Ce matin, j’ai mis quelques déchets de viande sur la pelouse derrière la maison, avec l’espoir d’attirer le milan noir. A défaut de milan, les corneilles s’en sont données à coeur joie pendant une partie de la journée.
Vers 17H30, surprise : un renard s’en va du charnier avec un gros paquet de déchets de viande dans la gueule. Mais nous ne le voyons qu’au moment où il s’en va. Le temps de régler l’appareil photo et il est trop tard.
Le renard va-t-il revenir ?
Il y a une demie-heure, Joëlle surprend de nouveau le renard qui semble surveiller depuis la butte puis qui s’éclipse par la droite. Nous attendons derrière la vitre de la cuisine.
Un quart d’heure plus tard, il arrive et descend le coteau,
s’immobilise,
regarde attentivement en direction de la maison du voisin (où un chat le regarde lui aussi),
cherche de la nourriture (mais les corneilles ont tout embarqué entre temps),
prend de nouveau le temps d’inspecter les alentours,
« J’ai voyagé de Brest à Besançon … »
Si j’en juge par le nombre de fois où il est venu dans notre région (j’ai vu quatre de ses concerts au cours des quatre dernières années), Graëme Allwright aime la Franche-Comté et la Franche-Comté aime Graëme Allwright. Ce mardi 28 avril était le premier concert d’une série de cinq spectacles d’affilée en Franche-Comté. Tous les concerts ont été joués « à guichets fermés », dont deux soirées à Besançon.
Graëme Allwright était accompagné comme à l’accoutumée par ses deux extraordinaires musiciens malgaches : Dina Rakotomanga …
… et Erick Manana (un très bon musicien qui a fait l’Olympia l’an passé et à qui je consacrerai bientôt un petit dimanche musical).
Pas de surprise dans ce concert, il ressemblait à ceux des dernières années. Comme les dernières fois, Graëme Allwright nous a donné une magnifique leçon de jeunesse. Comment trouver autant d’énergie en soi, quand on a 84 ans (hé oui !) et chanter près de deux heures et demi, cinq soirs d’affilée ?
Ce qui est incroyable, c’est que lorsque le concert s’arrête, un nouveau concert recommence. Graëme Allwright sort de scène sous les applaudissements. Beaucoup doivent alors se dire qu’il a tout donné et que le concert va s’arrêter là. Hé bien non, Graëme Allwright revient pour un rappel … de 9 chansons (parmi lesquelles ses plus connues, dont le célèbre « Suzanne » de Leonard Cohen).
A la fin du spectacle, le public, comme chaque fois, est debout dans la salle. Et Graëme continue. On sent dans ce bonhomme une énergie débordante mais surtout une grande force et une grande paix intérieure.
Malheureusement, on ne trouvera que peu de vidéos concernant Graëme Allwright sur le net. En voici cependant quelques-unes :
une très belle version de Suzanne (chantée avec Mauranne), que je vous ai déjà présentée dans un autre article …
L’étranger (version identique à celle chantée à Besançon avec de très belles voix à partir de 2’00) …
P’tite fleur fanée, chanson traditionnelle (admirez le guitariste à partir de 2’30) (document amateur de qualité très moyenne) …
… un extrait d’un concert à Besançon de l’an passé …
http://www.youtube.com/watch?v=-vekfZ4RMwA&feature=related