Et si on apprenait enfin à nos tourterelles turques à lire correctement ?
20 réflexions au sujet de “Tourterelle turque”
Tu es sur Bernard que ce n’est pas un pigeon ou bien même un épervier ? :w00t:
Très drôle!
fallait être là au bon moment.
Cette photo a été faite dans le parc ornitho de Pont de Gau en Camargue. J’étais en train de déjeuner sur l’herbe quand cette tourterelle est venue se poser sur la pancarte du canard chipeau.
pourquoi » turque » ? :ermm:
« turque », parce que cette tourterelle était autrefois cantonnée dans le sud-est de l’Europe.
Elle n’est arrivée chez nous que dans les années 60. Nos grands-parents n’avaient jamais vus cet oiseau auparavant.
Comme quoi, contrairement à ce que prétendent certains, la Turquie c’est en Europe.
Notre continent demeurant une entité économico-géographique relativement floue, faisons comme les oiseaux et adoptons l’écozone « Paléarctique occidental » ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Paléarctique
On y comprend un peu mieux nos phénomènes migratoires : phénomène magique chez les oiseaux… pas trop bien vu chez les zumains… :blink:
PS : je distingue volontairement les zumains des humains, si vous voulez des critères fiables pour leur détermination, je suis sûr qu’on peut vous en procurer quelques-uns sur ce blog.
La tourterelle turque semble être venue de l’Inde par expansions successives puis elle s’est installée dans doute l’empire ottoman, dans tout le sud-est de l’Europe donc, où elle était sacrée et très choyée. Elle y était déjà partout présente au début du 19ème siècle. L’expansion à partir de cette place forte, principalement à partir de la Serbie, commença en 1930 seulement.
Quelques dates de colonisation (d’après le livre de Géroudet) :
– 1930 : Hongrie
– 1936 à 1938 : Tchécoslovaquie et Autriche
– 1940 : Pologne
– 1944 : nord de l’Italie et Allemagne
– 1947 : Hollande
– 1948 : Danemark et Suisse
– 1949 : Suède
– 1950 : France (colonisation massive à partir de 1960)
– 1952 : Belgique
– 1953 : Finlande
– 1954 : Norvège
– 1955 : Angleterre
– 1957 : Irlande
– 1960 : Espagne
– 1964 : Islande et Malte
– 1974 : Russie et Portugal
– 1980 : Sardaigne.
Ces dates correspondent à des premières observations et non à des oiseaux nicheurs (les preuves de nidification étant en général constatées quelques années après la première apparition).
Impressionnant, non ?
Moi je sais maintenant d’où viennent ces tourterelles … C’est le poète qui me l’a dit !!
Bravant dans ses rigueurs notre zone neigeuse,
Tourterelle échappée à l’Orient vermeil,
Qui donc a dirigé ton aile voyageuse
Vers nos pays du Nord oubliés du soleil ?
Toi dont Venise, au chant de sa lagune heureuse,
Berça le premier rêve et le premier sommeil !
Quel caprice a conduit ta course aventureuse
Vers nos bords où l’été n’a qu’un tardif réveil ?
Oh ! je le sais, enfant ! A la plus pure flamme
Ton père, doux poète, alluma ta belle âme ;
Et, fier de nous montrer un cœur comme le tien,
Après avoir – conteur à la voix sympathique ! –
Chanté notre pays sur sa lyre exotique,
Il t’envoya vers nous pour faire aimer le sien !
Louis-Honoré FRÉCHETTE
L’une de mes chansons préférées de Jean-Roger Caussimon s’appelle « Nous deux », on y cite le mot « tourterelle » (la chanson a été d’abord chantée par Léo Ferré qui en a composé la musique). En voici juste un extrait :
Mais ce jour-là, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d’amour, ma maman,
Que tout se glace ou que tout flambe
Ça fait rien, si l’on est ensemble
Nous deux !
Que tout flambe ou que tout se glace
Nous aurons déjà notre place
Dans la légende des amants
Nous deux !
Alors, quand sautera la planète
Si jamais sonnent les trompettes
On s’en foutra divinement
Nous deux !
On imagine souvent que les espèces invasives vont se développer tous azimuts au détriment d’autres espèces. C’est surtout vrai dans le monde végétal et il n’y a pas grand chose à faire pour freiner l’avancée de la renouée du Japon ou de l’ambroisie.
Mais dans le monde animal ?
N’y a-t-il pas un certain équilibre qui s’établit au bout d’un certain temps ?
Rappelons-nous le sandre dans nos rivières franc-comtoises. C’était la catastrophe. Plusieurs dizaines d’années plus tard, force est de constater que le sandre occupe une place, certes, mais une place modeste.
Et les coccinelles asiatiques d’il y a quelques années ? Il me semble que certains facteurs de régulation (lesquels ?) sont déjà entrés en jeu.
Et les tourterelles turques dans tout ça ? Certes, elles étaient omniprésentes il y a 20 ans mais elles me semblent déjà moins nombreuses aujourd’hui.
Qu’en pensez-vous ?
Il y a aussi des problèmes avec les bestioles, et pas des moindres, chez les oiseaux (Erismature rousse, Ibis sacré), les reptiles (Trachémyde à tempes rouges), les mammifères (vison d’Amérique versus Sterne de Dougall, Rat surmulot !), etc.
:sick:
Il est parfois difficile de faire la part des choses entre un écosystème dégradé qui finalement accueille une espèce « allochtone » et l’espèce introduite qui bouleverse cet écosystème jusqu’à le faire disparaître… Mais la perturbation majeure de nombreux écosystèmes n’est généralement pas une bonne nouvelle, à commencer par le bout de la « chaîne » côté grands prédateurs : ours, loup… Et un rapide coup d’œil de l’autre côté de ce réseau trophique (OGM, espèces « sensibles », etc. Forêt primaire…) n’est pas rassurant non plus. :angry:
La situation est sans doute plus critique dans les milieux aquatiques avec juste quelques exemples inquiétants pour apporter un contrepoint à ta généreuse provocation :
– récemment, Halobates sericeus qui colonise notre septième continent http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/oceanographie-pacifique-continent-dechets-plastiques-insecte-38623/
– de façon plus ancienne, les espèces qui envahissent la Méditerranée grâce au canal de Suez, par exemple http://www.maxisciences.com/esp%E8ce-invasive/especes-invasives-en-mediterranee-un-probleme-difficile_art14801.html
Mais au bout du compte, malgré les dégâts, tu as raison Bernard : un nouvel équilibre s’établit. Le problème est de savoir si ce nouvel équilibre est meilleur, profitable (!) de ne pas nous défaire trop facilement de notre responsabilité dans ces processus souvent plus dramatiques qu’il n’y paraît, et peut-être, utopie personnelle, de tenter une invasion plus légère dans les écosystèmes que nous avons tous colonisés.
Parole d’occupant !
:ninja:
Sur les 42 espèces de poissons que l’on trouve dans la vallée de l’Ognon, 14 (soit un tiers exactement) sont liées à des introductions par l’Homme. La conférence faite sur le sujet il y a quelques années par Jean-Pierre Hérold était passionnante et a bien montré comment, pour les espèces qui ont été introduites il y a déjà longtemps, un nouvel équilibre s’était créé. Est-il meilleur, je ne le pense pas, mais équilibre tout de même.
Evidemment, il y a plein de contrexemples à mes propos car certaines espèces animales introduites causent des tonnes de dégâts. Exemple des doryphores.
Cela dit, je me demande si, un siècle après son introduction, le doryphore ne serait pas à son tour victime d’une autre espèce invasive : la coccinelle asiatique. Car j’ai remarqué que cette coccinelle est capable, contrairement à sa cousine autochtone, de manger des larves de doryphores.
Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos tourterelles, Paul Géroudet nourrissait des craintes infondées à l’égard de cet oiseau et écrivait il y a quelques dizaines d’années déjà : « la saturation poste déjà certains problèmes locaux, on peut prévoir qu’ils atteindront partout une certaine acuité, car toute pullulation est un équilibre générateur de crise ». Mais finalement, la tourterelle turque a bien trouvé sa place, non ?
C’est un animal sympathique donc on ne lui reproche pas sa présence mais il y a de quoi se poser des questions. Je ne sais pas si elle dérange les autres espèces mais j’ai au moins cinq nids et en automne les arbres chez moi servent de dortoirs à une bonne centaine.
Ici cela n’est plus le cas, les effectifs ont diminué et la tourterelle fait effectivement partie du paysage mais sans y occuper une place importante.
Sans doute que la situation est très différente d’une région à l’autre. Les Franc-comtois étant par nature et par définition des gens bien équilibrés il va sans dire que nous avons déteint sur les tourterelles immigrées et que le point d’équilibre est arrivé ici bien plut tôt qu’ailleurs. :tongue:
J’ai observé la même chose que toi Bernard au sujet des coccinelles asiatiques, en revanche, si les doryphores sont arrivés tôt, ce n’est pas le cas des coccinelles…
Dans mon village , nous avons une belle colonie de Tourterelle turque .
J’ai compté 22 couples cet hiver .
Par contre , la Tourterelle des bois a quasiment disparu du secteur …. Un mâle chanteur en 4 ans !!
Alors qu’il y a 30 ans … ce bel oiseau chantait et nichait dans tout le bocage !! Ah mais oui , j’ai oublié de préciser que depuis , il n’y a plus de bocage pour cause de remembrement !!
:angry:
On devrait plutôt appeler ça un démembrement.
Très heureux d’avoir revu pas mal de tourterelles des bois hier dans la basse vallée du Doubs ! :wub:
Tu es sur Bernard que ce n’est pas un pigeon ou bien même un épervier ?
:w00t:
Très drôle!
fallait être là au bon moment.
Cette photo a été faite dans le parc ornitho de Pont de Gau en Camargue. J’étais en train de déjeuner sur l’herbe quand cette tourterelle est venue se poser sur la pancarte du canard chipeau.
pourquoi » turque » ? :ermm:
« turque », parce que cette tourterelle était autrefois cantonnée dans le sud-est de l’Europe.
Elle n’est arrivée chez nous que dans les années 60. Nos grands-parents n’avaient jamais vus cet oiseau auparavant.
Comme quoi, contrairement à ce que prétendent certains, la Turquie c’est en Europe.
Notre continent demeurant une entité économico-géographique relativement floue, faisons comme les oiseaux et adoptons l’écozone « Paléarctique occidental » !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paléarctique
On y comprend un peu mieux nos phénomènes migratoires : phénomène magique chez les oiseaux… pas trop bien vu chez les zumains… :blink:
PS : je distingue volontairement les zumains des humains, si vous voulez des critères fiables pour leur détermination, je suis sûr qu’on peut vous en procurer quelques-uns sur ce blog.
La tourterelle turque semble être venue de l’Inde par expansions successives puis elle s’est installée dans doute l’empire ottoman, dans tout le sud-est de l’Europe donc, où elle était sacrée et très choyée. Elle y était déjà partout présente au début du 19ème siècle. L’expansion à partir de cette place forte, principalement à partir de la Serbie, commença en 1930 seulement.
Quelques dates de colonisation (d’après le livre de Géroudet) :
– 1930 : Hongrie
– 1936 à 1938 : Tchécoslovaquie et Autriche
– 1940 : Pologne
– 1944 : nord de l’Italie et Allemagne
– 1947 : Hollande
– 1948 : Danemark et Suisse
– 1949 : Suède
– 1950 : France (colonisation massive à partir de 1960)
– 1952 : Belgique
– 1953 : Finlande
– 1954 : Norvège
– 1955 : Angleterre
– 1957 : Irlande
– 1960 : Espagne
– 1964 : Islande et Malte
– 1974 : Russie et Portugal
– 1980 : Sardaigne.
Ces dates correspondent à des premières observations et non à des oiseaux nicheurs (les preuves de nidification étant en général constatées quelques années après la première apparition).
Impressionnant, non ?
Moi je sais maintenant d’où viennent ces tourterelles … C’est le poète qui me l’a dit !!
Bravant dans ses rigueurs notre zone neigeuse,
Tourterelle échappée à l’Orient vermeil,
Qui donc a dirigé ton aile voyageuse
Vers nos pays du Nord oubliés du soleil ?
Toi dont Venise, au chant de sa lagune heureuse,
Berça le premier rêve et le premier sommeil !
Quel caprice a conduit ta course aventureuse
Vers nos bords où l’été n’a qu’un tardif réveil ?
Oh ! je le sais, enfant ! A la plus pure flamme
Ton père, doux poète, alluma ta belle âme ;
Et, fier de nous montrer un cœur comme le tien,
Après avoir – conteur à la voix sympathique ! –
Chanté notre pays sur sa lyre exotique,
Il t’envoya vers nous pour faire aimer le sien !
Louis-Honoré FRÉCHETTE
L’une de mes chansons préférées de Jean-Roger Caussimon s’appelle « Nous deux », on y cite le mot « tourterelle » (la chanson a été d’abord chantée par Léo Ferré qui en a composé la musique). En voici juste un extrait :
Mais ce jour-là, ma tourterelle,
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangine d’amour, ma maman,
Que tout se glace ou que tout flambe
Ça fait rien, si l’on est ensemble
Nous deux !
Que tout flambe ou que tout se glace
Nous aurons déjà notre place
Dans la légende des amants
Nous deux !
Alors, quand sautera la planète
Si jamais sonnent les trompettes
On s’en foutra divinement
Nous deux !
On imagine souvent que les espèces invasives vont se développer tous azimuts au détriment d’autres espèces. C’est surtout vrai dans le monde végétal et il n’y a pas grand chose à faire pour freiner l’avancée de la renouée du Japon ou de l’ambroisie.
Mais dans le monde animal ?
N’y a-t-il pas un certain équilibre qui s’établit au bout d’un certain temps ?
Rappelons-nous le sandre dans nos rivières franc-comtoises. C’était la catastrophe. Plusieurs dizaines d’années plus tard, force est de constater que le sandre occupe une place, certes, mais une place modeste.
Et les coccinelles asiatiques d’il y a quelques années ? Il me semble que certains facteurs de régulation (lesquels ?) sont déjà entrés en jeu.
Et les tourterelles turques dans tout ça ? Certes, elles étaient omniprésentes il y a 20 ans mais elles me semblent déjà moins nombreuses aujourd’hui.
Qu’en pensez-vous ?
Il y a aussi des problèmes avec les bestioles, et pas des moindres, chez les oiseaux (Erismature rousse, Ibis sacré), les reptiles (Trachémyde à tempes rouges), les mammifères (vison d’Amérique versus Sterne de Dougall, Rat surmulot !), etc.
:
:sick:
Il est parfois difficile de faire la part des choses entre un écosystème dégradé qui finalement accueille une espèce « allochtone » et l’espèce introduite qui bouleverse cet écosystème jusqu’à le faire disparaître… Mais la perturbation majeure de nombreux écosystèmes n’est généralement pas une bonne nouvelle, à commencer par le bout de la « chaîne » côté grands prédateurs : ours, loup… Et un rapide coup d’œil de l’autre côté de ce réseau trophique (OGM, espèces « sensibles », etc. Forêt primaire…) n’est pas rassurant non plus. :angry:
La situation est sans doute plus critique dans les milieux aquatiques avec juste quelques exemples inquiétants pour apporter un contrepoint à ta généreuse provocation
– récemment, Halobates sericeus qui colonise notre septième continent
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/oceanographie-pacifique-continent-dechets-plastiques-insecte-38623/
– de façon plus ancienne, les espèces qui envahissent la Méditerranée grâce au canal de Suez, par exemple
http://www.maxisciences.com/esp%E8ce-invasive/especes-invasives-en-mediterranee-un-probleme-difficile_art14801.html
Mais au bout du compte, malgré les dégâts, tu as raison Bernard : un nouvel équilibre s’établit. Le problème est de savoir si ce nouvel équilibre est meilleur, profitable (!) de ne pas nous défaire trop facilement de notre responsabilité dans ces processus souvent plus dramatiques qu’il n’y paraît, et peut-être, utopie personnelle, de tenter une invasion plus légère dans les écosystèmes que nous avons tous colonisés.
Parole d’occupant !
:ninja:
Sur les 42 espèces de poissons que l’on trouve dans la vallée de l’Ognon, 14 (soit un tiers exactement) sont liées à des introductions par l’Homme. La conférence faite sur le sujet il y a quelques années par Jean-Pierre Hérold était passionnante et a bien montré comment, pour les espèces qui ont été introduites il y a déjà longtemps, un nouvel équilibre s’était créé. Est-il meilleur, je ne le pense pas, mais équilibre tout de même.
Evidemment, il y a plein de contrexemples à mes propos car certaines espèces animales introduites causent des tonnes de dégâts. Exemple des doryphores.
Cela dit, je me demande si, un siècle après son introduction, le doryphore ne serait pas à son tour victime d’une autre espèce invasive : la coccinelle asiatique. Car j’ai remarqué que cette coccinelle est capable, contrairement à sa cousine autochtone, de manger des larves de doryphores.
Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos tourterelles, Paul Géroudet nourrissait des craintes infondées à l’égard de cet oiseau et écrivait il y a quelques dizaines d’années déjà : « la saturation poste déjà certains problèmes locaux, on peut prévoir qu’ils atteindront partout une certaine acuité, car toute pullulation est un équilibre générateur de crise ». Mais finalement, la tourterelle turque a bien trouvé sa place, non ?
C’est un animal sympathique donc on ne lui reproche pas sa présence mais il y a de quoi se poser des questions. Je ne sais pas si elle dérange les autres espèces mais j’ai au moins cinq nids et en automne les arbres chez moi servent de dortoirs à une bonne centaine.
Ici cela n’est plus le cas, les effectifs ont diminué et la tourterelle fait effectivement partie du paysage mais sans y occuper une place importante.
Sans doute que la situation est très différente d’une région à l’autre. Les Franc-comtois étant par nature et par définition des gens bien équilibrés il va sans dire que nous avons déteint sur les tourterelles immigrées et que le point d’équilibre est arrivé ici bien plut tôt qu’ailleurs. :tongue:
J’ai observé la même chose que toi Bernard au sujet des coccinelles asiatiques, en revanche, si les doryphores sont arrivés tôt, ce n’est pas le cas des coccinelles…
Dans mon village , nous avons une belle colonie de Tourterelle turque .
J’ai compté 22 couples cet hiver .
Par contre , la Tourterelle des bois a quasiment disparu du secteur …. Un mâle chanteur en 4 ans !!
Alors qu’il y a 30 ans … ce bel oiseau chantait et nichait dans tout le bocage !! Ah mais oui , j’ai oublié de préciser que depuis , il n’y a plus de bocage pour cause de remembrement !!
:angry:
On devrait plutôt appeler ça un démembrement.
Très heureux d’avoir revu pas mal de tourterelles des bois hier dans la basse vallée du Doubs ! :wub: