L’an passé, je vous ai relaté une petite séance d’affût au martin-pêcheur (voir le premier article montrant le site et les premières images). J’avais fait toute une série de photos mais n’en avais publié que certaines. En voici d’autres, en vrac, pour la plupart des gros plans (j’étais très près de l’oiseau et n’avais que mon téléobjectif de 300 mm).
Quelques images avec poisson au bec (j’ai remarqué que ce matin-là, les petits poissons-chats constituaient l’essentiel des captures) :
et bien, cher (e,s,es) voici une petite anecdote vraie qui m’est arrivée lorsque j’habitais dans une petite vallée (de la Cèze) près de Barjac, dans une cabane de pierre, sans eau ni électricité, une sourcette à 10 mn à pied,(ce qui apprend à respecter l’eau!) avec pour » pain quotidien » un gardon pêché dans la Cèze…Un matin, camouflé sous les buissons, avec ma canne, j’attend le repas…qui tarde, je remarque soudain deux sillages qui remontent le courant et je vois passer devant mes yeux émerveillés, deux castors! évidemment, à cette époque, point de portable photo, encore moins d’appareil digne de ce nom…mais ce n’est pas tout!, toujours rien après l’hameçon, tandis qu’un martin vient se poser sur le bout de ma canne!!! plongeon et retour avec un mini poisson dans le bec! il se f…bien de ma g…le bougre! et son manège à duré plus d’un quart d’heure!!! j’ai quand même fini par en attraper un, de gardon, mais ça, c’est une autre histoire!!! si vous aller un jour du côté de la vallée de la Cèze, au monastère de Saint Féréol, vous penserez à p’tit Jehan de Suisse….
J’ai été un passionné de pêche, à l’âge de l’adolescence surtout. Je me rappelle que le martin-pêcheur est venu aussi se percher sur la canne à pêche. La même scène est arrivée également à mon beau-père.
Fortiche les photos!
J’ai failli les oublier (comme beaucoup d’autres) dans un coin de mon ordi ! :angry:
Je vais au moins une fois par an dans le Gard, plutôt côté Uzès et Gardon, mais si tu me donnes l’adresse de la cabane… je passe de toute façon à Bagnols-sur-Cèze, ça fera juste un petit détour.
Heu Bernard… T’as combien de coin à ton ordi ? C’est quelle marque ? :blink:
Superbe. Je n’ai jamais eu l’occasion de voir un martin pécheur en « vrai ». Je n’imaginais pas qu’il puisse avoir des couleurs aussi chatoyantes.
et bien Mr Christophe, il faut déjà que vous trouviez Barjac, puis, Saint Privas de Champclos, ensuite se diriger vers un lieu dit « la Croix », chemin de terre dans les argalasses, (Câpriers) là, une séparation, à gauche qui mène chez les « culs nus « qui remontent parfois au village dans le plus simple appareil, ce qui fait bien rire les gens du coin, vu que, lorsqu’il pleut, il revêtent des cirés transparents!! »bon, chacun est bien libre mais quand même, un peu de décence ne nuit à personne! J’en ai même trouvé une fois, dans la chapelle de St Ferréol, tout nus! Bref, à la croix, prenez à droite, c’est inscrit « monastère de St Ferréol, mais si vous n’avez pas de 4×4 …dur dur, vu qu’avant les éléctions, pour rameuter des voix, ils ont défoncé la montagne à coup de bull, pour atteindre justement le monastère partiellement en ruine de St Ferréol, pour le retaper et s’adjuger du même coup, quelques voix supplémentaire, hélas, ou tant mieux, ils n’ont pas goudronnés et les pluies ont presque remis les choses en état, sauf qu’à présent, c’est bien raviné, mais, à pied, 35 mn environs, vous pourrez trouver de grande quantité de Limonites éparpillées,(oxyde de fer) aux formes météoritiques amusantes… Une fois tout en bas, belle place de pic-nic au bord de la Cèze, petite rivière calme, mais que j’ai vu s’élever de 10m, en 5 h.,lors des inondations de Nîmes! donc, évitez d’y planter votre tente trop près…des fois ils ouvrent les vannes, plus haut, sans prévenir évidemment…après, ben faudra que vous cherchiez dans cette petite plaine en cul de sac, la petite cabane en pierre qui servait jadis à entreposer les outils des cultivateurs de lavande et de thym…en suivant le chemin qui part de la place de pic-miam, celui-ci va se rétrécir à n’être plus qu’un minuscule sentier , qui vous mènera à la petite sourcette, en espérant qu’elle coule encore!? et au passage dit « du saut du sanglier » que vous pourrez contournez grâce à un câble fixé au rocher…mais après, ce sera le royaume des » pôvres gens » sans habit!! voilà, j’espère avoir été assez précis et que vous adorerez comme je l’ai aimé, cet endroit d’une autre planète!!! Jéhan
Pour Christophe
c’est Jacqueline qui est au clavier.
Quel bavard mon Jean, mais je confirme c’est super beau ce petit coin perdu. Il m’a fait visiter ce joli endroit en 2007…..
nous n’y sommes pas retournés de « visu » depuis, mais en pensée il m’en parle très très souvent.
Si vous avez envie de converser plus longuement avec Jean, demandez notre adresse mail à Bernard.
A bientôt.
Jacqueline
Je ne viens pas tous les jours, mais je suis passée sur le blog à Dupdup ce matin, 1er avril, me souvenant d’une histoire de sardine invasive dans le Doubs, un jour de poisson d’avril. Tiens un martin pêcheur, justement… c’est sûrement encore une bonne blague de notre ami Bernard ! Du martin-pêcheur aux poissons… d’Avril, il n’y a qu’un pas ! Et bien non ! perdu ! Il faudra attendre l’an prochain !!!
Avez-vous beaucoup de poisson-chats dans vos rivières comtoises ?
C’est un poisson que l’on a pas ici dans nos rivières de 1er catégorie . C’est une espèce classée comme invasive dans beaucoup de région .
Sylvie, je dois vieillir sans doute, je n’ai pensé au poisson d’avril que trop tard ! :angry:
Yves, j’ai toujours vu des poissons-chats dans l’Ognon. Je sais qu’il est aussi présent sur la Saône. Pour les autres rivières de Franche-Comté, je demanderai à mon ami JPH, spécialiste en la matière. Mais à mon avis, il doit être présent dans quasiment toutes les rivières.
Il aurait été dommage que ces belles photos restent dans un des nombreux coins
de l’ordinateur de Bernard.
La dernière atteint des sommets …
Un petit joyau cet oiseau ! :wub:
C’est pas mauvais pour les poisson-oiseaux ça, les poissons-chats?
Et quand les poisson-chats sont partis, est-ce que les poissons-souris dansent?
toujours pas de balbuzard sur les nids estoniens
et la cigogne noire est toujours seule ou il est toujours seul, je ne sais comment les différencier
Luc , t’as changé de marque de bière ?
:w00t:
Une petite histoire de pêcheur …
Il est 10h00 du matin et un gars de la ville qui vient faire l’ouverture de la pêche sur les rives de L’Ognon ( non loin de chez Dupdup !! ) n’a toujours pas eu la moindre touche !!
Il aperçoit sur l’autre rive un jeune pêcheur du coin qui sort de l’eau de magnifiques poissons à chacun de ses coups de ligne !!
Il finit par l’aborder :
« – Bonjour jeune homme , ça mord pour vous on dirait ?
– Fe gne gne ! Répond le jeune homme .
– Vous devez avoir un secret , c’est quoi votre truc ?
– Fe gaher le ashco a oh da nnnnnnnnnouh cch !
– Comment ?
– Fe gaher le ashco a oh da nnnnnnnnnouh cch !!!
– Désolé , mais je ne vous comprends pas ! Vous ne voulez pas me donner votre secret ?
– Mè Chi m’chieu !!!
Et là , le jeune homme crache se qu’il a en bouche dans sa main et dit :
– Il faut garder asticots bien au chaud dans la bouche !!! »
:sick:
Beurk ! Elle est dégueu ton histoire :sick: :sick:
:biggrin:
:w00t:
Des images du Martin plongeur … Pêcheur , pardon !!
On prend une bière brune main gauche qui sent bon l’Irlande , la tourbe … Avec l’index de la main droite on clique sur le plein écran …. Et on déguste !!
:wub:
Superbe ! :wub:
Mais entre nous, tu ne vas pas nous faire croire que tu as besoin de cette magnifique vidéo pour t’en décapsuler une ! :whistle:
… Ben en fait … non !!
:blush:
Ouf, j’ai cru un moment donné que ce n’était plus le même Yves qui venait sur le blog !
J’aime aussi ce genre de photos « gros plans » je trouve que cela donne plus encore aux gens le sentiment d’immersion dans l’intimité du Martin et puis cette proximité offre des détails superbes sur le plumage par exemple, bravo !
J’ai fait trois heures d’affût au martin-pêcheur dimanche matin, il est venu deux fois mais j’ai préféré regarder plutôt que photographier (car la lumière était de qualité moyenne).
Ha ok, d’accord…. ben de toutes façons il y a le temps, tout l’été devant nous pour faire de belles images !
une petite question quels sont les oiseaux que l’on voient sur le site de l’ours ?
je sais que je suis nulle mais a part les oiseaux marins sur notre littoral nous n’avons pas trop d’espèces de volatiles surtout pas aussi beaux que ceux que vous voyez
Depuis quelques semaines, sur le site de l’ours, j’ai vu essentiellement des corneilles mantelées et quelques grands corbeaux. Plus tôt au printemps, il y avait quelques geais de chênes mais je n’en ai pas vus les temps derniers.
ah je les voyais bicolore ,merci
vous voyez je suis nulle!! amitié
Oui, la corneille mantelée est bicolore.
les chiens viverrins batifolent depuis un moment sur le site de l’ours
Retour sur ta page du martin-pêcheur pour en savoir plus, Bernard car hier j’ai vu un martin-pêcheur, ça faisait longtemps, et peut-être bien jamais là !
C’était au pont de Pin, à mon arrivée, lorsque je me suis penchée non pour me mirer dans l’eau mais la pour regarder…il s’est envolé de son perchoir : la pile amont du pont, la dernière, celle côté Emagny et a remonté la rivière en suivant la rive droite.
Emerveillée, impossible de le confondre ! Mais je suis surprise de le voir encore là, je croyais qu’il passait l’hiver dans le sud, se serait-il attardé en raison des températures clémentes de cet automne particulièrement agréable ? ou s’installe-t-il dans nos contrées comme certaines cigognes en Alsace ?
Content de te revoir de nouveau sur le blog.
Non, le martin-pêcheur n’est pas réellement migrateur, erratique tout au plus dans notre région. Dans les zones méridionales il est sédentaire, très au nord il est migrateur. Ici il y a les deux tendances, mais c’est surtout la sédentarisation qui domine. Le martin-pêcheur réussit à passer l’hiver au sud de la Suède et au Dannemark, autant dire que chez nous il est abondant tout l’hiver, même s’il y a des mouvements. Ces mouvements ne sont d’ailleurs pas vraiment migratoires car ils ont lieu dans toutes les directions (c’est pourquoi j’ai employé le terme « erratique » ci-dessus), ils sont plutôt dus à un excès de population. Car les pontes de martins-pêcheurs font en moyenne 7 oeufs et il y a souvent deux pontes par an, parfois trois, ce qui veut dire qu’à partir de la fin d’été, il y a énormément de martins-pêcheurs dans la nature. Et tout ça provoque une concurrence exacerbée entre adultes et jeunes très nombreux, ce qui fait qu’à l’automne la notion de territoire n’existe plus, les mâles ne se réappropriant leur territoire qu’à partir de décembre ou au cours de l’hiver. Evidemment si les cours d’eau gèlent, les martins-pêcheurs descendent plus au sud mais même pendant les hivers exceptionnellement froids de 1985 et 1986, ils étaient encore à Brussey sur l’Ognon en janvier/février au plus fort du gel. Donc idem pour le village de Pin.
Merci pour ta question, car elle m’a permis de relire à l’instant le livre de Paul Géroudet (ma bible).