Sarkozy a eu raison de rappeler hier à la commission européenne que 80% des gens qui vivaient dans des campements illégaux démantelés par la police étaient Français et n’étaient évidemment pas expulsés de notre pays.
Mais alors, s’agirait-il donc surtout pour le pouvoir de disperser nos propres concitoyens, victimes de la crise économique, et qui n’ont d’autre choix, pour survivre, que de se regrouper entre eux sur des terrains vagues dans des conditions précaires ?
Cette stigmatisation des Roms serait-elle aussi un paravent pour cacher notre propre misère ?
Signe d’un pays en voie de paupérisation …
Et Delanoë qui manifeste contre l’expulsion des Roms, ne serait-ce pas, là aussi, un paravent pour masquer le fait qu’il n’y a aucune aire d’accueil pour gens du voyage dans la capitale ?
Signe d’un Paris en voie d’exclusion …
Sarko-Delano, c’st oligo, non?
http://jenolekolo.over-blog.com/article-oligarchie-56896364.html
Je ne sais pas si certains auront le temps de lire cette discussion sur le net (d’un bon niveau), c’est très intéressant.
http://www.lemonde.fr/international/chat/2010/09/06/la-france-compte-t-elle-des-ennemis_1407151_3210.html
Attention, il y a trois pages (prenez le temps d’ouvrir une bière avant de vous y coller !).
Tiens, il suffit que je parle de Delanoë dans un article pour que Libé se mette à en parler aussi.
Copieur, va ! :w00t:
http://www.liberation.fr/politiques/01012290804-la-gestion-des-ressources-humaines-de-la-ville-de-paris-epinglee
Les grands esprits se rencontrent… :biggrin:
Oui, mais les petits aussi, paraît-il ! :angry:
Il faut de tout pour faire un monde mon Bernard ! :biggrin:
Oui, c’est ce qu’on dit, mais j’aimerais bien qu’il en soit autrement quand même !
Te biles pas. Les petits esprits sont là pour mettre en valeur les grands. C’est pas rassurant ? :blink:
Crotte! jé fé une fôte…
Trop drôle ce texte relevé dans le journal des Mariannautes destiné à faire comprendre ce que c’est que faire de la politique :
Bon, on va leur faire la politique expliquée aux enfants, par l’allégorie du poulet qui traverse la route. Mais bon sang ! pourquoi céty qu’il la traverse, cette satanée route ?
Quelques aphorismes peuvent éclairer la route vers la compréhension.
M… ! un poulet qui traverse !
Brice Hortefeux : Quand un poulet traverse la route, ça va. C’est quand ils sont plusieurs à la traverser qu’il y a des problèmes.
Jean-Pierre Pernaut : Ce matin, une route a encore été traversée par un poulet récidiviste.
Roselyne Bachelot : Un poulet a traversé la route ? Ah booooooon ?
Patrick Balkany : Aucun poulet n’a traversé la route, et j’ai un témoin, Isabelle Balkany.
Laurence Parisot : Si les salaires ne baissent pas, attendez-vous à ce que les poulets soient obligés de traverser la route.
Nicolas SoKrazy : J’incline à penser qu’il y a un gène de la traversée de route chez les poulets.
Raymond Domenech : Mes poulets traverseront la route en formation cat cat d’œufs.
Eric Zemmour : Ça se voit bien que les poulets traversent la route ! En quoi serait-ce raciste que d’énoncer cette évidence ? Des hérissons la traversent aussi, mais de l’autre côté de la route il y a une majorité de poulets, c’est un constat.
Stéphane Guillon : Et là, c’est là que c’est fort ! On se dit : allez, non, il va pas la traverser cette route ! Il nous a déjà fait le coup, il n’oserait pas recommencer. Eh bien si, il la traverse ! Le poulet traverse la route ! Sauf que de l’autre côté, bien entendu il n’y plus rien. Justement parce qu’il l’avait déjà traversée dans l’autre sens, la route. Et il le savait bien qu’il avait déjà tout picoré, et que c’est justement pour ça qu’il avait traversé la première fois. Mais c’est plus fort que lui, le poulet, il voit une route, il la traverse.
Michel Audiard : Les poulets, ça traverse les routes. C’est même à ça qu’on les reconnaît.
Napoléon Bonaparte : Depuis l’autre côté de la route, quarante poulets vous contemplent.
Nicolas SoKrazy : Quarante ? moi je t’en aurais collé trois au max, mais avec un radar et des jumelles pour vous contempler. Et j’peux vous garantir que la route on y regarderait à deux fois avant de la traverser comme un dingue !
Jean-Claude Van Damme : Tu vois la route, tu vois le poulet. Le poulet il est aware, si tu retires la route, il ne peut plus la traverser, il le sait. Alors il la traverse parce que toi tu es neutral et donc tu ne l’a pas retirée la route. Tu l’aurais mise où ? Alors tu la laisses et ça, c’est bien, parce que le poulet la traverse, mais seulement s’il en a envie. Faudrait être un poulet pour savoir quand il va la traverser ou peut-être pas.
Nicolas SoKrazy : Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, le poulet ne pourra jamais remplacer le hérisson ou le crapaud, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance de traverser la route malgré les bagnoles qui roulent à fond la caisse.