Goélands en vol (1)

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Contrairement à la plupart des ornithos, ce sont les espèces d’oiseaux communes qui ont le plus ma faveur. J’aime les hirondelles, les moineaux et les mésanges. Et quand je vais au bord de la mer, comme la semaine dernière en Bretagne, c’est aux goélands que je consacre le plus de temps. Et en plus j’aime l’air de pirate qu’ont la plupart des espèces. D’ailleurs sternes et autres espèces fragiles vous le diront : les goélands sont de véritables pirates ! Même les inspecteurs des impôts font pâle figure à côté d’eux, c’est vous dire !


Je pense avoir fait jusqu’à présent des milliers d’images de goélands en vol. C’est devenu une habitude pour moi, une espèce de rendez-vous régulier. Dès que je suis au bord de la mer, je passe une partie de mon temps à les observer et à les photographier. Le vol du goéland m’attire particulièrement. Voici une petite sélection de photos réalisées la semaine dernière. Il y en aura d’autres plus tard.


Désolé si je consacre tous mes articles actuels aux oiseaux de Bretagne (mes amis jardiniers de ce blog doivent patienter). Mais je repars dans une semaine pour une autre destination et je sais que si je ne mets pas en ligne mes photos d’oiseaux marins prises la semaine dernière, elles ne seront jamais utilisées sur ce blog (c’est ainsi que j’ai une cinquantaine d’articles en retard sur les oiseaux de Camargue, de Corse, de Lozère, du Finistère, de Texel, sur les papillons de la Brenne … qui ne seront jamais publiés, faute de l’avoir été en temps voulu).

35 réflexions au sujet de “Goélands en vol (1)”

  2. Un goéland en Écosse a développé l’habitude de voler des chips dans une boutique du voisinage. Le goéland attend que le commis ne regarde pas, entre dans le magasin et prend un petit sac de Doritos au fromage. Une fois à l’extérieur, il brise le sac et partage avec les autres oiseaux.
    Les vols de ce goéland ont commencé en début du mois à Aberdeen, Ecosse. Depuis , il est devenu un client régulier. Il prend toujours la même saveur de chips. Les clients ont commencé à payer pour les sacs de chips volés par le goéland, simplement parce que c’est impressionnant de le voir…

  3. Il semblerait qu’il y ait deux sortes de goélands sur tes photos, non ?

    Est-ce que l’avant dernier ne serait pas un goéland brun comme ceux que l’on a à Paris, Boulevard Haussmann ?

  4. Je suis d’accord avec toi. Quand les ornithos n’accordent leur considération qu’aux espèces à sang bleu, ça me hérisse!

  5. Il y a bien un goéland brun mais pas sur l’avant-dernière photo. Yves, j’en suis sûr, va nous les déterminer tous avec précision !
    Allez, au boulot Yves !

  6. Courage, Yves, un petit cours magistral sur les différentes variétés de goélands avec photos à l’appui, s’Yves ou plaît, Monsieur le Breton !!

    :wub: :wub: :wub:

    C’est très efficace les trois coeurs, phoqu’ça marche encore !!

  7. j’ai déjà vu des goelands de paris, boulevard montmartre, venir manger dans la main du vendeur de cacahuètes. Bon, ce n’est pas aussi drôle que le goeland de la vidéo qui vient chiper régulièrement ses chips favorites. ce goeland a gardé son indépendance. Mais je crois qu’il existe des histoires de goeland particulier.

  8. Ouaih, Xixaria, à Paris, Parc Montsouris, lors de la première AG des Verts en 1984, je me suis fait chouraver mon sandwich au Calendos par un Goë!
    Heureusement, il m’a laissé mon verre de rouge. Si non, je vouerais à cette espèce une haine recuite! :smile:

  12. Ping : Goélands en vol (1) « Leblogadupdup.org « Travels in the City

  14. Goéland brun sur la cinquième et la septième images à mon avis. Mais je dois dire que ce genre de bêtes conserve bien des mystères pour moi, en grande partie parce que là où j’observe, ils sont rares.
    Si j’étais un ornitho Breton, ce serait forcément différent, mais bien des espèces me seraient également difficilement identifiables. Je suis tout de même admiratif devant leur capacité à déterminer les limicoles et les laridés au simple coup d’œil !

  15. Depuis qu’ils sont tout petits, les Bretons voient des goélands qui viennent leur piquer leurs paquets de chips. Normal qu’ils arrivent, à la quarantaine, à les identifier, non ? :silly:

  16. Encore faudrait-il qu’ils ne soient pas tombés dans une cuve de Mor Braz ou d’Océane !!!! :wink:

  19. Ouaou !! Christophe, alors s’il faut en plus penser plumage juvénile, plumage d’été et plumage d’hiver, plus sexe éventuellement s’ils sont différenciés, comment voulez-vous que l’on s’y retrouve, nous autres pov’néophites ?

    On a quand même le mal d’Yves :wub:

  20. Mor Braz et Océane ? ce sont deux bières artisanales bretonnes qui ont la particularité d’être brassée à l’eau de mer ! (sauf erreur de ma part, mes cours d’oenologie sont un petit peu éloignés maintenant !! et on n’a pas étudié que le vin, la bière et l’huile d’olive)

  21. Mais où est donc passé notre Yves resse ?

    S’est-il envolé sur le dos d’un goéland vers d’autres horizons ?

    J’espère qu’il n’a pas été victime de son chasseur de canard au nid et qu’il n’a pas du plomb dans l’aile !

    Qui va identifier les goélands de Bernard alors !

    Phoque je lui mette :wub: :wub: :wub: puisqu’il n’y a plus que ça qui marche avec ces messieurs :wink:

  22. Dans l’article que propose Yves sur la prolifération des goélands à Concarneau, l’article pose la question de comment venir à tout de la prolifération des goélands en ville. C’est pourtant simple : en supprimant les villes !!!!!!!!!!!!!!!!!! :w00t:

  25. Yves est revenu, ……nous allons enfin être éclairés sur les variétés de goélands photographiés par Bernard.

    Merci par avance Yves de nous initier et bon courage……..

    Ah! oui, il phoque je mette les trois :wub: :wub: :wub: pour être assurée d’une réponse !

  26. Désolée, mon ignorance m’a fait utiliser un mot qui ne convient pas : « variétés » de goélands, il fallait dire « espèces »…mea culpa

  27. Rectification utile, car la situation chez les goélands est difficile : en dehors du fait que la variété des plumages est importante (plumages intermédiaires vers celui de l’adulte acquis en 2, 3 ou 4 ans souvent), que les plumages de mue peuvent être troublants et que certaines espèces se ressemblent beaucoup, les spécialistes sont eux-même divisés sur la distinction des espèces ou sous-espèces. On distingue ainsi pour le Goéland argenté différentes évolutions du plumage acquis au fur et à mesure des mues : plumage juvénile, 1er hiver, 1er été, 2ème hiver, 2ème été, 3ème hiver, 3ème été, adulte internuptial et adulte nuptial !
    http://www.lessources-cnb.be/ornitho_goelands.pdf
    A noter par exemple que si le Goéland leucophée a fait son apparition dans les guides d’identification, le Goéland pontique, récemment caractérisé, n’y est pas encore. Et puis il existe encore de vraies sous-espèces pour bien compliquer le tout ! C’est notamment le cas chez les goélands argentés et bruns avec des sous-espèces bien décrites… et comme tout ce beau monde ne mue pas en même temps et que des oiseaux atypiques existent, la détermination des goelands reste une affaire délicate sans une solide expérience de terrain.
    Mais pour le néophyte, je pense tout de même accessible de distinguer mouettes, goélands, sternes ou guifettes puis de cerner les espèces les plus probables dans le secteur où l’on réside grâce aux cartes de répartition.
    Bien sûr, les personnes qui habitent sur une côte ou au bord d’un grand lac auront toujours un gros avantage sur « ceux de l’intérieur ». Et il faut savoir que les spécialistes eux-même s’arrachent parfois les cheveux pour identifier certains oiseaux. Moi-même, ni spécialiste des goélands, ni pourvu d’une chevelure luxuriante, j’accepte largement mon incompétence et l’aide des livres, aussi de ne savoir nommer ce que je vois.
    Autrement je serais chauve !

  28. Merci aux goélands qui, par solidarité envers les botanistes, ont un peu compliqué les choses ! :devil:
    Parce que les oiseaux, c’est « trop facile », comme ils disent maintenant (les jeunots), par rapport aux plantes.
    Moi, je ne suis pas encore chauve non plus mais si ça continue … :sad:

  29. « La situation chez les goélands est difficile » nous dit Christophe, si ce n’était que difficile…, mais c’est inaccessible à une néophyte comme moi qui n’est capable de reconnaître que les mouettes (et peut-être pas toutes), les sternes, le petit gravelot et l’huitrier pie.

    Désolée les goélands, que vous soyez pontique, argenté, brun, leucophée ou que sais-je encore, pour moi vous resterez des goélands, point final. Vous auriez pu faire un effort pour vous différencier un peu plus, comment voulez-vous que je m’y retrouve ?

    Dimorphisme sexuel, mues de printemps, mues d’automne, plumage juvénile 1e hiver, 1e été, 2ème hiver, 2ème été, 3ème hiver et 3ème été, adulte internuptial et adulte nuptial,
    c’est insensé, je suis contrainte de garder mon incompétence, on ne pourra dire que je n’ai pas essayé de m’intéresser, mais là, la tâche est trop ardue, je suis donc en situation d’échec, et là, je n’apprécie pas du tout… :wink:

    Merci à Christophe pour ses explications :wub:

  30. Un vrai casse tête comme tu dis Christophe surtout avec les juvéniles et de plus , en photo … Il y a quatre variétés que l’on peut reconnaître assez facilement avec un peut d’entrainement sur nos côtes ( et de plus en plus dans les terres ) Le marin , l’argenté , le brun et le cendré ( bien que plus rare )
    Bernard , deux de tes goélands doivent être mariés … Ils portent une bague !!
    Là je les regarde par la fenêtre passer au dessus de la maison en direction de la mer … 3 courlis corlieu viennent de passer à leur tour , mais eux allaient vers le nord !!

  31. Alors, si j’ai bien compris, peuvent être confondus :

    la goéland marin avec le goéland brun
    le cendré à l’argenté en dehors de la taille plus modeste
    l’argenté avec le leucophée et le cendré

    Facile à déterminer les espèces, vous ne trouvez pas ?

    Bref, je vais passer mon chemin et phoqu’j’les laisse pleurer :wink:

  32. Un ami solognot ornitho me signale la présence d’une quinzaine de couples de Goéland Leucophée sur La Loire, en Sologne. Je me souviens en avoir vu deux (un couple ???) le 1er mai de l’année dernière, à Beaugency, j’avais deviné qu’il s’agissait d’un goéland quand à savoir que c’était un Leucophée, que nenni.. Leur présence m’avait tout simplement surprise !

    Donc il va quand même falloir que je m’intéresse à cette espèce, puisqu’ils font partie des nicheurs de Sologne !

  33. Je viens de découvrir votre site. Je suis une vraie passionnée des goëlands. Merci de vos très belles photos qui m’ont donnée du baume au coeur.

  35. je suis un boss :face: :alien: :sleeping: :smile: :unsure: :w00t: :wassat: :whistle: :wink: :cwy: :blush: :devil:

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