C’est quoi ce rescapé ?

Tout à l’heure, en arrivant du boulot, j’ai allumé un feu de bois. Rien de tel pour avoir réellement la sensation de chaleur dans la maison.

Lorsque j’allais mettre la troisième bûche, un insecte en est sorti. Sans doute n’était-il pas candidat à l’incinération. Mais au fait, de quelle espèce s’agit-il ?

6 réflexions au sujet de “C’est quoi ce rescapé ?”

  1. Fastoche !
    C’est un longicorne (famille des Cerambycidae), répondant au doux nom de Clyte bélier ou Clytus arietis.
    J’adore ces bestioles, elles sont souvent spectaculaires mais mal aimées, et cette espèce est très esthétique. Comme elle a du goût, elle s’est déguisée en guêpe, histoire de dire : ne me touchez pas !
    Je crois qu’on la trouve de temps en temps sur les fleurs d’ombellifères…

    A propos de bûches, les miennes, en tout cas celles en charme, sont attaquées par un xylophage, et présentent de grosses galeries sous l’écorce. Quelqu’un sait-il quelle espèce est responsable de ce travail ? J’ai déjà vu des larves, entendu leurs mandibules creuser, mais je n’en sais pas plus.

  2. Le pauvre Clytus (joli prénom :biggrin: ) a certes échappé aux flammes mais a une antenne bien amoindrie.

  3. Ah, oui !
    Jolie bête que ce Clytus ! Et jolies photos !
    Incollable ce Christophe, il connaît intimement toutes les petites bêtes au point de
    les appeler même par leur prénom et il élève aussi des larves de charme !
    Ah ! Ces charmantes larves mystérieuses, tu devrais les photographier ,
    elles ont peut-être quelquechose de caractéristique
    ( forme, couleur, taille des galeries, loge nymphale sous l’écorce ou dans le bois …etc ) . Tu pourrais aussi envelopper chaque bûche
    dans une moustiquaire individuelle en attendant l’émergence des imagos (:o)))
    Vrai que le bois de cheminée est une vraie mine biodiversitaire pour
    l’entomo-logis, surtout si on le laisse au chaud pendant quelques jours,
    près de la cheminée, avant de le brûler .
    A l’istant-même , attiré par la lumière de mon écran d’ordi , et la photo de
    son cousin  » Clytus « , un autre petit longicorne rouge
    ( Pyrrhydium sanguineum issu, lui aussi d’un bûche) cherche absolument à attirer mon attention en se promenant sur les touches
    ( si d’aventure,vous trouvez des fautes dans mon texte, c’est pas moi: c’est lui !).
    Amicalement :
    J.L.R.

  4. Tu as raison Jean-Louis. Je fais sans doute partie de ces gens qui laissent trop de choses de côté.
    Du coup, l’autre soir, j’ai oublié de border mes abeilles et elles ont peut-être souffert d’insomnie, ce qui les désoriente.
    Et puis devant toutes ces mandibules et galeries, je me suis bien dit qu’une observation patiente et rigoureuse devrait suffire à en découvrir les responsables. Et je n’ai rien fait d’autre que contempler leurs traces dans le bois avant de me chauffer avec !
    Il me faudrait bien des vies pour satisfaire toutes mes curiosités, mais je suis bien content de savoir que d’autres, comme toi, ont des attentions particulières pour le petit peuple… Sans jugement de valeur s’entend !
    Ce Pyrrhydium sanguineum, je l’ai observé bien des fois pendant que je réalisais mon affouage. Je serais un peu surpris qu’une aussi petite bête creuse des tunnels pareils à ceux que j’ai pu observer, mais comme j’ai déjà pu remarquer que les larves étaient parfois démesurées par rapport aux imagos, je crois que je faire comme les longicornes : creuser un peu ! :cool:

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