Excès de z’ailes chez la buse variable

Depuis trente ans, je pratique le nourrissage hivernal de la buse variable et je pense avoir passé quelques milliers d’heures, caché dans le froid de mon affût, à guetter l’arrivée de ce rapace. Avec toujours la petite palpitation au coeur et le souffle suspendu lorsqu’enfin elle daigne se poser devant moi (ce qui n’arrive pas à chaque fois, loin de là).
Hier, c’était le premier affût à la buse de l’hiver, sans doute le premier d’une longue série à venir (d’autant plus que je suis en congés et que j’ai pas mal de temps disponible dans les jours qui viennent).
Mais je vous parlerai de mon affût d’hier avec Roland une autre fois.
Car je viens de m’apercevoir, ô enfer et damnation, que j’ai oublié de mettre sur ce blog les images de buses que j’avais faites en fin d’hiver dernier.
Alors, avant de passer à mes observations actuelles, voici une quinzaine d’images toutes réalisées entre février et avril dernier.

24 réflexions au sujet de “Excès de z’ailes chez la buse variable”

  1. J’imagine aisément le nombre d’heure d’affût qu’il t’a fallu pour prendre de tels clichés en mouvement pour le plus grand plaisir de nos yeux !
    Je ne crois pas avoir déjà vu un cliché comme le n°13, de l’inédit ! :wub:
    Merci Bernard pour ce beau partage !

  2. Les images sont superbes comme d’habitude, mais je tiens à rendre hommage à cette buse particulièrement contrastée et aux bien jolies teintes : elle doit le savoir car elle a fait la pose plus d’une fois !

  3. Tu peux venir quand tu veux, mais il faut qu’il fasse froid pour que les buses viennent. Et surtout il faut trouver des déchets de viande, ça devient très difficile et je n’ai plus aucune source de ravitaillement : mon boucher est parti ailleurs et les grandes surfaces de Besançon ne vendent plus de déchets de viande pour animaux. :angry:

  4. Les photos sont absolument superbes. On peut même dire sublimes.
    Lorsque je les ai vues, avant de lire l’article, j’ai pensé :
    « Tiens la buse de l’an dernier est revenue ! »
    J’avais bien reconnu cette buse relativement blanche comparée à d’autres, que tu nous avais déjà montrée l’an dernier.
    En fin de compte, c’est bien la même buse mais toujours l’an dernier !
    Tu crois qu’elle reviendra cette année, Bernard ?
    Francisca, je crois que Bernard se lance dans une jolie collection de photos des dessous à frou frou des oiseaux. Il y avait déjà une très belle photo de ce genre, qu’il avait prise à Texel. Je ne sais plus trop de quel oiseau il s’agissait. Une poule d’eau peut-être ? Un oiseau dans les tons de noir et blanc je crois.
    En tout cas, je reste admirative devant la beauté de ces clichés.

  5. Bé, c’est sûr qu’elles viennent pas comme ça. :unsure:
    J’essaie de voir comment on pourrait faire avec la viande. :ermm:
    J’vais p’ête acheter un mouton… :cwy:
    On en reparle par mail… Ca me dit bien de faire un petit montage sur la bête.
    Il y a bien longtemps que je ne m’y suis pas collé… (Fo dire que j’ai de moins en moins de temps. La XL se rouille dans sa boîte… :angry: )

  6. Juste une petite réflexion intrusive en revisionnant tes clichés !
    Tu n’es pas seulement un excellent photographe, mais un artiste, …..vraiment :wub:

  7. Euh ! je ne comprends pas bien la comparaison…
    Bernard ne nous a jamais présenté d’images tourmentées ni si surréalistes qui caractérisent si bien Francis Bacon…… :wink:

  8. Je préfère quand même l’inspiration de Bernard, plus soft, moins agressive !
    La poésie visuelle, quoi !! :wink:

  9. Je confirme : ces superbes dames rappliquent quand il fait froid… Et il faut être très, très patient. J’avoue que si Bernard n’avait pas insisté, je passais à coté ce dimanche matin… Et quel dommage, car je peux vous assurer que de voir ces rapaces dans l’oeil de l’objectif, c’est vraiment – vraiment bon… Donc merci encore Bernard et vive la prochaine neige, pour qu’on y retourne boudioux !!!

  10. J’ai passé la matinée complète dans mon affût. La buse n’est pas venue. Mais j’ai l’habitude de faire des longues d’heures d’affût infructueuses. Même lorsque je reste immobile et que je ne vois rien, je n’ai pas l’impression de perdre mon temps, je rêvasse et c’est bon. Et je dois dire que le froid met l’organisme dans une certaine torpeur qui est plutôt agréable.

  11. Toutes ces images me rappellent bien des souvenirs….de l’époque où je trouvais plus facilement du temps pour faire de l’affût, souvent grâce à toi d’ailleurs ! …
    J’en suis nostalgique mais quel plaisir de voir ces résultats ! Bravo, félicitations !

  12. Vos photos de buses sont superbes et très inspirantes…un bloc de terre, de la bonne musique et une buse variable est en train de prendre forme dans mes mains( sans les ailes déployées). Par contre je lui mettrais dans les pattes une dépouille de lapin telle que je l’ai observée sur une route du Morvan et que j’ai évitée en faisant un écart avec la voiture sinon je l’écrasais.
    Merci de partager votre talent et de laisser à voir de si belles photos.
    caroline

  13. Bonjour,vos buses sont magnifiques,j’aimerais cette hiver faire un affût moi aussi,j’ai donc chez moi quelques buses qui se promènent,alors j’ai mis un filet de camouflage,quelques branches,plus ma tenue camouflage intégrale,est ce que çà suffit??Mon affût est a une vingtaine de mètres de 2 piquets que j’ai mis en place,espacer de 10m,pour les abats,j’ai penser a des ailes de poulets,faut elle quelle soit faisander ou cela n’a pas d’importances…???où que me conseiller vous??mERCI

  14. bonsoir dOM,
    Non, je ne pense pas qu’un filet de camouflage suffise. Le fait de ne bouger que d’un mm suffit à la faire partir instantanément, sauf s’il fait des températures très négatives depuis au moins une semaine (y compris en journée) et qu’elle a alors très faim. Je conseille plutôt un vrai affût (en dur) intégré dans le paysage.

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