Le brâme du cerf (2)

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Hier après-midi, j’étais tranquillement assis, depuis plus d’une heure, au milieu d’un petit bouquet d’arbres en forêt de Bucey-les-Gy lorsqu’une biche et son jeune sont venus à une quinzaine de mètres de moi. J’ai pris le temps de les observer à l’oeil nu avant de faire une photo, puis deux … et c’est tout : cinq chiens de chasse que j’entendais tourner depuis près d’une heure sont alors arrivés en hurlant. Les cerfs ont détalé. Je n’aurai plus le temps d’y retourner avant la fin du brâme. Rendez-vous donc l’an prochain pour, j’espère, d’autres photos.

20 réflexions au sujet de “Le brâme du cerf (2)”

  1. Magnifique instant
    :wub:
    En voyant cette photo , le souvenir de la rencontre avec le chevreuil en forêt de Bussières me reviennent …..
    :happy:

  3. Yves: qui revient ? Le chevreuil et le souvenir? :w00t:

    Bernard: j’ai le même souci en sous-bois, la dominante verte marquée sur le sujet. Impossible à corriger… :blink:

  5. Et encore, une goutte d’eau à côté de la pollution massive des Monsanto, BASF, et toute la clique depuis plus d’un siècle et qui continue… sans émoi particulier de nos chers dirigeants… :sad:
    Nous sommes les responsables d’une nouvelle crise biologique: presque aussi bien qu’une météorite ou qu’un volcanisme effusif particulièrement abondant…
    Maigre consolation: on y passera certes, mais eux aussi… :dizzy:

  6. Francisca est à l’étranger pour l’instant et n’a pas accès à internet. Mais à son retour, j’aimerais bien qu’elle nous fasse un article sur le cerf qu’elle connaît bien :wub: et sur ses soirées au milieux d’eux.

  11. Désolée de réagir un peu tard au commentaire d’Yves à propos de la catastrophe écologique en Hongrie.
    Dès que j’en ai entendu parlé, j’ai immédiatement pensé à Panaït Istrati.
    Pas toi, Christophe ?
    Heureusement qu’il n’est plus de ce monde et ne verra pas ce que son cher Danube est devenu ou deviendra (les boues rouges toxiques sont en Hongrie mais il ne fait aucun doute qu’elle vont se propager, via le Danube jusqu’à son embouchure).
    Ah oui, et quand j’ai entendu parlé d’un chimiquier en détresse au large de Ouessant, j’ai immédiatement pensé à Yves, qui devait être dans tous ses états.
    Heureusement, le bateau a pu être remorqué jusqu’à quai sans perdre son dangereux chargement dans la mer.

  12. Oh! Bernard, si je commence à narrer mes nocturnes en tête à tête avec …..les cerfs, rendez-vous annuels incontournables depuis des décennies, il va falloir bien vous caler dans un club, au coin d’un âtre, avec quelques bouteilles de bières, en dégustant des châtaignes grillées et écouter encore et encore, l’imaginaire en émoi….., l’âme téléportée en d’autres lieux, vers ma Sologne, terre giboyeuse et si riche d’émotions……
    Ah! plaisirs solitaires ………, nuits magiques et bonheurs indicibles ! :wub: :wub:

  13. Francisca, l’an prochain, je vais prendre une semaine de congés à l’époque du brâme des cerfs. Sans doute que je ramènerai de la forêt de Bucey-les-Gy quelques photos exploitables. Aussi, je te propose ceci : dans un an, du écris des articles sur tes moments passés au milieu des cerfs et tu illustres tes articles avec les photos que je ramènerai de mes virées (si toutefois j’en ramène … !). ça te va ?
    (sauf évidemment si le blog ne durait pas jusque-là …)

  15. J’ai une autre proposition à te faire. J’irai à Bucey-les-Gy, moi avec un calepin, toi avec ton appareil photographique et nous écrirons et illustrerons ensemble notre article, là-bas, au fond des bois où le cerf brame à se fondre les yeux….

    Ah! oui, mais …….c’est en automne…….. :wub:

  16. « La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux
    Son petit faon délicieux
    A disparu dans la nuit brune »
    Petit poème que je faisais réviser à mon jeune frère, et dont je ne me souviens plus de la suite …

  17. J’ai trouvé la suite, et l’auteur
    Maurice ROLLINAT
    « …
    Pour raconter son infortune
    À la forêt de ses aïeux,
    La biche brame au clair de lune
    Et pleure à se fondre les yeux.
    Mais aucune réponse, aucune,
    À ses longs appels anxieux !
    Et le cou tendu vers les cieux,
    Folle d’amour et de rancune,
    La biche brame au clair de lune ».

  18. Très joli mais traumatisant pour les petits. C’est du vécu: je l’ai appris au CP et j’étais parfaitement désolé d’une histoire aussi triste…

  20. « Mythe sur les biches : ce chasseur doute des brames et la bise accroît sa peine. Mais il se sent sûr entre deux daims. »

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