Comme j’en ai pris l’habitude maintenant, je fais une petite pause aux dates des vacances scolaires (qui sont tardives en Franche-Comté). Ce blog reprendra donc le lundi 11 mai. Mais rien ne vous empêche de continuer à échanger sur ce blog en attendant la reprise. D’ailleurs, si vous avez envie de discuter, je vous livre cette petite phrase lue ce matin dans le dernier édito du journal « Terre et Humanisme » et qui concerne un mot : « utopiste », mot dont l’emploi est souvent galvaudé et qui revêt souvent une connotation négative. Voici donc ce que dit Pierre Rabhi dans son édito : « Je suis flatté quand on me qualifie d’utopiste car l’utopiste est celui qui n’a pas renoncé à ses rêves. C’est parfois grâce aux utopies de ceux que l’on prenait pour fous que le monde a évolué ».
Allez hop, je m’ouvre une petite bière pour fêter les vacances du blog. Et ça, c’est pas de l’utopie ! Juste de la belle réalité, mousseuse à souhait !
Bon printemps à tous !
Mois : avril 2015
La mer me manque …
En direct de la nature estonienne (8)
Voilà deux ans déjà que mon dernier article sur les webcams estoniennes a été écrit. Cet article a beau être ancien déjà, on continue d’y discuter presque tous les jours. La série continue avec ce huitième article qui a pour but de faire le point sur les webcams disponibles ce printemps. Voici ces liens (il suffit de cliquer sur les noms soulignés pour être en direct) :
– pygargue à queue blanche
– balbuzard pêcheur 1
– balbuzard pêcheur 2
– buse variable 1
– buse variable 2
– chouette hulotte
– cigogne noire
– plage aux phoques
– mare aux cerfs
– clairière aux sangliers
– blaireaux
En Estonie, pas d’aigles pomarins donc au programme cette année, mais les sept nids à suivre pourront nous permettre de bien belles émotions. Sans compter l’observation régulière des phoques. Sans doute que les deux postes de nourrissage (aux cerfs et aux sangliers) arrêteront de fonctionner dans les jours ou les semaines qui viennent mais pour l’instant ils continuent d’être ravitaillés en carottes, foin et graines. Pas de nouvelles de la webcam aux ours qui est arrêtée depuis plus de six mois mais j’espère que ça reviendra.
La nidification du balbuzard semblait avoir pris beaucoup de retard. Le premier n’est arrivé sur le nid qu’il y a quelques jours. Hier en fin d’après-midi, le couple était bel et bien là et n’a pas perdu une minute : aménagement du nid et accouplement :
Le « compositeur assassin »
Don Carlo Gesualdo (1560-1613), Prince de Venosa, a souvent été qualifié de « génie hors pair » et de musicien « révolutionnaire ». S’il est considéré
La cabane aux oiseaux (12)
C’est donc Yves qui a trouvé les solutions aux deux devinettes de mon précédent article : il s’agissait bien du geai des chênes et de la pie bavarde.
La pie bavarde, je l’avais photographiée il y a quelques semaines depuis la cabane à Michel. J’étais en train de regarder dans l’objectif quand elle est venue se poser pile-poil (ou plutôt pile-plume) dans le viseur. Voici la photo qui a servi à l’illustration de la devinette.
La photo qui a servi pour l’autre devinette, je l’ai faite la semaine dernière depuis ma cabane habituelle, celle qui est en lisière de forêt.
Le geai est venu d’ailleurs à
Variétés de courges et de potirons (2)
En Franche-Comté, le temps n’est pas encore venu de semer ses courges et potirons car traditionnellement on les sème en pleine terre courant mai (même si la tendance actuelle est de les semer en godets, notamment pour mieux gérer le problème des limaces). Si cela est vrai pour la plupart des courges appartenant aux deux espèces dominantes (cucurbita maxima et cucurbita pepo), il est une espèce de courge qu’il est impératif de semer plus tôt car son cycle de développement est plus long. Il s’agit des courges appartenant à l’espèce cucurbita moschata, que l’on appelle couramment courges musquées ou muscades. Ces courges sont à mon avis les meilleures (en tous les cas des « valeurs sures ») de toute la grande famille des courges et potirons. De couleur discrète, ces courges-là sont pourtant bien moins « tape à l’oeil » que leurs cousines présentées habituellement sur les étals (potimarrons, rouge vif d’Etampes, …).
Deux courges appartenant à ce
Pâques tous les jours !
Quand j’étais gamin, le jour de Pâques était un moment particulier et plutôt heureux. Nous allions chercher les oeufs en chocolat éparpillés dans le jardin. On les trouvait dans l’herbe, sous un buisson, derrière une pierre et c’était un vrai plaisir que de les rechercher.
Aujourd’hui, alors que j’ai fait le choix de laisser mes poules aller là où elles le veulent (sur un espace d’environ 2 000 m2) et que je n’ai pas réussi à les éduquer à pondre là où je le veux, je suis dans l’obligation tous les soirs d’arpenter mon terrain pour y récolter les oeufs. Je les trouve alors (quand je les trouve !) dans l’herbe ou sous un buisson ou derrière une pierre.
Et comme en vieillissant on finit pas devenir un peu philosophe et par prendre (presque) tout par le bon côté des choses, on positive. Alors on se dit que finalement c’est Pâques tous les jours. Elle est pas belle la vie ?
Petites bestioles à déterminer (3)
Avec le printemps qui arrive (euh, tu es sûr de ce que tu dis Dupdup ? :blush: ), bon nombre d’insectes font leur apparition. Cela me fait penser qu’il y a bien longtemps que ma rubrique « petites bestioles à déterminer » s’est arrêtée (voir ici les articles 1 et 2) et que votre cerveau, qui n’a plus l’habitude de travailler, commence à ramollir (si si, je ne citerai pas de noms :whistle: ). Cela dit, mon cerveau commence aussi à être raplapla, je n’ai pas été foutu de vous cogiter un seul poisson d’avril … ! :angry:
Voici donc de quoi travailler, quelques minutes pour les uns, quelques heures pour les autres …
photo n°