L’an passé, nous étions allés (avec le petit groupe de Franc-comtois « Pass’ Graines » dont fait aussi partie Christophe) visiter le musée du Revermont à Cuisiat dans l’Ain. Il y avait dans ce jardin une douzaine de variétés de haricots ramant qui poussaient l’un à côté de l’autre (malheureusement je n’ai pas photographié la plantation). J’ai été surpris qu’autant de variétés soient concentrées là, dans un espace aussi restreint, sans protection aucune pour éviter les hybridations.
Evidemment, vous connaissez Dupdup : il n’a pas pu s’empêcher de prélever deux ou trois gousses de chaque variété, avec plus ou moins l’accord de la directrice du Musée (je dis « plus ou moins » car quand elle m’a vu en train de prendre des gousses, elle m’a très gentiment autorisé à continuer mais j’avais déjà fait l’essentiel de ma récolte). Les différentes variétés avaient été trouvées chez de vieilles personnes et elles portaient donc les noms sous lesquels elles étaient connues localement (ou les noms donnés par les personnes elles-mêmes, ou bien même des noms que le Musée a dû donner, faute de renseignements sur l’origine des variétés).
Je me suis donc retrouvé avec une petite dizaine de grains de chaque variété. Pas beaucoup certes, mais suffisamment pour reproduire la variété (et vous connaissez Dupdup, il suffit de lui donner une seule graine pour que trois ans plus tard la variété en question soit diffusée sur la planète entière).
Ces grains ont tous été semés au printemps dernier dans mon jardin et je me suis retrouvé à l’automne avec une belle petite récolte.
Ce qui m’intrigue, c’est que,
Lire plus