Je vous ai déjà parlé à maintes reprises du stage sur les papillons nocturnes que j’ai effectué dans la Brenne (déjà sept articles sur le sujet). C’est une très belle région, mais c’est aussi une zone dans laquelle tout propriétaire se croit obligé de pousser un coup de gueule (dans le meilleur des cas) ou de sortir son fusil (dans le pire des cas) dès que vous mettez le pied dans son pré ou au bord de son étang (ce qui me choque car en Franche-Comté où j’habite, on va et vient où bon nous semble). C’était en 2009. J’ai effectué également dans le même lieu, un an plus tard, un petit séjour consacré aux papillons de jour. C’est dans le jardin du CPIE d’Azay-le-Ferron que le premier jours nous avons observé nos premiers papillons
La plupart des espèces observées étaient assez classiques, par exemple des piérides qui étaient là en nombre.
Je ne ramène que très peu d’images de ce stage car le premier jour … j’ai cassé mes lunettes !
Le formateur capturait assez souvent un ou deux papillons pour qu’on les voie de très près. Je dois dire que c’est une technique plutôt douce qui respecte bien les insectes et qui permet de les relâcher très rapidement.
Le reste du stage eut lieu sur les chemins forestiers, dans des prés, sur des pelouses sèches, au bord des routes …
J’ai été frappé par le nombre de demi-deuils, ils étaient partout, sur les scabieuses et autres fleurs des prés.
Les demi-deuils s’en donnaient à coeur-joie (encore que, quand on observe un accouplement, il y a de fortes chances qu’on trouve le film un peu long et qu’on s’endorme avant que les papillons n’aient fini !).
Araignées et autres prédateurs prélèvent évidemment une partie de leur dû.
Les zygènes, aux couleurs métalliques, sont une famille particulière car ils volent le jour alors qu’ils font partie des hétérocères dont presque tous les représentants sont nocturnes.
Nous avons observé de très nombreux papillons appartenant à la famille des lycènes (appelés également azurés ou argus). Il y avait notamment quelques espèces rares, dont l’azuré du serpolet, mais je dois avouer que je n’ai pas noté au fur et à mesure les noms (enfin si, j’ai noté, mais j’ai égaré ma liste). Et comme il faut observer les glandes génitales pour être certain de l’espèce, je me contenterai de dire qu’il s’agit de lycènes et n’irai donc pas jusqu’à la détermination précise.
Un conseillé municipale de mon village m’avait demandé pourquoi je ne mettais jamais sur mon site de balades en images la campagne qui entoure ce village … La réponse est simple , je mets une photo de la seule chose que les propriétaires nous laissent le droit de photographier ici !!
:angry:
http://www.signals.fr/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/P/a/Panneau-PVC-Propriete-privee-defense-entrer-CI70.jpg
Le demi-deuil est devenu plutôt rare en Franche-Comté alors que dans les années soixante, il y en avait une quantité incroyable. Les zygènes, je ne me souviens pas d’en avoir vu depuis des années. Le bienfait des insecticides ? :sick:
Mais je n’ai peut-être pas l’oeil très « papillon »… :blink:
Dans les tubes que les formateurs présentent , Ce sont bien les papillons que je nomme plus bas ?
Photo 4 : La Bacchante (Lopinga achine)
Photo 5 : Le Céphale (Coenonympha arcania)
Comme ça si un jour je croise ces espèces , un p’tit tour sur le blog à Dupdup pour identification et le tour est joué !!
En parlant de papillons ,
Lundi , j’ai pu observer et photographier ma première Thècle de la ronce ou Argus vert (Callophrys rubi)
http://naturepassion.e-monsite.com/pages/balade-du-jour-1/le-15-avril-2013-de-malachap-au-ster-goz.html
Puisque nous en sommes aux papillons …
Hier, dans mon jardin, j’ai vu (entre autres) le premier aurore de la saison.
Fifi, si tu veux voir des zygènes, tu peux aller en montagne. On en voit toujours beaucoup. Je t’invite si tu veux
Quand à Bernard, il me déçoit …
Négliger d’aller voir leurs glandes génitales pour pouvoir déterminer avec précision ses papillons !
Je m’étais essayé à la photographie des papillons il y a pas mal de temps. C’était vraiment du sport car mon objectif macro n’était pas assez performant, du coup j’effrayais plus les papillons que je ne prenais de photos :biggrin:
Je ne sais pas si cela vient de l’appareil photo :whistle:
Moi, j’ai un appareil pas vraiment pro et je fais de très belles photos de papillons. :tongue:
Mon mari a un matériel beaucoup plus pro et il a beaucoup de mal avec les photos de papillons.
Ce qu’il faut, c’est de la légèreté et de la délicatesse dans l’approche, bref, tout ce que les hommes n’ont pas :w00t:
Ce qui me fait moins rire, c’est que je me rends compte qu’il y a une pub sur mon diaporama sur les papillons du jour (avec mes photos et aussi un peu celles de mon mari qui en réussit quand même quelques unes :biggrin: ):
Je n’ai jamais autorisé Youtube à en mettre :angry:
Je profite de l’occasion pour redonner le lien du diaporama que j’ai réalisé avec les très très belles photos de papillons nocturnes faites par Bernard dans la Brenne …
Et là aussi, il y a une annonce google ! :angry: :angry:
Deux Machaons vus aujourd’hui ……. en Corse au milieu de fenouils sauvages.
Ah les heureux retraités qui sont toujours en balade !
Et des flambés aujourd’hui en Ardèche
Des flambées pour nous aussi ce soir … Des crêpes !!!
:wub:
Je trouve qu’il y a bien peu de papillons cette année ! :angry:
N’est-ce dû qu’à la météo ?
Plus au retard de végétation je pense, mais l’avenir nous le dira.
On se posait la même question avec les voisins au sujet des morilles, ils disaient « peu » et je disais qu’il y a surtout un décalage… On verra s’ils m’invitent pour la croûte !
Ni de la Brenne, ni diurne mais impressionnant pas sa taille. C’était notre première rencontre et il a pris la pose.
http://desmotsdesimages.unblog.fr/2013/05/12/un-grand-paon/
S’il a pris la pose … sans doute une femelle … ! :tongue: :devil:
Le même, trouvé hier dans les environs de Poitiers, à terre, et à l’article de la mort
Et puisqu’on parle de la Brenne …
Poitiers, ce n’est pas si loin de la Brenne pour une drômoise, alors une petite escapade (vraiment petite) en Brenne s’imposait. Et ma foi, cela valait le coup et donne envie d’y retourner pour un peu plus de temps.
En 5 heures top chrono, une foule d’oiseaux observés. Il faut dire que la période était la bonne. Sans faire la liste de tous les oiseaux observés, je dirai seulement que dans un espace de 3 m2, on voyait un nid de héron pourpré, un de héron bihoreau gris, un de héron garde-boeuf et un d’aigrette garzette ! Qui dit mieux ? Surtout que les 3 m2 ci-dessus étaient répétés un grand nombre de fois. GEANT comme on dit aujourd’hui !
Et cerise sur le gâteau, des serapias lingua.
Les sérapias sont des orchidées qui ne poussent pas en région Rhône-Alpes et je rêvais d’en voir depuis longtemps.
Je comprends ta satisfaction, j’en ai vu en Crête par hasard, et c’est effectivement un genre de plante magnifique.
Ai-je bien lu ? Plus de 4 hérons au m2 ?
Si c’est bien ça, c’est qu’en Brenne le prix du m2 se rapproche du délire parisien, pov’bêtes !
Tiens, à propos du prix du m2 à Paris :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/04/30/l-etrange-appartement-a-7-millions-d-euros-de-thomas-fabius_3168860_823448.html