Attention, article polémique !
J’aime bien les discussions sur le jardinage qui ont lieu sur ce blog. Aucun des blogueurs n’y a d’idée définitivement arrêtée. Chacun d’entre nous sait que le jardinage est un long apprentissage, une perpétuelle remise en question, qu’il n’y a pas de recettes toutes faites, et que l’on tâtonne souvent avant de trouver une méthode que l’on testera d’abord puis adoptera peut-être … ou peut-être pas. Le jardinier est une personne humble par définition car il apprend très vite qu’on n’impose rien à la nature et qu’on ne peut, au mieux, que composer avec elle. Si le jardinier était plein de certitudes toutes faites, la nature aurait vite fait de lui rabattre son caquet. Et c’est bien ainsi. Savoir qu’au bout d’une vie entière de jardinage on ne connaît même pas le dixième de ce qu’il faudrait savoir est plutôt rassurant.
Mais ce qui a cours sur ce blog ne prévaut pas forcément ailleurs.
Aujourd’hui, il faut appartenir à une école.
Il y a l’école de ceux qui prônent le non-travail de la terre, l’école de ceux qui ne jurent que par les purins et décoctions, d’autres que par le compostage, d’autres que par la rotation des cultures, d’autres que par la technique du jardinage en carrés, d’autres que par la technique du jardinage « en lasagne » …
TOUT CELA M’EMMERDE ET JE LE DIS HAUT ET FORT !
Tous ceux qui jardinent vraiment savent qu’une technique valable ici ne l’est plus ailleurs, qu’il faut tenir compte de sa terre, de son climat, du temps disponible dont on dispose et de bien d’autres choses encore.
Quelques exemples (mais je pourrais en prendre plein d’autres) :
Premier exemple : il m’arrive