Les photographes animaliers aiment construire des cabanes dans les bois ou ailleurs. Un prolongement de l’enfance ? Sans doute que c’est un peu vrai dans mon cas …
Michel aménage aussi des cabanes pour être au plus près des oiseaux. Celle qu’il s’est construite dans le fond de son verger lui permet de photographier les oiseaux qu’il nourrit en hiver.
Et je dois dire que si cet hiver a été pour moi plutôt très moyen pour l’observation des oiseaux au poste de nourrissage (deux fois moins d’espèces que lors d’un hiver normal, trois fois moins que lors d’un hiver très froid), Michel a été bien mieux loti. Je suis allé dans sa cabane à trois reprises il y a une quinzaine de jours afin d’y photographier surtout le pic mar (que je n’ai pas eu à mon poste de nourrissage depuis quatre ans).
Dans ce premier article, je ne parlerai que de trois espèces. Un autre article viendra par la suite.
C’est toujours un plaisir énorme de voir évoluer autour de soi l’oiseau acrobate par excellence : la sittelle torchepot.
Noisettes et noix sont une nourriture de choix pour cet oiseau.
Et pourquoi pas, quand on a les yeux aussi gros que le ventre, noisette et noix en même temps !
Le poste de nourrissage de Michel a été fréquenté pendant tout l’hiver par quatre pics épeiches.
Comme cela a déjà été dit dans un autre article, le mâle se reconnaît à la tache rouge derrière la tête …
… alors que la femelle a la nuque entièrement noire.
L’un des deux mâles avait un plumage très atypique avec du rouge sur les plumes du poitrail.
(à noter que dans un précédent article, j’avais parlé d’un pic épeiche qui venait à mon poste de nourrissage et qui lui aussi avait un plumage très inhabituel avec deux petites pointes de rouge derrière la tête, voir la photo).
Le pic épeiche est aussi un grand consommateur de noisettes (c’est même sans doute le meilleur moyen de l’attirer) …
… et de noix.
Si je suis allé dans la cabane à Michel, c’est aussi pour tester mon nouvel appareil photo Pentax k3. Et je dois dire que je ne suis pas déçu (même s’il va me falloir deux ans pour m’approprier ne serait-ce que la moitié des fonctions de l’appareil). 24 millions de pixels, ça permet de grossir ensuite les photos sans (trop de) perte de définition. Exemple de la photo précédente que voici très recadrée.
Ce n’est que le troisième jour que le pic mar est venu.
A noter, par rapport au pic épeiche, la grosse tache rouge de la tête, les joues plus blanches et le rose dégradé et rayé du ventre (qui donne au plumage un aspect un peu sale).
La suite de cet article probablement dans quelques semaines.
Waouh !
C’est superbe, il n’y a pas d’autre mot :wub: :wub: :wub:
24 millions de pixels ! Ben dis donc, t’as pas grand chose à faire pour les avoir comptés … ! :whistle: :tongue: :devil:
waouhhh ! Superbes ces images Bernard, et en effet 24 M de pixels, ça cause !
Tu as aussi changé d’ordi ? j’imagine que la taille des images doit être pas mal non plus !
Ah les cabanes ! Y’a rien de tel en fait ! Bravo les artistes !
@humeurmoqueuse : zut, j’en ai compté 24 000 003 ! Faut que je recompte ! :whistle:
Est-ce que ces oiseaux là seraient capables de casser une coque d’amande (qui est bien plus épaisse que celle de la noix ou de la noisette) ?
Je ne pense pas. C’est quand même très dur. Même les noix, à la coque pourtant moins dures que les amandes, ne sont ouvertes que par très peu d’espèces d’oiseaux.
C’est bien ce que je pensais aussi.
Dommage, j’ai des tas d’amandes et la flegme de les casser (il faut carrément le faire au marteau alors mes pauvres doigts … Eh oui, je ne suis qu’une nana :angel: )
Petites cabanes et grandes photos.
Plutôt, trotteur mais capable de rester immobile, je pense construire aussi mon affût.
Je suis encore en repérages mais j’ai quelques vue sur un secteur à passereaux assez riche en hiver.
Toutes ces images ainsi que les bons moments passés à l’affût sont motivants. Quand cxd sera prêt, p’têt l’an prochain, je vous inviterai.
Tu nous invites pour la crémaillère ?
Œuf corse !
je ne reve pas il y a un œuf dans le nid des cigognes!!!!
et monsieur cigogne est en train d’honorer sa belle