HERONS DE CAMARGUE (8)
Il a souvent été question ici du héron garde-boeuf et mes précédents articles commencent à dater de plusieurs années. Les personnes récemment arrivées sur ce blog peuvent éventuellement se référer aux articles 1, 2 et 3 écrits il y a quelques années.
Le héron garde-boeuf est très commun en Camargue et sa population se monte actuellement à plus de 20 000 en fin d’été (soit plus de 5 000 couples et leur progéniture). Cet oiseau est étroitement lié au bétail et se rencontre en général à proximité des vaches, des taureaux et des chevaux (parfois plus rarement près des moutons et des chèvres).
Les photos des précédents articles étant prises à l’automne, je n’ai pas encore eu l’occasion de vous présenter le garde-boeuf en période de reproduction. C’est évidemment à cette saison-là que le plumage est le plus coloré.
On remarquera qu’à cette période de nidification, la crête des oiseaux est érectile et que les oiseaux ont sur le dos une parure faite de longue plumes effilées de couleur roux orangé.
Comme pour les autres espèces de hérons, les allées-et-venues entre le nid et les zones de gagnage sont incessantes.
Le garde-boeuf se nourrit en très grande partie des petites bestioles que le bétail dérange en pâturant. Les sauterelles et les criquets fournissent 80% de la nourriture, le reste étant constitué d’autres insectes (coléoptères, papillons …), de vers de terre, de mollusques et de quelques vertébrés (rainettes, grenouilles, lézards …).
La suite des photos dans un prochain article …
La première et dernière photos me plaisent particulièrement… :wub:
Perso, je n’ai vu qu’une seule fois ce héron qui comme les autres « méridionaux », me font rêver depuis que je les ai découverts, enfant, dans mes livres d’images.
J’étais en voiture, à un rond-point quelque part en Drôme, pas très loin de Valence, lorsque j’ai aperçu un groupe de 15 garde-bœufs pâturant dans un terrain vague. Vision fugitive, paradisiaque et frustrante: un rond-point, en voiture, quand on est perdu et que la tension autour de la carte routière est à son paroxysme… pas beaucoup de place pour une négociation familiale concernant un petit arrêt! :whistle:
Ce qui m’a frappé, c’est la petite taille de ces bestiaux.
Oui, trois ou quatre fois moins lourd qu’un héron cendré.
il parrait qu’il y’en a au marrais d’Harchies en hivernage…
Dans quelle région ?
Chez moi , les Hérons garde-boeufs sont dans le jardin pendant que je suis au travail !! Mais dès qu’il y a quelqu’un dans la maison , ils restent dans un champ à quelques centaines de mètres !
Là , je les observe dans mes jumelles , ils sont 18 au milieu des vaches .
http://naturepassion.e-monsite.com/medias/images/heron-garde-boeufs-o9.jpg
Et quand tu es au jardin, ils sont au travail ? :whistle:
Sur ta photo l’herbe est si verte qu’on voit bien que la photo n’a pu être prise qu’en Bretagne ou en Franche-Comté !
Malheureusement, un garde-boeuf ici c’est plutôt exceptionnel. :angry:
Les marrais d’Harchies se situent à une centaine de bornes de la maison… :w00t:
Bon, pour ceux qui ne savent pas où j’habite, Harchies est un petit village de la province du Hainaut.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harchies
C’est là qu’a été noté l’an dernier, la première nidification de la grande aigrette.
La grande aigrette niche à Harchies ? Hé oui !
Et le héron garde-boeuf y niche-t-il déjà ? Hainaut !
C’est Harchies colonisé par les hérons la Belgique, Hainaut z’aigrettes ne diront pas le contraire.
Pour ma part, je suis déçu par cette émigration : qui va garder nos bœufs sédentaires ?
Wallons-nous…
ils préfèrent nos musclés blancs bleus belges
La huitième photo est incroyable !
:wub:
Oui, j’aime bien la position de l’oiseau.
La 7ème me plaît bien aussi, on ne dirait pas des plumes mais du crin de cheval. A force de fréquenter des boeufs et des chevaux …
Les goûts et les couleurs… C’est le 9 qui me paraît la plus incroyable !
Un coin de paradis ?
…
:angry:
http://www.midwayfilm.com/
C’était trop beau !
dramatique ! :alien:
J’avais déjà vu cette vidéo, je crois que c’était sur ce blog (postée par Yves ? Christophe ? …), mais c’est tellement dramatique la situation de ces oiseaux qu’une piqûre de rappel s’impose de temps en temps.