestes, mais qui révèlent toute une époque (1960/70).A lire si on a du temps.
http://fr.lyrics.wikia.com/wiki/Vic_Laurens/C'est_la_vie
:wassat: :pouty:
Apparement ils se passe un truc bizarre.
J’envoie des smileys, comme un test car ,par deux fois, mon précédent message n’a
pas été publié. Pourtant texte décent, sans appel au meurtre , à la xénophobie,
ou au terrorisme. Le matin je me réveille plutôt de bonne humeur, pas trop aigri, euh… enfin, je crois.
Quel est donc cet étrange phénomene? Je donnais un lien, sans vidéo, pour les lyrics version française, de « You never can tell », qui me semblaient pittoresques et dignes d’intérêt,mais très corrects et très polis, gentils même. Il y aurait il une censure pour la publication d’un texte méritant droit d’auteur ? Pourtant ce n’était qu’un lien , je n’aurais pas voulu imposer un tel pensum à tout le monde.
Christophe, à 7h30 je m’enthousiasmais sur la séquence de danse que tu a publié,
désolé , là, j’ai un peu perdu le fil.
est ce que ce lien que je proposais aurait pu contenir un virus, stoppé par un antivirus de ce blog?
il s’agit du lyric de « C’est la vie » de Vic Laurens (ancien rockeur, très peu connu)
sur le site « WikiParoles ».
Ces paroles doivent être consultées par une personne par trimestre, pour être optimiste…Le lanceur de virus doit s’ennuyer !
Je viens d’aller vérifier, ils étaient dans le millier de spams filtrés aujourd’hui par mon serveur et je viens de remettre tes deux commentaires en ligne (voir ci-dessus).
La protection que j’ai est très puissante et en général il y a près de 1500 spams qui sont bloqués chaque jour. A mon avis, c’est à cause du mot « pirater » que tes deux commentaires ont été éliminés.
Les voies d’Internet sont impénétrables et si elles l’étaient « vraiment », on y serait, comme nos données numériques, découpé en paquets numérotés, acheminés par des réseaux insoupçonnés et ré-assemblés.
Sans parler du reste (pare-feux, bugs, petits malins…).
Un petit complément d’information sur Pulp Fiction est nécessaire :
– C’est un film de Quentin Tarantino dont les bandes-sons sont des bijoux, c’est un dingue de musique… mais aussi de cinéma : il truffe ses films de références diverses, un artiste quoi.
– Tous ses films recèlent une part de violence marquée, fortement scénarisée, ce qui réduit le choc… sans l’anéantir. Il faut donc prévenir les âmes sensibles : souvent, on est déstabilisé, et une bonne dose d’humour nous aide à tenir la rampe.
On aime on n’aime pas… mais la plupart des films restent excellents, si l’on apprécie l’univers Tarantino ! Moi j’aime beaucoup, bien que certaines scènes me paraissent… excessives.
La scène d’intro de Kill Bill avec la voix de Nancy Sinatra… saignant.
Mais c’est une chanson de Sheila ! Tu es incorrigible!
Si j’aurais su j’aurais donné le lien de Gloria; Bon on a rien perdu.
Sa meilleure était « Vous les copains » , je ne vous oublierai jamais, honteusement
plagié par Brassens dans « Au bois d’mon cœur » et « Les copains d’abord » .Les maîtres font toujours plein d’émules….
De Tarentino j’ai vu Reservoir Dog ; la musique était bien, mais la fameuse scène de torture en chantonnant ne m’avait pas fasciné.
Donc, sur internet il ne faut pas commenter les aventures de Jack Sparrow le P. des Caraîbes, sous peine de censure, c’est pire que sous Louis 14! Johnny Depp! Ici ce n’est pas le Paradis!(et ça c’est une vanne).
Damned !
Je n’avais même pas fait le rapprochement avec Sheila, c’est dire combien Nancy Sinatra et Sheila sont interconnectées dans mon réseau neuronal : seul mon inconscient a dû jouer son rôle. :shocked:
Euh…
A partir de combien de connexion peut-on parler de réseau ? :blush:
Au pire il me restera facebook…
Mis à part Django (que j’ai adoré), je ne connais rien de Tarantino … :angry:
Une réaction assez intelligente… Puisqu’elle ne nous empêche pas de boire une bière !
https://blogs.mediapart.fr/sarah-roubato/blog/201115/lettre-ma-generation-moi-je-nirai-pas-quen-terrasse
L’évocation précédente de bonnes musiques de films, comme celles de Tarentino,
en références à des chansons de la pop, m’a amené à compulser ma discothèque et
réaliser que j’avais pas mal de B.O.F. (original sound track) pour ces mêmes raisons.
Souvent de films que je n’ai jamais vus d’ailleurs (ex: That Summer-1979 Harley Cockliss, et Riding High -1980, M.et T. Kinger) plus tous les films dont toute la musique-de chansons pop- est l’oeuvre d’un seul artiste ( » je vous aime » Gainsbourg, » More « Pink Floyd, leur meilleur à mon sens, « Alice Restaurant » A.Guthrie, « Labyrinth » Bowie, « Orfeu Negro », Jobim et Bonfa, etc …..)
L’intérêt de cette liste est qu’elle m’a amené à réfléchir sur les musiques de film et leur évolution, car me semble t-il cette « mode » là ,par exemple, est bien passée.
Malheureusement je n’ai pas de compétences ni assez de bagage cinéma pour y réfléchir de façon cohérente . J’ai suivi le cinéma de façon sporadique sans me cultiver sur le sujet.
Mais j’ai tout de même de fortes impressions que je vous livre:
D’abord le Jazz.
Après avoir eu une place prépondérante, il me semble aujourd’hui évacué .
Il y a eu les « grandes » musiques de film , Miles Davis, Ascenseur pour l’Echafaud 1958, les films sur le Jazz « Autour de Minuit », « Mo’Better blues » voire « Bues Brothers »
(Je ne mentionne que ce que j’ai vu) mais surtout une multitude de musiques « genre »
Jazz ou Jazz-Rock y compris dans les séries populaires, avec beaucoup d’effets de percussions, pour les suspens par ex, comme Starky et Hutch ou même Colombo,
dont les musiques valaient la peine, parfois d’être écoutées.
Tout cela, hélas, me semble bien fini. On est revenu à un pseudo « classisisme » souvent guimauve.
Même la Science Fiction. Avant l’étrange et l’intert-gallactique avaient droit à de la musique « contemporaine », bizarre. Aujourd’hui on a des Chœurs, type religieux, peut être pour nous suggérer qu’on se rapproche des Anges ….
D’Ailleurs ces « Chœurs » ,type religieux, sont aujourd’hui mis à toutes les sauces, tout le temps, au moindre passage pathétique. Depuis l’usage de Carmina Burana , Fortuna, qui aurait-peut-être- lancée une mode ?
A moins que ce ne soit le reflet du retour en masse du religieux, à travers le monde? Ou l’abandon de l’ancien goût pour ce qu’on appelait le » moderne », tourné vers un avenir prometteur , et le retour vers le passé ? Ou les deux associés ?
Qu’en pense les blogueurs un peu plus branchés et érudits que moi ?
Difficile d’illustrer ma réponse de façon convenable : manque de mémoire et de temps…
Mais il m’arrive très souvent en visionnant un nouvea
Damned ! Mon clavier a pris le pouvoir.
Difficile d’illustrer ma réponse de façon convenable : manque de mémoire et de temps…
Mais il m’arrive très souvent en visionnant un nouveau film de découvrir des perles dans bien des registres.
J’essaierai de vous en faire profiter.
C’est la première fois que j’entends dire que More est le meilleur disque de Pink Floyd. Je ne suis donc pas le seul à penser cela …
Vous êtes deux.
Ce genre de débat est insoluble mais bien intéressant pour revisiter une œuvre… riche !
Un morceau pour semer la confusion, car il figure sur « un de mes » albums préférés.
Il n’est pas dans ma nature de faire des choix définitifs.
Et puis… sûrement un meilleur hommage à Richard Wright que le dernier opus des Pink Floyd.
https://www.youtube.com/watch?v=amWvI3d8k7U
Entendu ce soir dans la bande son d’un blockbuster (U.N.C.L.E)… Sorry mais c’est dimanche et demain lundi, pas de grande découverte mais… avec bande son sympa.
Super Nina Simone pour commencer la journée ! :wub:
Décidément, elle est bonne dans tous les genres !
Pour en revenir à More, d’accord je ne connais pas tout Pink Floyd, du moins les derniers. Mais pour moi ce disque est fait de 13 perles qui ouvrent des voies (et nos oreilles) dans des directions riches et éclectiques. Courtes, bien conçues, parfois étonnantes ou émouvantes.Indémodables. Les autres albums (saucerfull of secrets) ont eu leur charme « planant ». Mais par exemple je ne réécouterais plus « La Vache » que je garde pourtant comme un bibelot ….
Un peu la même chose pour Dire Straight et leur premier « Sultans of Swing »;
« Il faut savoir s’étendre sans se répandre » chantait gainsbourg ….
P.S. Dans mes B.O.F. j’ai oublié Pat Garret et Billy the Kid par Dylan(très bon album aussi). ça craint !
Et puis… Sous l’émotion encore de ce film, Shame, Steve Mc Queen (II). Magnifique.
Ben dis donc, la journée commence fort …
On a parfois tendance à oublier que Chet Baker n’est pas seulement l’immense saxophoniste que l’on sait mais aussi un admirable chanteur. Et ce Fuunny Valentine est magnifique. :wub:
Quand à l’interprétation de Glenn Gould, je suis sûr que si Luc passe sur ce blog ça va le réconcilier avec les Variations Goldberg.
Je n’avais encore pas pris le temps de regarder le dessin animé Dogs et d’écouter.
Désormais, je dirais plus modérément : More est le meilleur Pink Floyd – à mon goût –
de ce que je connais ; où que je connaissais, car cette musique de film est bien prenante, et en phase avec le film . ça vaudrait la peine de s’informer des paroles.
Je ferais connaître à un proche branché sur L 214 et Alarm (asso. locale ). J’ai remarqué la reprise de Coluche sur ceux qui sont plus égaux que d’autres.
Chet Baker toujours aussi émouvant. (j’ai une version de My Funny Valentine dans un album qui s’appelle Memory (Columbia).
Hors donc, l’évolution des musiques de film à travers les âges ?
(Sujet de thèse bac + 9 ) :sleeping:
Bac… chiche !
Le son, l’image, avec un truc à avaler ou à boire, eh bien c’est byzance.
La sélection du soir.
Dogs (Chiens)
You gotta be crazy, you gotta have a real need
Tu dois être fou, tu dois avoir un réel besoin
You gotta sleep on your toes, and when you’re on the street
Tu dois toujours être à l’affut, et quand tu es dans la rue
You gotta be able to pick out the easy meat
Tu dois être capable de repérer les proies faciles
With your eyes closed
Les yeux fermés
And then moving in silently, down wind and out of-
Alors, marchant en silence, le vent dans le dos et hors
Sight
De vue
You gotta strike when the moment is right
Tu dois frapper au bon moment
Without thinking
Sans réfléchir
And after a while, you can work on points for-
Et après quelques temps, tu pourras travailler certains aspects
Style
De ton style
Like the club tie, and the firm handshake
Comme la cravate-club et la poignée de main bien ferme
A certain look in the eye and an easy smile
Un certain regard et un sourire facile
You have to be trusted by the people that you lie to
Tu dois gagner la confiance des gens à qui tu mens
So that when they turn their backs on you
De sorte que dès qu’ils te tourneront le dos
You’ll get the chance to put the knife in
Tu pourras les poignarder
You gotta keep one eye looking over your shoulder
Tu devras toujours avoir des yeux derrière la tête
You know it’s going to get harder and harder and
Tu sais que ca deviendra de plus en plus dur
Harder as you get older
Au fur et à mesure que tu vieilliras
And in the end you’ll pack up and fly down south
Et à la fin tu feras tes bagages et t’en iras vers le sud
Hide your head in the sand
Cacher ta tête dans le sable
Just another old man
Tu seras juste un autre vieil homme
All alone and dying of cancer
Seul et mourant du cancer
And when you lose control
Et quand tu perdras les pédales
You’ll reap the harvest you have sown
Tu récolteras ce que tu as semé
And as the fear grows,
Et tandis que la peur grandit
The bad blood slows and turns to stone
Le mauvais sang coule et devient pierre
And it’s too late to lose the weight
Et il est trop tard pour te débarasser du poids
You used to need to throw around
Que tu avais besoin de jeter alentour
So have a good drown, as you go down, alone
Alors bonne noyade, ainsi tu tombes, seul
Dragged down by the stone
Tiré vers le fond par la pierre
I gotta admit that I’m a little bit confused
Je dois admettre que je suis un peu confus
Sometimes it seems to me as if I’m just being used
Parfois j’ai l’impression d’avoir été utilisé
Gotta stay awake, gotta try and shake off this creeping malaise
Je dois rester éveillé, essayer d’expulser ce malaise qui m’envahit
If I don’t stand my own ground
Si je ne tiens même plus sur mes jambes
How can I find my own way out of this maze
Comment puis-je trouver mon chemin pour sortir de ce labyrinthe
Deaf dumb and blind, you just keep on pretending
Sourd, muet et aveugle, tu continues seulement à prétendre
That everyone’s expendable and no one has a real friend
Que tout le monde est sacrifié et que personne n’a de vrais amis
And it seems to you the thing to do
Et il te semble que la meilleure chose à faire
Would be to isolate the winner
Serait d’isoler le vainqueur
And everything’s done under the sun
Et tout se réalise sous le soleil
And you believe at heart, everyone’s-
Et tu crois au plus profond de ton coeur que chaque homme
A killer
Est un tueur
Who was born in a house full of pain
Qui est né dans une maison pleine de souffrance
Who was trained not to spit in the fan
A qui a-t-on appris à ne pas cracher sur le fan
Who was told what to do by the man
A qui l’homme a dicté quoi faire
Who was broken by trained personnel
Qui a été brisé par des personnes qualifiées
Who was fitted with collar and chain
A qui a-t-on fourni un collier et une laisse,
Who was given a pat on the back
Un siège dans la tribune
Who was breaking away from the pack
Qui sortait de la masse
Who was only a stranger at home
Qui n’était qu’un étranger chez lui
Who was ground down in the end
Qui est tombé par terre à la fin
Who was found dead by the phone
Qui a été retrouvé mort à côté du téléphone
Who was dragged down by the stone
Qui est tiré vers le fond par le poids
Oups, désolé, j’ai raté la fin de la chanson… dont je souhaite améliorer la traduction.
Dogs (Chiens)
You gotta be crazy, you gotta have a real need
Tu dois être fou, tu dois avoir un réel besoin
You gotta sleep on your toes, and when you’re on the street
Tu dois toujours être à l’affut, et quand tu es dans la rue
You gotta be able to pick out the easy meat
Tu dois être capable de repérer les proies faciles
With your eyes closed
Les yeux fermés
And then moving in silently, down wind and out of-
Alors, marchant en silence, le vent dans le dos et hors
Sight
De vue
You gotta strike when the moment is right
Tu dois frapper au bon moment
Without thinking
Sans réfléchir
And after a while, you can work on points for-
Et après quelques temps, tu pourras travailler certains aspects
Style
De ton style
Like the club tie, and the firm handshake
Comme la cravate-club et la poignée de main bien ferme
A certain look in the eye and an easy smile
Un certain regard et un sourire facile
You have to be trusted by the people that you lie to
Tu dois gagner la confiance des gens à qui tu mens
So that when they turn their backs on you
De sorte que dès qu’ils te tourneront le dos
You’ll get the chance to put the knife in
Tu pourras les poignarder
You gotta keep one eye looking over your shoulder
Tu devras toujours avoir des yeux derrière la tête
You know it’s going to get harder and harder and
Tu sais que ca deviendra de plus en plus dur
Harder as you get older
Au fur et à mesure que tu vieilliras
And in the end you’ll pack up and fly down south
Et à la fin tu feras tes bagages et t’en iras vers le sud
Hide your head in the sand
Cacher ta tête dans le sable
Just another old man
Tu seras juste un autre vieil homme
All alone and dying of cancer
Seul et mourant du cancer
And when you lose control
Et quand tu perdras les pédales
You’ll reap the harvest you have sown
Tu récolteras ce que tu as semé
And as the fear grows,
Et tandis que la peur grandit
The bad blood slows and turns to stone
Le mauvais sang coule et devient pierre
And it’s too late to lose the weight
Et il est trop tard pour te débarasser du poids
You used to need to throw around
Que tu avais besoin de jeter alentour
So have a good drown, as you go down, alone
Alors bonne noyade, ainsi tu tombes, seul
Dragged down by the stone
Tiré vers le fond par la pierre
I gotta admit that I’m a little bit confused
Je dois admettre que je suis un peu confus
Sometimes it seems to me as if I’m just being used
Parfois j’ai l’impression d’avoir été utilisé
Gotta stay awake, gotta try and shake off this creeping malaise
Je dois rester éveillé, essayer d’expulser ce malaise qui m’envahit
If I don’t stand my own ground
Si je ne tiens même plus sur mes jambes
How can I find my own way out of this maze
Comment puis-je trouver mon chemin pour sortir de ce labyrinthe
Deaf dumb and blind, you just keep on pretending
Sourd, muet et aveugle, tu continues seulement à prétendre
That everyone’s expendable and no one has a real friend
Que tout le monde est sacrifié et que personne n’a de vrais amis
And it seems to you the thing to do
Et il te semble que la meilleure chose à faire
Would be to isolate the winner
Serait d’isoler le vainqueur
And everything’s done under the sun
Et tout se réalise sous le soleil
And you believe at heart, everyone’s-
Et tu crois au plus profond de ton coeur que chaque homme
A killer
Est un tueur
Who was born in a house full of pain
Qui est né dans une maison pleine de souffrance
Who was trained not to spit in the fan
Habitué à ne pas cracher sur le fan
Who was told what to do by the man
A qui on a dicté quoi faire
Who was broken by trained personnel
Qui a été brisé par des personnes entraînées
Who was fitted with collar and chain
Qui a été pourvu d’un collier et une laisse,
Who was given a pat on the back
Qui dispose d’un siège dans la tribune
Who was breaking away from the pack
Qui sortait de la masse
Who was only a stranger at home
Qui n’était qu’un étranger chez lui
Who was ground down in the end
Qui a finalement été mis à terre
Who was found dead by the phone
Qui a été trouvé mort à côté du téléphone
Who was dragged down by the stone
Qui fût tiré vers le fond par la pierre
wouah, quel boulot !
Que nenni !
Je suis parti d’une traduction existante que j’ai un peu modifiée…
chapeau!!!!! encore une fois je me suis perdue sur ce blog!!!!
Je reviens à mon ordi ce jour et je dis:
merci beaucoup Christophe.
Geneviève, leblogadupdup c’est fait pour s’y perdre !
Leblogadupdup ? Un lieu de perdition. :devil:
Pas de quoi Frusquin, c’était facile de trouver une traduction et puis c’est un anglais accessible.
J’ai été frappé en relisant ce texte, par son actualité.
J’étais à Londres lorsque l’album sortait, et j’avais acheté la version rose du vynil… embarquée par un camarade de classe peu scrupuleux avec toute la collection des « floyd » que nous avions réunie avec un de mes frères.
Dixit Wikipédia : Le concept d’Animals trouve son inspiration dans le livre La Ferme des animaux et reprend les grandes lignes du roman : le cynisme, l’agressivité, la critique sociale en utilisant des archétypes animaux. La société est ainsi divisée en trois castes qui donnent leurs titres aux morceaux : Pigs — la bourgeoisie —, les porcs qui baignent dans la luxure et l’oisiveté ; Dogs — la petite bourgeoisie, la classe intermédiaire —, les chiens qui recherchent le profit, qui exercent le contrôle des masses avec agressivité et Sheep, les moutons qui suivent docilement, comme aveuglés et impuissants.
Pigs (three Different Ones) (Porcs (trois Différentes Sortes))
Big man, pig man, ha ha charade you are
Grand homme, homme-cochon, ha ha tu es démasqué
You well heeled big wheel, ha ha charade you are
Toi, la flambloyante grande roue, ha ha tu es démasqué
And when your hand is on your heart
Et quand tu mets ta main sur ton coeur
You’re nearly a good laugh
Tu es presque drôle
Almost a joker
Voir même un farceur
With your head down in the pig bin
Avec ta tête dans la poubelle
Saying « Keep on digging »
Disant « continuez à creuser »
Pig stain on your fat chin
Des taches de cochon sur ton menton bien gras
What do you hope to find
Qu’est-ce que tu espères trouver
When you’re down in the pig mine
Lorsque tu es au fond de la porcherie
You’re nearly a laugh
Tu es presque risible
You’re nearly a laugh
Tu es presque risible
But you’re really a cry
Mais t’es vraiment à pleurer.
Bus stop rat bag, ha ha charade you are
Mais arrête toi sale vermine, ha ha tu es démasqué
You fucked up old hag, ha ha charade you are
Toi, la vieille peau foutue, ah ah tu es démasquée
You radiate cold shafts of broken glass
Tu irradies des éclats froids de verre brisé
You’re nearly a good laugh
Tu es presque hilarant
Almost worth a quick grin
Ca vaut presque un petit sourire
You like the feel of steel
Tu aimes la sensation de l’acier
You’re hot stuff with a hat pin
Tu fais des merveilles avec une épingle à chapeau
And good fun with a hand gun
Et tu fais marrer avec un pistolet à la main
You’re nearly a laugh
Tu es presque comique
You’re nearly a laugh
Tu es presque comique,
But you’re really a cry
Mais t’es vraiment à pleurer.
Hey you, Whitehouse, ha ha charade you are
Eh toi, Whitehouse ah ah tu es démasquée
You house proud town mouse, ha ha charade you are
Toi le fier rat des villes, ah ah tu es démasquée
You’re trying to keep our feelings off the street
Tu essaies de vider les rues de nos sentiments
You’re nearly a real treat
Tu es presque une bonne affaire
All tight lips and cold feet
Avec tes lèvres serrées et tes pieds froids
And do you feel abused
Te sens-tu abusé
You gotta stem the evil tide
Tu dois contenir la maudite marée
And keep it all on the inside
Afin que rien ne sorte
Mary you’re nearly a treat
Mary tu es presque une bonne affaire
Mary you’re nearly a treat
Mary tu es presque une bonne affaire
But you’re really a cry
Mais t’es vraiment à pleurer.
merci pour tous ces éclairages . Je découvre un peu Pink Floyd parolier.
Alors que je les ai toujours un peu tenu pour un groupe « à musique » uniquement.
Impression issue d’une époque sans internet où on on accédait aux paroles des « chanteurs » grâce aux paroles sur les pochettes (Beattles, Dylan) ou sur des partitions pour guitare facilement trouvables (Neil young, Stones,Lou Reed etc….), pour les autres,Soft Machine, Pink Floyd, John Mc Laughin etc.. on écoutait sans se demander de quoi ils parlaient…..c’était une musique pour notre libre imagination ou sensation (suivant ce qui était absorbé).Sauf pour « More » dont Crying song ou Cymbaline peuvent aisément se chanter voire se jouer, mais ça illustrait un film à histoire.
Bon j’ai pris Dog au premier degrés pour une défense de la cause animale alors que je réalise que c’est allégorique (comme La Fontaine) et qu’il ne s’agit que d’humain.
J’ai cru qu’il était question des classements que dénoncent les « spécistes » : animaux qu’on chérit, ceux qu’on mange ou fait travailler, et les inutiles ou nuisibles.
Comme quoi, quelques claires explications sont toujours bonnes à prendre….
Tiens, y’a donc quelqu’un sur ce blog qui connaît Soft machine ? :whistle:
Normal … C’est toi qui nous a fait découvrir la bande à Robert Wyatt et Kevin Ayers !
Tiens , un p’tit Gentle Giant pour ce matin … Pas mal non plus !
Bravo, je découvre ! Comme quoi….
Un peu funky avant l’heure, non ?
Oh les gars, MOI, j’ai failli les voir Soft Machine, à Biot en août 1970. Mais eux ne sont pas venus, Pink Floyd non plus d’ailleurs, pour d’obscures raisons, gestionnaires, sans doute….Bon, alors, respect siou plait.
Je réalise que je perds un peu mes repères: « funky » peut-être, « avant l’heure » non.
Super Gentle Giant ! :wub:
Je me rends compte que je suis passé à côté de ce groupe. :angry:
Pourtant à l’époque, j’étais en plein dans la musique expérimentale …
Waow !
Encore une belle pépite dénichée par Yves.