OISEAUX DE TEXEL (24)
Ils ne sont plus bien nombreux à nicher en Franche-Comté, mais les premiers vanneaux sont déjà là. Mes premières observations dans la vallée de l’Ognon datent d’une quinzaine de jours.
Quelques images de cette espèce photographiée il y a deux ans sur l’île Texel en bordure de la mer du Nord.
Ça me laisse baba que tu es pu approcher ce bel oiseau de si-près !!
Derrière chez moi il y en a eu jusqu’à 500 les mois derniers … Et dès que mon visage dépassait du talus , pppfff … Tout ce beau monde haut dans le ciel . Le problème était qu’ils avaient une alarme … Un Courlis cendré au milieu du champ .
Non mais, j’y crois pas. Le Blogadudpdup est revenu comme avant… :blink:
C’est quoi cette géométrie variable ? J’étais peut-être dans une autre dimension… :cwy:
Sinon, Yves, c’est normal. Le Bernard, il approche des bestioles que toi tu as bien du mal à apercevoir. On fini par s’y faire…
Sans vouloir retirer de son mérite à Bernard qui, c’est vrai, parvient à faire tomber les frontières entre le sauvage et le domestique, c’est aussi la magie de Texel : distance de fuite des oiseaux divisée par 2 ou 3 au minimum, et par un facteur incroyablement plus élevé chez certaines espèces.
J’ai même été surpris l’an passé qu’une bande de Barges rousses décolle à 20 mètres alors que j’avais approché cette espèce à moins de 2 mètres en Franche-Comté, on y prend goût à cette nature facile d’accès.
Bon sang… Vivement ce petit bain de jouvence !
Désolé pour les changements d’apparence du blog, j’ai essayé de tenir compte des avis de chacun. J’ai refait également le bandeau, il y manquait un verre de bière non ?
En bande, le vanal est inaprochable. Mais sur les sites de nidification, c’est tout autre chose. Il y a des années, je suivais des nichées: les poussins sont assez facilement repérables. Enfin, tout ça c’est en Belgique…
Excellent choix, la Chimay!!!
Autrefois, il y avait un matériel agricole que l’on appelait « tarare » ou « van » et qui servait à vanner le grain, c’est à dire à éliminer la poussière et les enveloppes des graines. On tournait une manivelle qui actionnait des pales en bois. Le mouvement d’air chassait la poussière et j’en garde un très mauvais souvenir, notamment lorsqu’il s’agissait d’orge dont la poussière était très piquante dans une atmosphère d’été souvent irrespirable. Les pales en bois du van faisaient un bruit particulier.
Le mot « vanneau » viendrait du mot « van » car le mâle de vanneau, qui a les ailes semble-t-il à peine plus larges que celles de la femelle, fait du bruit lorsqu’il parade au vol devant sa femelle ; le bruit des ailes serait le même bruit que celui produit par le van, d’où le nom donné à l’oiseau.
Tout comme Yves, je suis bluffé par ces photos, personnellement je n’en ai jamais vu de ma vie mis à part à Villars Les Dombes au parc ornithologique… c’est magnifique comme oiseau je trouve ! :wub:
Nico, va donc falloir que tu ailles à Texel pour découvrir cet oiseau dans son milieu naturel … !
Jamais vu non plus.
Par contre, En Patagonie, j’ai vu des vanneaux téro qui lui resssemblent beaucoup. Dommage que l’on ne puisse pas mettre une de ses photos personnelles. (voilà une amélioration à apporter au blogadupdup :whistle: ).
http://www.oiseaux-argentine.com/archives/2011/04/15/23219811.html
@ Nico : avant de pouvoir l’approcher à Texel, ce qui est royal, je crois me souvenir en avoir vu (et entendu) à Pagney. Mais je n’y suis pas encore allé cette année.
C’est magique ces échanges d’info. Les rêves des autres ça me fait rêver… Quand Yves parles de garde-bœufs, quand Bernard parle du pic mar, quand étincelle parle d’orchidées… Et maintenant, j’imagine accompagner Nico, (que je ne connais pas) dans une balade près de chez moi, où les vanneaux font quasi partie du quotidien!
@ Roland : J’ignorais qu’il y en avait du côté de Pagney, il faudra donc que je trouve le temps prochainement pour aller y faire un tour…merci du tuyau
@Bernard : Ho oui j’adorerais aller un jour à Texel, ce doit être fabuleux ! :silly:
Le vanneau huppé niche effectivement à Pagney, sur l’île au milieu de plan d’eau de l’ancien site d’exploitation de granulats. Il est facile d’y observer les oiseaux qui sont d’ailleurs présents presque toute l’année, mais je tiens à rappeler qu’on ne peut pénétrer sur le site entre le 15 janvier et le 30 juin. Mais on peut effectuer de très belles observations depuis le chemin qui longe le site à l’ouest, meilleure lumière en fin de journée donc !
Merci pour ces précisions très importantes, le but n’étant pas de déranger les oiseaux…..le chemin sera donc la seule solution.
Normal Nico !
Si tu as une longue-vue, c’est facile d’observer les jeunes dès l’éclosion : ils sont nidifuges, déjà pourvus de plumes et cavalent dès après leur naissance. Aux jumelles, on voit les adultes, difficilement les jeunes.
Malheureusement, un peu comme les frégates attaquant les jeunes tortues sur la plage, à Pagney, il y a les corneilles qui attendent le casse-croûte ! Ça permet d’effectuer de belles observations durant toute la saison de reproduction, les adultes défendant sans cesse, collectivement, leur progéniture.
Quelques oiseaux sont déjà installés… Bonnes observations !
Merci encore Christophe, j’aime apprendre la nature, ça fait longtemps que j’en apprends par différents biais et je ne m’en lasse jamais !!!!!!! Merci…
Ça y est , les Vanneaux huppés ont quitté le champ derrière chez moi … Il n’y a plus qu’à attendre la fin de l’année pour les observer à nouveau .