Le courlis courlieu n’est pas habituel en Franche-Comté. Je me souviens en avoir observé 6 à Marnay dans la vallée de l’Ognon au tout début des années 80 mais je n’ai jamais revu cette espèce depuis.
S’il est aussi peu fréqent dans notre région, c’est parce qu’il ne se reproduit que sur les côtes. En période de migration, quand il est pressé d’aller rejoindre sa belle dans les pays du nord, il lui arrive cependant de traverser la France en passant au plus court et de survoler l’intérieur des terres mais ce n’est pas très fréquent (Christophe nous dira sans doute où en sont les observations en Franche-Comté)
J’ai par contre l’habitude de l’observer en bord de mer. Par exemple ici en premier plan au milieu d’une petite bande de barges rousses au Conquet en Bretagne en août 2009.
C’est un oiseau que j’ai aussi l’habitude de voir sur l’île Texel en Mer du Nord.
Le courlis corlieu est très sociable et se rencontre souvent en petites bandes.
On remarquera sur les deux photos suivantes la petite taille de l’oiseau, bien inférieure à celle de son cousin le courlis cendré. Il n’est en fait pas plus gros qu’un huîtrier-pie.
La semaine dernière, j’ai eu la chance de l’observer en Picardie dans plusieurs lieux, notamment dans les prairies humides d’Ault.
L’un d’eux était même assez près de la voiture, suffisamment près pour qu’on voie distinctement l’alternance de bandes claires et foncées qui le différencient du courlis cendré (en plus de la taille et du bec plus court).
Le courlis corlieu est un mangeur de petites bestioles qu’il attrape avec adresse à l’aide de son long bec. Sa nourriture est d’ailleurs très diversifiée : vers et mollusques marins, crabes, petits crustacés, vers de terre, sauterelles, grillons, coléoptères, diptères (adultes et larves), araignées, mille-pattes, escargots, cloportes, baies de camarine, d’airelles, de raisins d’ours, etc…
Sans doute que je reverrai le courlieu dans les temps qui viennent, de nouvelles escapades vers le bord de mer étant en projet !
Ah enfin des images de cette région si attractive pour les oiseaux et que je visiterai forcément un jour. Ça fait envie.
Le corlieu est effectivement plutôt une espèce de bord de mer, mais c’est un visiteur régulier en migration dans notre région, en particulier en vallée de l’Ognon où niche son grand cousin cendré.
Cette considération m’évoque forcément le Courlis à bec grêle, une espèce dont les dernières observations régulières remontent aux années 80… une des premières à disparaître sur une liste paraît-il impressionnante. :cwy:
Raison de plus pour que j’aille vite dans le nord.
J’habite dans le 78 a côté d’une zone artisanale qui s’appelle » les courlis » je ne savais pas que c’était le nom d’un oiseau
christophe venez dans le pas de calais c’est une belle région surtout sur le littoral , je ne me souviens pas avoir vu de courlis , je ne connais pas leurs habitudes mais il y a beaucoup d’autres oiseaux et nous avons des phoques que nous voyons a chaque marée bernard peut en témoigner
Je viendrai.
Geneviève, je parlerai prochainement des phoques sur ce blog. Ils étaient distants de 40 m de la digue mais les images sont quand même correctes. Et ça a été facile au niveau de la mise au point grâce à l’autophoqu’us
très drôle!!!! je pensais qu’ils étaient plus près lorsqu’ils sont sur leur banc de sable favori?