Certaines formules musicales sont indémodables. Ainsi, il y a fort à parier que l’association piano + contrebasse + batterie créée par les jazzmen dans les années 50 continuera longtemps à exister.
En classique, c’est le quatuor à cordes qui perdure au fil des siècles, que ce soit aux périodes classique, romantique ou contemporaine. La formule est simple : 2 violons, un alto et un violoncelle. Elle date du 18ème siècle.
Deux musiciens utilisèrent en premier la forme du quatuor : Sammartini et Boccherini mais on considère que Joseph Haydn est le véritable père du quatuor à cordes car il a fait dialoguer les quatre instruments en donnant une part égale à chacun. Avec Haydn, les quatre voix sont donc équilibrées, d’égale importance et fortement imbriquées, ce qui donne une cohérence très forte à la musique.
En général, chaque oeuvre comporte quatre mouvements.
Quatre quatuors, appartenant à des époques ou à des styles très différents, vous sont proposés aujourd’hui.
Commençons justement par Joseph Haydn, dont la musique est un modèle d’élégance. Ici le quatuor « lever de soleil » (1797) qui est l’un des 68 quatuors qu’il a composés.
Viennent ensuite le 4ème quatuor de Ludwig van Beethoven (1800) …
… le quatuor « américain » d’Anton Dvorak (1893) …
… et le 1er quatuor de Dmitri Shostakovitch (1938).
On est bien loin du monde de la symphonie, non ? Musique intime avant tout.
Chacun des quatuors qui vous a été présenté est long (de l’ordre de 25′). J’imagine que personne n’écoutera entièrement les quatre. Mais si vous allez picorer par-ci par-là, j’aurai atteint le but recherché par cet article : vous faire découvrir un genre musical qui ne vous est pas forcément familier.
Bonne écoute à tous !
Un peu de musique de chambre et plein de cordes : je préfère souvent quand il y a le chant, mais le violoncelle est pour moi un excellent relais de la corde vocale. :wub:
Je pense rapidement opter pour la coupe de cheveux improbable du violoncelliste de la troisième vidéo, sûrement parce que c’est Anton Dvořák qui emporte mon goût dans cette sélection.
Je vais en parler à mon capilliculteur. :-0
Ce 12ème quatuor dit « américain » de Dvorak est le plus connu de ses quatuors.
Ecrit aux Etats-Unis, il est écrit sans doute dans le même état d’esprit que la célèbre « symphonie du nouveau monde », c’est aussi un hommage au continent américain. D’ailleurs, les deux oeuvres ont été écrites la même année (1893).
Voici ce qu’en dit Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatuor_%C3%A0_cordes_n%C2%BA_12_de_Dvo%C5%99%C3%A1k
Etonnante cette petite excursion outre-Atlantique, j’ignorais la parenté avec la symphonie que j’aime bien.
Voilà donc le chant de cet oiseau du nouveau monde : Piranga écarlate.
http://macaulaylibrary.org/audio/85146
je ne suis pas familière de ce genre de musique mais je m’aperçois en écoutant le début de ce quatuor américain que je connaissais l’air, je vais prendre le temps d’écouter la suite
Le thème est effectivement assez facile à mémoriser. A priori, c’est de loin le quatuor de Dvorak le plus connu.
Çà alors! Un article sur les quatuors et je le découvre trois jours plus tard. Pourtant, la musique de chambre, c’est ma tasse de thé. (Avec le jazz, off course!)
J’écoute en boucle dans la voiture le coffret complet des quatuors à cordes de « Chausse pas trop vite »… Pas facile à dire, hein? Le N°8 est sans doute un des sommets de la musique de Chosta. :wub: :wub: :wub:
Tiens, tout le monde sait pourquoi « Musique de Chambre »?
Je pensais que c’était une musique destinée à être jouée en privé, dans la chambre des aristos ?
Pour les cyclistes, non ? (musique de chambre … à air !) :whistle:
Luc, c’est par ce que je veux parler dans d’autres articles des sommets de la musique dans le domaine du quatuor – et notamment le 8ème de chostakovitch – que j’ai mis après le titre : (1)
La musique de « Chausse ta … », c’est le pied !
On ne sera plus là dans un siècle ou deux mais je suis persuadé que Chostakovitch sera alors considéré comme l’égal des plus grands et l’un des deux ou trois plus grands musiciens du 20ème siècle, tous genres confondus.
J’ai souvent entendu dire sur France-Musique que c’était le plus grand symphoniste depuis Beethoven. N’étant pas très adepte du monde symphonique (trop grandiloquent à mon goût), je n’écoute pas souvent ses symphonies. Par contre, j’ai déjà écouté 4 ou 5 fois chacun de ses quatuors … Ce n’est pas de la musique qui donne la pêche car la tonalité d’ensemble est très sombre mais on sent que le gars Chosta il a quelque chose dans les tripes et ça, ça me remue énormément.
Oui Christophe, c’est tout simplement ça. Mais ça me fait toujours marrer, car en ce qui concerne notre chambre à Marie et moi, une fois que les musiciens seraient installés, il n’y aurait plus de place pour leurs instruments!!! :w00t:
Il y a des fois où moi aussi j’aime bien la musique de chambre ….. !
:wub:
Bien vu Yves, un tango des familles avec ces nénettes, ça défrise.
Euh Luc, tous ces mots, tu me fait douter : de quels instruments parles-tu ? :blush:
J’aimerais être un violoncelle… :heart:
Moi aussi, mais dans les bras d’une violoncelliste, pas d’un violoncelliste ! :whistle:
Le violoncelle semble en lui-même très féminin… :tongue:
http://aubonheurdesgrenouilles.typepad.fr/.a/6a00d8341c9ea053ef013485a311ed970c-pi
Bien vu !
Je suis très déçu par la musique pour cordes.
J’ai acheté un DVD de Vivaldi intitulé « concertos for strings ». J’avais cru que les musiciennes jouaient habillées en string. Mais pas du tout ! :angry:
Les amateurs du musique que je connais n’écoutent jamais Jean-Michel Jarre avec souvent cet argument : « c’est plus du spectacle que de la musique ». Je ne connais pas sa musique donc je ne dis rien sur elle et je préfère de toute façon parler de ce que j’aime plutôt que de ce que je n’aime pas. Mais cet article que je viens de lire à l’instant sur Jarre ne fait pas dans la dentelle et a la dent très dure (« collection de mièvreries pour manèges d’hier ») :
http://www.lemonde.fr/musiques/article/2015/10/22/jean-michel-jarre-histoire-d-une-imposture_4794786_1654986.html
Un peu mérité non ?
Franchement, j’ai comme beaucoup acheté LE vinyl à l’époque (Oxygène), ben… L’article résume bien l’affaire je trouve.
En fait, je ne connais personne qui écoute …
Je me rappelle être allé dans un magasin de haute-fidélité et parmi les disques qui étaient là et qui servaient à comparer les différents éléments (baffles, platines, amplis) il y avait plusieurs disques de Jean-Michel Jarre. Peut-être s’agit-il là d’une musique plus à même de combler les audiophiles que les mélomanes (cela dit on peut être les deux).
Qu’entends-je, qu’ois-je, qu’acoustiquais-je, qu’auditionnais-je, que perçois-je ? :wassat:
Jean-Mimi pardine ! :tongue:
Non, sérieusement, tu écoutes ? :whistle:
Sérieusement, non ! :w00t:
zut alors, moi qui ne demandais qu’à connaître … ! :w00t:
Plus sérieusement, je vais quand même écouter un ou deux de ses disques
Je rêve ou je deviens fou ?
Cet après-midi j’ai acheté un disque de Bashung que je ne connaissais pas. Il y a une chanson qui m’a beaucoup plu et je suis allé voir sur la pochette (c’était il y a 5 minutes à peine) qui avait écrit les paroles et la musique. Et là, vous ne devineriez jamais qui a écrit les paroles : Jean-Michel Jarre !
Coïncidence !
Je vais finir par croire que Dieu existe !
J’ai recherché sur youtube et j’ai trouvé la chanson par Bashung :
Quelle claque!
Rendons-donc à Jean-mi ce qui lui appartient… une des plus belles chansons de la langue française! :wub:
J’adore ces discussions sur le blog qui nous obligent à aller chercher l’information ailleurs pour creuser un peu le sujet et à faire des découvertes inattendues.
Voici deux versions de la chanson par Christophe :
Ben ça alors… Ça redonne un peu d’oxygène.
Mouais…. :blink:
Les mots bleus qu’on dit avec les yeux. Ben ça alors ! N’en v’là une chanson qu’elle est belle. :sleeping:
Toujours dans la série des bons plans (CD à moins de 3 € pièce), si certains d’entre vous veulent aborder un jour les quatuors pour cordes de Beethoven (une oeuvre magistrale !), voici un petit coffret extraordinaire bradé à tout petit prix (17 € les 9 CD), encensé par la critique, et qui présente l’intégrale des quatuors du compositeur.