Portrait de buse (1)

Juste une petite image réalisée dimanche dernier. Quand on est camouflé dans son affût, il arrive qu’une buse variable vienne très près se faire tirer le portrait.

25 réflexions au sujet de “Portrait de buse (1)”

  1. J’ai vécu cette expérience de la buse à l’affut ce matin avec Bernard; elle est enfin arrivée au bout de presque 2 heures…. Et ce fut un instant silencieux magique…!

  2. A quel distance se trouvait la buse?
    En traversant le plateau du Vexin la semaine dernière j’ai aperçu, pas très loin de la route, quelques rapaces posés sur la neige. Il m’a semblé qu’ils étaient moins méfiants que quand il fait chaud. (?) Je pense qu’il s’agissait des éperviers.

    Très beau portrait d’un très beau modèle.

  3. WOW ! Fantastique Bernard. Quand la patience est récompensée comme ça, ça donne de quoi être encore plus patient – tout simplement.
    Chapeau ! Et bonne année !

  4. C’est vrai qu’elle louche un brin cette bête. Tu avais trempé la bidoche dans les bulles de champagne de la St Sylvestre ou bien ???

  5. Mais ma parole, elle essaie de m’hypnotiser cette triple buse ! Au sec….
    Reversez moi donc une tit’ flute pour la route allez !!!
    Bisous à vous de nous.
    Lydie & Roland

  6. Oui, assez incroyable même si les rapaces balourds sont régulièrement houspillés par de maigres volatiles.
    Ce qui est étonnant ici, c’est que le rapace en question est l’un des plus gros d’Europe (Pygargue à queue blanche) et que le Laridé qui s’occupe de lui crever les yeux* n’est pas le plus grand représentant du genre, loin s’en faut : ce n’est que le petit Goéland cendré !
    Ce qui est encore plus surprenant c’est qu’un photographe ait pu dégainer au bon moment dans de bonnes conditions (encore que j’imagine bien qu’il ait eu du mal à retrouver son engin tout reintri** par le froid ne serait-ce que pour un petit pipi) mais il devait se trouver à proximité d’une belle colonie d’oiseaux marins, là où le Pygargue doit régulièrement chasser.
    Et puis il y a mieux, cette image est vraiment porteuse de symboles mythiques, ceux qui voient des créatures en chevaucher d’autres alors que cela ne devrait pas.
    C’est donc bien la première image réelle d’une Walkyrie qu’il me soit donné de contempler qui vient d’atterrir sur ce blog !!!
    Il ne reste alors plus grand chose à faire ici pour atteindre la consécration (alléluia :devil: ), peut-être quand même filmer un accouplement de yétis, enregistrer au format mp3 les cris des sirènes de la croissance européenne, ou simplement, tout simplement, nommer le bidule à Jenofa !
    Avec un peu de chance vous aurez alors droit au Walhalla.

    * Ce pygargue y voit à mon avis toujours aussi clair s’il n’est pas mort autrement : c’est sa nictitante, la deuxième paupière des oiseaux, que l’on voit ici blanchir son œil. Elle protège sa cornée, et il y voit encore suffisamment.

    ** reintrir : sous l’effet du froid ou de l’âge, on voit bien que nos vieilles pommes ont cet aspect ridé, c’est le mot franc-comtois qui explique la situation. Ici, dans la plus belle région du monde, on s’intéresse principalement à l’essentiel : ce qui se mange et ce qui se boit !

  7. Eh ben, ça, c’est du lourd !
    Je parle du commentaire de Christophe.
    Très instructif. Entre de nouveaux mots de la langue « française », les moeurs des oiseaux ou encore leur morphologie, on en apprend des choses intéressantes. :smile:

  8. Les tribulations d’un imbécile !!
    Un Néo-Zélandais sème la perplexité chez les ornithologues

    mardi 31 janvier 2012

    La justice néo-zélandaise a condamné à une amende mardi un fermier de 39 ans qui peignait en rouge les ailes de busards, faisant ainsi croire aux ornithologues qu’une nouvelle espèce de faucons avait été découverte.

    Les ornithologues de Nouvelle-Zélande se sont interrogés sur la découverte d’une nouvelle espèce de busards lorsque plusieurs de ces oiseaux, munis d’ailes rouges, ont été aperçus en 2009 près de Dannevirk (île du nord), a rapporté la presse australienne. Ces oiseaux avaient en fait été attrapés par Grant Michael Teahan, un fermier de 39 ans, qui leur peignait les ailes avec une bombe aérosol puis les relâchait dans la nature. « Vous piégiez ces faucons, les peigniez et attendiez la publicité que vous génériez localement », a déclaré le juge Geoff Rea, en prononçant la sentence. Le canular a été découvert lorsqu’un des oiseaux a été percuté par une voiture, et qu’on a pu attribuer sa couleur à de la simple peinture et non à une mutation génétique. L’homme a été condamné à une amende de 5.000 dollars néo-zélandais (3.140 euros) et à payer les frais à hauteur de 15.000 dollars de la société de protection des animaux qui avait porté plainte contre lui.

  9. Voilà une plaisanterie qui coute chère! Quand la société des hommes aura fini de tout rationaliser, on en aura bel et bien fini avec l’humour! Bon d’accord avec tout les arguments de la défense des pauvres bêtes. Mais moi, ça me fait vraiment rigoler quand je pense à la tête des ornitho. :w00t:

  10. Attention , les images sont difficiles mais l’histoire est incroyables !!
    Un Goéland cendré est attaqué par un Faucon pélerin . Celui-ci commence à le déplumer méthodiquement mais une Buse variable arrive et chasse le faucon ce qui permet au goéland de s’échapper … Malheureusement , le cou ainsi déplumé il n’a pas dû vivre bien longtemps ce pauvre oiseau .
    http://www.dof.dk/index.php?id=nyheder&s=nyheder&m=visning&nyhed_id=433
    Histoire racontée en photos sur le site de la société danoise d’ornithologie .

  11. J’ai entendu dire que l’an dernier, un ornitho franc-comtois a observé une buse poursuivie par un faucon pélerin. Arrivée au sol, la buse s’est retournée et le pélerin est venu s’empaler dans les serres de la buse qui l’a ensuite becqueté.
    Je pense que Christophe a dû entendre parler de cela et qu’il pourra nous confirmer.

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