J’aime les asters. Peut-être parce ce qu’au jardin, ce sont les dernières fleurs de la saison.
Mois : septembre 2012
Plongée dans l’actualité politique
Tiens, ça fait longtemps qu’il n’y avait pas eu d’articles politiques sur ce blog. Pourtant il y a plein de sujets d’actualité sur lesquels on pourrait discuter. Mais lequel de préférence ?
Le traité européen ? La laïcité ? La manière qu’a Ayrault de gouverner ? Les plans de licenciement ?
Finalement, en regardant hier soir l’une des dernières interventions de Jean-Luc Mélenchon face à des journalistes du Monde, de l’AFP et de France Info, au cours de laquelle il aborde un peu tous ces sujets, je me suis dit que cette vidéo-là pouvait être une bonne entrée en matière.
L’histoire du haricot (2)
Je conseille au lecteur de ce blog d’aller au préalable lire le 1er article consacré au sujet, article qui racontait l’histoire du haricot jusqu’à la Renaissance.
Nous en étions donc restés au 20 octobre 1533, date à laquelle Catherine de Médicis a importé notre fameux haricot dans le royaume de France.
Goélands en vol (2)
J’ai toujours aimé les goélands. Sans doute à cause de leur tête de « bandits des mers » (vous ne trouvez pas ?) …
Robert Wyatt (1)
La vie de Robert Wyatt a basculé un soir de 1973 après une chute de quatre étages. Depuis, cloué sur son fauteuil, Robert Wyatt, nous distille une musique hors du temps, d’une très grande sensibilité.
Mais, pour les plus vieux d’entre nous, Robert Wyatt était le chanteur et le batteur du groupe expérimental SOFT MACHINE. Je me suis nourri de cette musique, l’une de celles que j’ai le plus écoutées, à la fin des années 60 et au début des années 70, et qui continue encore aujourd’hui à me donner beaucoup d’émotions.
On retrouve ici Robert Wyatt, 5 ans avant le drame, dans une longue vidéo (25 mn) datant de 1968. Prenez le temps d’écouter et entrez dans le monde étonnant de Soft Machine.
Bon dimanche à tous !
Cultiver les salades
J’ai écrit il y a longtemps un article qui montrait comment on pouvait consommer des salades tous les jours de l’année. Mais je n’abordais là qu’un aspect de leur culture. Dans un commentaire, Jérôme demandait il y a peu de temps des précisions complémentaires sur leur culture et notamment quelle surface était nécessaire pour assurer une production toute l’année. Voici donc quelques indications sur la manière dont je m’y prends.
La règle n°1 de la culture des salades est l’échelonnement des semis. Dans l’idéal, il faut semer peu de graines à la fois (quelques dizaines seulement) et le faire très souvent (cela limite fortement la montée en graines d’une partie des plants). Ainsi, tous les 8 jours entre mars et la fin août, je sème en pleine terre un tout petit carré de salades (un demi mètre carré en général, voire moins).
124 rue du moulin (2)
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR DUPDUP.
D’abord les présentations : Je m’appelle Corps d’Ulia et j’interviens ici au titre du syndicat des libellules dont je suis la très z’ailée présidente.
De belles découvertes (1)
Je n’écoute quasiment jamais la radio mais il m’arrive de le faire de temps à autre dans la voiture. Au cours des dernières semaines, je suis tombé par hasard sur des artistes que je ne connaissais pas et qui m’ont beaucoup plu. Et cela me donne l’occasion d’ouvrir une nouvelle série d’articles sur des talents qui m’étaient jusque là inconnus.
Une première artiste en la personne de Sapho que j’ai découverte au départ dans une chanson de Léo Ferré (j’en avais parlé dans un commentaire) et que l’on retrouve ici dans sa langue d’origine.
Sandra Nkaké qui était
Emplois jeunes et emplois d’avenir
Je suis toujours estomaqué par la manière dont les journalistes nous disent les choses. Un chiffre peut être présenté de plusieurs manières différentes selon ce qu’on veut lui faire dire. Ainsi, Samuel Laurent, dans leMonde.fr nous parle des emplois d’avenir et revient sur le dispositif emplois-jeunes qui avait été mis en place en 1999.
Il nous dit ceci : « Mais ces emplois jeunes, qui devaient aider les plus en difficulté, ont beaucoup bénéficié à de jeunes diplômés : près de 20% avaient fait plus de deux ans d’études après le bac. ». N’aurait-il pas été plus juste de dire, en commentant le même chiffre : « Ces emplois jeunes, qui devaient aider les plus en difficulté, ont rempli en grande partie leur objectif : seuls 20% d’entre eux avaient fait plus de deux ans d’études après le bac ». ça aurait été une manière plus honnête de présenter les choses, non ?
J’ai la chance de travailler dans le milieu associatif et je sais que les emplois-jeunes ont permis un développement économique des associations et l’embauche d’un grand nombre de personnes. Les 5 postes créés dans ma structure existent encore 12 ans après. Les statistiques au niveau national sont d’ailleurs assez parlantes : d’après la Dares, sur les 470 000 jeunes qui ont été embauchés, 75% avaient du travail à l’issue du dispositif, et 85% au bout de 18 mois dont 72% en CDI. C’est quand même pas mal, non ? Surtout quand on sait que lorsqu’on aide les entreprises privées (par des réductions de charges ou des aides à l’emploi), il s’agit assez souvent, pour les entreprises, de profiter d’un système avant de jeter les gens à la rue et de recommencer avec de nouvelles aides ou exonérations ! Et certaines entreprises qui ont bénéficié d’aides à l’emploi n’ont pas hésité ensuite à mettre en place des plans sociaux alors même qu’elles dégageaient des bénéfices. Donc, pour faire la morale, il faudra revenir … !
Il faut ajouter que ces emplois-jeunes, et d’une manière presque tous les emplois existant dans les associations, permettent de pallier les insuffisances de notre société dans des domaines tels que la santé, le social, la culture, l’environnement … Il y a beaucoup de misère dans notre société, il y en aurait infiniment plus sans les associations qui jouent le rôle de pare-feu.
Je ne sais pas ce que seront les emplois d’avenir annoncés par le gouvernement. Même si je ne peux qu’avoir un a priori favorable, je n’ai pas d’avis tranché sur la question car aujourd’hui peu d’employeurs, qu’il s’agissent d’entreprises ou d’associations, ont besoin de main d’oeuvre non formée. Je suis donc plutôt dans l’expectative (surtout quand on sait qu’aucun dispositif de formation ne vient accompagner le dispositif) !
Voila, j’avais juste envie de revenir un peu sur ces fameux emplois-jeunes trop décriés à mon goût.
Petite devinette
La semaine dernière, personne n’a réagi à la première photo que j’avais mis dans mon article sur l’artichaut. Il y avait pourtant sur la droite de la photo une grande plante, une drôle de plante … que peu de gens connaissent.
A vous de deviner de quoi il s’agit !
124 rue du moulin (1)
Voici un oiseau dont je n’ai jamais parlé : le gobemouche gris. Il n’est pourtant pas rare (bien qu’en diminution), sans être toutefois très commun. Disons qu’il existe probablement quelques couples sur chacune de nos petites communes franc-comtoises de plaine. Mais il est difficile d’évaluer ses effectifs, tant cet oiseau est discret. Car le gobemouche gris est la discrétion même.
Joe Jackson (1)
J’ai aimé la musique de la fin des années 60 et celle du début des années 70. Hendrix, Led Zeppelin, les Who, les Doors, Jefferson Airplane, Grateful Dead, Soft Machine, Zappa et beaucoup d’autres ont rythmé ma vie d’adolescent (au même titre d’ailleurs que Ferré et Brassens).
Et puis l’esprit rock des musiciens de l’époque m’a semblé se diluer au fil du temps. Les solos de guitare incisifs des rockers sont devenus de longs solos à n’en plus finir, la musique s’est ampoulée, est devenue assez lourdingue même. Alors je me suis éloigné du rock (n’ayant jamais été intéressé par la vague disco de la deuxième moitié des années 70). En fait, je me rends compte, rétrospectivement, qu’il y a eu une vraie tradition de l’esprit rock qui s’est perpétuée pendant toutes les années 70 (avec par exemple la première vague de la musique punk) et que je suis passé à côté. Toujours est-il qu’entre 75 et 80, je n’ai écouté quasiment que de la musique classique (plus un peu de jazz et de chanson française).
Et puis j’ai renoué avec des groupes qui sont nés dans les dernières années 70 et que je n’ai découverts qu’au bout d’un ou deux ans : il s’agissait de Clash (l’un des plus grands groupes à mon avis), des Stranglers (leurs premiers disques car après bof bof !) et de quelques autres, dont Cure dans un genre bien différent.
Et il y eu Joe Jackson ! J’ai particulièrement aimé l’énergie qui se dégageait de ses premiers disques : I’m The Man (79), Look Sharp (79), Beat Crazy (80), Night And Day (82) et Body And Soul (84). Depuis une semaine, je réécoute ses différents disques (je dois dire que j’avais un peu délaissé la musique de Joe Jackson même si elle restait, comme toutes les musiques que j’ai écoutées, dans un coin de ma tête).
Alors pour ce petit dimanche musical de la rentrée, quelques vidéos trouvées sur Youtube (jusqu’à ce jour, je n’avais d’ailleurs jamais vu d’images et de vidéos de Joe Jackson). Tous les titres que je vous propose sont issus des disques cités ci-dessus et sont enregistrés en live à cette époque-là.
I’m The Man (enregistrement 1979) …
… Beat Crazy suivi de
Humour
Cela surprend un peu, mais l’animateur en a vu d’autres et il commence :
– «Alors, première question pour 1 000 € : à quoi vous fait penser le chiffre 22» ?
– à l’expression «22, v’là les flics» !
– « C’est votre
L’artichaut (2)
Finalement, ce sont les articles sur le thème des jardins qui provoquent le plus de discussions sur ce blog. Il est vrai que le sujet est inépuisable et que les jardiniers sont des gens passionnés qui peuvent parler de jardin des heures durant.
Presque tous les nouveaux blogueurs sont des jardiniers. Alors, moi qui avais un peu tendance à délaisser le thème du jardinage (sur ce blog, pas dans la vie courante), va falloir que j’assure !
Nous voici arrivés à une belle période, celle des grosses récoltes. Septembre et octobre (voire novembre) sont les mois les plus chargés en légumes et le jardin regorge encore de mille choses.
Aujourd’hui, nous parlerons de
Mésanges à tire-d’ailes
Au début juillet, je vous ai quitté avec un article consacré aux mésanges.
Aujourd’hui je vous retrouve avec les mêmes mésanges. Rien de nouveau sous le soleil donc, si ce n’est … le petit verre de bière en plus ! Verre de l’amitié à l’occasion de la reprise de ce blog, verre de l’amitié pour saluer aussi l’arrivée de nouveaux blogueurs.