Les vieux témoins

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Un article proposé par Luc.
De tous les endroits propices aux balades rêveuses, mes préférés sont de loin les espaces semi ouverts, ceux qui témoignent d’un combat certain et d’une complicité possible entre l’homme et la nature : les alternances de cultures et de bocages, avec des haies vives, des vergers, des arpents oubliés, des fossés sauvages.
Dans ces mosaïques paysagères, quelques pièces, parfois fort petites, sont devenues pour moi des lieux de rendez-vous réguliers. Je vous parle aujourd’hui d’une de ces petites pièces, perdues au milieu de la Famenne, région naturelle située au nord des Ardennes et à la biodiversité encore fort riche. Le nom Famenne vient du mot famine, et le lien entre la richesse de la faune et flore locale et la misère paysanne traditionnelle est évidement frappante.

C’est là, sur le territoire de l’ancienne commune de Resteigne que j’ai plusieurs fois par an rendez-vous avec ces témoins privilégiés des difficiles temps anciens, un des fleurons de nos réserves naturelles : le genévrier.
Rare en Belgique, avec ses airs tantôt guindés, tantôt hirsutes, peu de gens l’identifient comme espèce sauvage, alors qu’il est le seul résineux authentiquement indigène de nos contrées. Il est comme l’if, assimilé à une plante ornementale.

C’est vrai qu’il n’a pas grand chose pour lui, le bougre. Il ne fait presque pas de bois, n’est  pas très beau, et surtout ne se laisse absolument pas caresser! Même les moutons le boudent. «Sa présence révèle une dynamique de végétation bloquée par le pâturage des moutons, seuls les genévriers sont passés outre leur appétit.» (visoflora.com)
Et pourtant, moi je l’aime parce que par un grand mystère, là où pousse le genévrier, se cache tout ce que j’aime : l’herbe sèche et le grillon, l’orchidée et la vipère, l’alouette lulu et même un bleu de ciel incomparable (rarement présent quand je prenais les photos…). Là où pousse le genévrier, les maisons sont rares, la foule et les voitures absentes. Les cailloux roulent encore librement sous les pas, la terre poussiéreuse invite à s’asseoir.

Et puis… et puis il y a ces perles rares, ce bonheur des cuisinières et autres amateurs de péquet (peket en wallon), le genièvre wallon.
La baie du genévrier ayant eu cette excellente initiative de se développer sur deux ou trois ans, on la récolte à toute heure de l’année!

« Les baies de genévrier ont bonne réputation : on les dit diurétiques, toniques, dépuratives, bonnes pour l’estomac ou si on a des rhumatismes ou de l’arthrite.
En tout cas, utilisées entières ou concassées, elles aromatisent le gibier, la volaille, le porc, la choucroute, les charcuteries, sans oublier le gin et le péket.
On trouve des genévriers aussi bien dans toute l’Europe qu’en Amérique du Nord ou en Asie.
Des papyrus égyptiens datant de 2800 ans avant notre ère le mentionnent.
Mais les baies de genévrier donnent surtout du relief à des cuisines roboratives et savoureuses.
On fait notamment une excellente préparation de lapin avec de la bière, des baies de genévrier, des oignons, du laurier, de l’ail et du romarin.
C’est à se lécher les doigts. » (extrait de ce site)

113 réflexions au sujet de “Les vieux témoins”

  2. Dans les années ’70, la Belgique a organisé ce qu’on a appelé la fusion des communes. Le village de Resteigne a donc fusionné avec d’autres pour former la commune de Tellin, avec une seule administration. Le site que je vous propose de découvrir, appartenait anciennement au village de resteigne. Il se situe donc entre les villages de Resteigne et de Belvaux sur la commune de Tellin…

  3. Merci pour ces explications. La fusion des communes, on n’est pas prêt de connaître ici, chaque élu étant tellement attaché à ses prérogatives …

  4. C’est avec ces baies que l’on faisait la  » bistouille  » ou le « g’nieff » , boisson des mineurs , comme le décrivait Émile Zola dans ses romans !!
    En fin de compte , je ne connais pas cet arbre .. !!
    Bon , bien-sûr , je connais le Gin … Je me souviens d’une soirée tonic où j’avais …. Non , non … J’ai oublié !!
    :smile:

  5. Ces pelouses à genévriers sont très sauvages. Je me rappelle de Jean-Christophe Demart, conservateur du musée de Champlitte, qui m’avait relaté une balade matinale dans ces milieux. Au petit matin il a croisé un habitant du village dans la friche de genévriers. Ils ne se sont pas dit bonjour. « En quelques heures, nous étions redevenus des sauvages » m’a t-il dit.

  6. :angel:
    On prêtait au genévrier des vertus magiques comme protéger de la foudre, et même du diable en personne.
    :devil:

  7. Luc, je pars trois jours en stage dans le Cotentin et je n’aurai probablement pas accès à un ordi. Difficile donc pour moi d’intervenir avant samedi sur cet article.

  8. Si je comprends bien, j’ai beaucoup de chance (par rapport à Yves) car le genévrier, dans le Vercors …
    Comme Luc, là ou pousse le genévrier, j’aime !
    Des paysages exactement comme dit Luc, où « les cailloux roulent encore librement sous les pas ».
    Pas question chez nous de parfumer la cuisine avec des baies achetées.
    Il n’y a qu’à se piquer un peu pour les cueillir !
    Je n’aurais pas cru, il y a des pulsatilles en Belgique ? (cinquième photo)

  9. Bon stage alors, Bernard. Dis-moi vite avant de partir: il y a des genévriers dans ton coin?
    C’est quoi la bistouille, Yves? dans le Hainaut (province belge, pays de mines par excellence) c’est le café du matin, agrémenté d’un petite goutte de péket.
    C’est bon, mais le matin en se levant… :silly: :sick: :blink:

  10. Et oui Etincelle, il y a des pulsatilles en Belgique. Je savais que tes représentations de la Belgique allaient en prendre un coup avec cet article… :smile: Seulement, il y a un « mais ». C’est le morcellement. J’aurai sans doute l’occasion d’y revenir.

  11. Oui, il y a des genévriers sur toutes la majorité des pelouses calcaires de Haute-Saône. Pas dans ma vallée mais à une dizaine de kilomètres de chez moi commencent ces plateaux calcaires.

  13. Finalement, je pourrais aller faire un tour en Belgique !
    A la période des orchidées si possible …
    Il y en a sûrement que je n’ai jamais vues même en étant une super privilégiée à ce niveau, en tant qu’habitante de la Drôme.

  14. Oui Luc , la bistouille : café du matin avant d’aller au boulot avec une goûte ( enfin une grosse goûte !!! ) de péket (g’nieff )!!
    Chez nous on appelle cela un  » café lagout  » mais avec de l’eau-de-vie de cidre .

  15. Il y a aussi des tas d’orchidées dans le Finistère … J’ai fait une recherche là-dessus il y a quelques temps . Et bien super , j’en ai encore des choses à découvrir sur mon caillou !!!

  16. Bon, alors il faut aussi que j’aille en Bretagne ?
    Mais j’y suis déjà allée !
    Ah oui ! Mince alors !
    C’était à la toussaint ! Pas d’orchidées ! :sad:
    Pour cette année c’est raté mais l’an prochain, je programme le Finistère et la Belgique au printemps …
    Cela vous laisse une année pour vous préparer les gars … :biggrin:
    Dis, y’a quoi comme orchidées dans le Finistère ?

  18. Mais comment font-ils ceux qui s’ennuient ?
    Moi je vais encore passer encore je ne sais combien de temps sur le lien laissé par Yves …
    Dites, faudrait arrêter de laisser des liens intéressants parce que moi, j’en peux plus !!!
    Alors, le peu que j’ai vu pour l’instant, c’est qu’il y a en Bretagne la Goodyère rampante, que je n’ai jamais vue.
    Mais ce n’est pas tout à fait chez toi, Yves, c’est dans les Côtes d’Armor et elle est indiquée comme très rare.
    Ce qui correspond tout à fait à la répartition indiquée sur mon livre.
    Et surtout, il semble qu’il y ait des sérapias en Bretagne.
    Moi, je n’en ai jamais vu !
    Et j’aimerais bien !!!
    Luc, toi qui est un passionné d’orchidées, tu as déjà vu des sérapias ?
    Lesquelles et où ?

  19. Luc, je suis débordée et suuuuurtout épuisée, mais je voulais te dire toudmeme que ton article me touche jusqu’aux tréfonds de l’âme.
    Même sans ta permission, je transfère ce lien à Julos Beaucarne.
    Et je vais me faire un petit tour au milieu de quelques genévriers du Pays Basque.

  20. Dis, Luc, le romarin ne pousse quand même pas à l’état naturel en Belgique (rapport à ta recette de lapin)?
    Si c’est ça, autant dire que la Belgique, c’est pareil que la Provence ! :smile:

  21. Voui, voui voui, Etincelle. Plein de sérapias, presque tout les sérapias… Dans le var, et nous nous étions déplacés pour ça. :tongue:
    La Goodyère est théoriquement présente à 25 km de la maison, mais je ne l’ai jamais trouvé… :sad:
    Toute les orchidées de Belgique sont en diminution partout. C’est un des moteurs de la mise en réserve naturelle d’une série des petites pièces de la mosaïque dont je parle dans l’article. Par exemple, sous les genévriers photographiés, j’ai admiré il y a trois ans l’orchis brulé. Il semblerait que j’ai été le dernier à les voir sur le site.
    Autre exemple, l’orchis grenouille, observé à 15 km de la maison il y a quatre ans est introuvable. Etc. etc… Une bonne nouvelle, epipactis microphyla, rarissime, a été identifiée il y a trois ans, sur un site d’à peine 4 ou 5 hectares mis en réserve il y a plus de dix ans!

  22. :pinch: Ca fait deux ans de suite que MON romarin CREVE de froid.
    En Belgique, c’est le serpolet et l’origan qui se la jouent du sud. Mais pour ceux là aussi (surtout le serpolet), il faut savoir où les trouver.

  26. Luc, j’attends un mail de ta part qui m’expliquera tout sur les sérapias du Var. Tu as des indications précises de stations ?
    Quand à l’orchis brulé, pas besoin d’aller bien loi, elle pousse dans mon jardin.
    Oh, qu’elle est belle celle-là … Une de mes préférées.
    Pour revenir au genévrier commun (c’est bien de celui-ci que tu parles Luc ?) …
    D’après la carte de répartition ci dessous :
    http://biologie.ens-lyon.fr/ressources/biodiversite-vegetale/la-plante-du-mois/le-genevrier-de-phenicie-parmi-les-genevrier-de-france/images/genevrier-commun-repartition-monde/view
    On voit qu’il se trouve sur toute une bande de l’hémisphère nord, sur tout le tour de la Terre (sauf sur les océans ! :smile: ), et même en Scandinavie.
    Par contre, pas un seul dans l’hémisphère sud.

  29. Mais non, Etincelle, je ne parle pas de ceux là. Je parle des genévrier de R E S T E I G N E! :wink:

  30. Bonsoir Luc (et tous)
    Félicitations pour ce joli voyage .
    Pauvre genevrier,
    Il n’a pas grand’chose pour lui….
    Peu de bois, certes mais……………..
    Du bois qui sent très bon !!!!!!!!!
    On peut rechercher un genévrier mort et en couper
    un moreau de tronc, de branche, mieux encore, de racine ,
    et approchez votre nez délicat de la coupure fraiche :
    Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmm !!!!
    Quelle bonne odeur d’huile de cade !
    ( même chez Juniperus communis)
    J’en ai souvent un morceau a fond de poche de ma veste-nature
    et quand l’odeur tend à disparaitre , hop !
    Un petit coup de papier de verre ou de couteau suisse et
    c’est reparti pour lutter contre l’odeur du CO2 ambiant :tongue:
    Essayez, vous m’en direz dez nouvelles .
    Cordialement :
    J.L.R.

  31. De bien belles images que ces « friches » où poussent de vénérables genevriers ; ce résineux se retrouve en effet dans des lieux oubliés ou délaissés. On a largement évoqué le parfum des baies de genièvre qui entrent dans la composition de nombreuses recettes culinaires (choucroute ou marinades en tous genres) et de boissons (gin, péket, g’nief,…).
    Ce qui est moins connu, c’est la particularité du bois de genevrier à défier le temps : il stoppe sa croissance dès que la température est trop basse et la reprend s’il fait chaud. Ainsi, les cernes du bois ne correspondent pas à des années successives car il peut très bien pousser en plein hiver à la faveur d’une belle journée ensoleillée. Inutile de chercher à connaître son âge en coupant le tronc.
    Le genevrier défie également le sol car on en trouve quasiment partout des pelouses sèches et calcaires jusqu’aux marais tourbeux.
    Pour en savoir plus sur ces caractéristiques, vous pouvez consulter la fiche de l’espèce à ce lien :
    http://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/36779
    D’après la carte, il n’est pas présent dans toutes les régions de France et pourtant les savants l’ont baptisé genevrier commun (Juniperus communis).
    Enfin, je me souviens avoir observé dans les Monts de Gy (juste derrière chez Bernard) des genevriers qui hébergeaient d’importantes colonies de buprestes, insectes coléoptères aux jolis reflets métalliques (peut-être que Bernard ou un autre peuvent nous en dire plus sur ces animaux).
    :sleeping:

  32. Effectivement, non seulement les moineaux sont friqués chez moi mais en plus les buprestes ont les moyens d’avoir des peintures métallisées. :smile:

  33. Finalement, je reste avec vous sur le blog pendant ces trois jours, je ne peux pas me rendre à mon stage à cause de la grève de la SNCF.

  34. Bernard, dis plutôt que tu ne peux plus te passer de nous ! :tongue:
    Super, ton idée, JLR, je vais faire comme toi.
    Sur la carte de répartition du génévrier commun du site tela-botanica, j’ai été surprise de voir qu’il n’était pas présent en Pyrennées orientales.
    Et effectivement, j’ai réalisé que lorsque j’ai traversé le département à pied par la montagne, il y a trois ans, je n’en ai pas vu. Il faut dire que le terrain n’est pas calcaire.
    Par contre, il y avait des houx de partout, disposés comme les génévriers. Ma foi, c’est toujours une plante qui pique. Ces houx étaient bien taillés, même loin dans la montagne et je me demandais bien qui pouvait s’amuser à tailler des arbres dans la montagne.
    Ensuite, j’ai compris que c’étaient les vaches qui mangeaient les feuilles tendres (qui ne piquent pas, elles), à mesure qu’elles poussaient et réalisaient ainsi, sans le vouloir, de magnifiques taupières dans la montagne. Tiens, si je taillais mes buis ainsi ? :biggrin:

  36. Pourtant, d’après la carte de répartition, il doit y en avoir.
    Au sujet du bupreste du génévrier …
    « Le « Bupreste du genévrier » Scintillatrix (Lampra) festiva, 6-12 mm,vert bleuâtre ou vert émeraude avec taches noir bleu, autrefois rare et protégé est devenu un problème sur les haies de Thuya et les fait dépérir (véritable épidémie actuelle) et on pourrait bien l’appeler maintenant « Bupreste du thuya » .
    Il y a des photos, environ au milieu de la page ci-dessous :
    http://aramel.free.fr/INSECTES36.shtml

  37. Lurbeltz, tu vis en Soule. Pas en Pays Basque.
    Bon, ok, là, je plaisante—– Un peu de provoc me fait du bien Surtout qu’il arrivve que ça marche. Demande à Dupdup— avec Françoise d’Eaubonne et Jean Rostand. Ce n’est pas « pour passer le temps », comme aurait dit Jean Ferrat, c’est pour tenter de tout mettre au clair de moi à moi. Et pour ça, on a toujours besoin des autres.
    Ecoute, il y en a juste un peu au dessus de chez moi, dans un endroit effectivement très fréquenté par les brebis. Ils poussent dans un peu d’argile qui s’est fait une place au milieu des schistes ardoisiers.
    Quand je suis arrivée ici, il n’y avait (oh temps béni!) pas un seul magasin à grande surface à moins de soixante kilomètres. Et personne ne vendait de sapin à Noël. Les quelques fermes environnantes allaient en couper un chaque année en vue de cet usage.
    Je pense qu’ils y sont toujours mais je t’avoue n’y être pas allée depuis un certain temps car le sentier tout proche a été bitumé et ça me tord les boyaux de voir ça.

  38. Une petite phrase me tourne dans la tête depuis la lecture de cet article .
    Pourquoi parles-tu Luc de « misère paysanne traditionnelle » ?
    Moi , c’est le mot misère que je ne comprends pas . Cela veut dire que revenir dans nos régions à une style d’agriculture plus « paysanne » serait tomber dans la misère ?
    Et pourtant …. !!

  39. Je suis d’accord avec toi, Yves, mais il faut s’entendre sur le sens des mots.
    Le sens du mot misère n’est pas le même pour tout le monde.
    Perso, je le vois dans l’aculturation, dans la destruction de la société paysanne.

  40. Et moi, je suis d’accord avec Jenofa …
    J’ai toujours pensé que le mot « misère » est un mot compliqué.
    Suivant le lieu où on se trouve, sur notre bonne vieille Terre, , il est perçu différemment.
    Et encore, sans parler de la misère affective, de la misère culturelle, de la misère physique, de la misère psychique, …

  41. Euh ! Je continue …
    A part quand on parle de la misère au sens « crever de faim », qui elle est vraiement objective, la misère est une notion très subjective.
    Par exemple, si je m’en tiens à ce qui a de l’importance pour moi, même s’il a un compte en banque bien rempli, quelqu’un qui vit et ne se plait qu’en ville (Si, si, ça existe ! J’en connais.) et que jamais il ne sent « les cailloux rouler librement sous les pas », c’est un miséreux.

  42. La « misère » de la Famenne s’entend dans son étiologie: famine.
    Je me demande souvent jusqu’à quel point je supporterais la « décroissance » ou la « simplicité volontaire » pour reprendre des termes bien actuels. Je dois être honnête. Si je suis partisan, nostalgique, partie prenante d’un mode de vie traditionnel, si je me sens souvent de plus en plus mal avec la direction générale que prend le monde des Hommes, il n’en reste pas moins, que mon mode de vie réel n’a rien à voir non seulement avec celui auquel j’aspire, mais certainement encore moins avec celui des « famennards » des siècles passé. Seule l’herbe maigre poussait en Famenne schisteuse.
    Alors, je vous entends bien lorsque vous relativisez le concept même de misère. Et je suis convaincu que l’aisance économique qui par ailleurs est toute relative, a amené son lot de misères: culturelle, sociale et surtout affective. Qu’à cela ne tienne, crever de faim ,cela reste crever de faim, et revenir à un « style d’agriculture plus paysanne » n’a rien à voir avec revivre les affres de la famine, de la mal nutrition et des épidémies de typhus…

  43. Attention Etincelle. Si toi et moi nous sentirions miséreux en riche citadin, ce n’est pas pour autant qu’il en est de même pour tous. (mais je crois que nous somme d’accord).

  44. Luc, on crevait de faim, et peut-être plus encore dans les villes, sous les rois et après.
    Et pendant l’occupation nazie, pour avoir le ventre, mieux valait tout de même habiter la campagne.
    Ceci dit, comme le chantait Coluche « Misère, misère, c’est toujours sur les pauvres gens que tu t’acharnes obstinément » —-

  45. Merci JLR et Albert pour vos témoignages, ils n’ont qu’un effet, j’y retourne demain… :wink:
    J’espère y voir les bébêtes métallisées et trouver un petit morceau à mettre en poche.

  46. Malheureusement , la misère vous pouvez la mettre à toute les sauces , elle gardera le même goût et la même odeur pour ceux qui la subissent .
    Ok Luc , ça n’était pas une généralité sur le monde paysan mais simplement l’histoire d’une région .

  49. Pas de problème Jénofa. je sors de table et je peux te dire que j’ai le ventre! :lol:

  50. J’adore ces milieux secs où poussent le genévrier et je m’y balade régulièrement. Mais je dois dire qu’il y a un aspect de ces milieux que je n’aime pas du tout, c’est leur côté brûlé par le soleil. La chaleur y est intenable en été. Je souffre dans ce milieu là. Mais en inter-saison et en hiver, j’aime.

  51. Bonsoir Luc (et tous )
    Si tu retourne sur ce site pour y trouver la bébète metallisée,
    tu pourrais peut-être y trouver aussi Gonocerus juniperi,
    une jolie punaise avec des pattes vertes .
    La saison peut être propice car je l’ai observée chez moi
    ( région de Besançon ) en Avril .
    Si elle n’est pas présente sur le genévrier, on peut aussi
    la rechercher sur les haies de thuyas .
    Amicalement :
    J.L.R.

  52. Oh ! Punaise !
    Elle est jolie la punaise ! :smile:
    http://www.flickr.com/photos/30063276@N02/2845834536
    Dis donc, JLR, tu tombes à point avec ta punaise parce qu’il y a quelques temps, j’ai trouvé une punaise dans ma maison, presque la même que Gonocerus juniperi sauf que les pattes et le dessous ne sont pas verts.
    Je n’ai pas réussi à la déterminer mais du coup, maintenant, je pense que c’est une Gonocerus … Laquelle ?
    Est-ce qu’éventuellement, je peux t’envoyer une photo par l’intermédiaire de Bernard, qui se fera un plaisir de te la faire suivre (c’est un ange, ce gars là ! :angel: ).

  53. Et d’ailleurs, en recherchant les photos, je me rends compte que j’ ai également des clichés d’une autre punaise, qui lui ressemble, aussi trouvée dans ma maison, mais un peu différente des deux autres, avec l’abdomen cerné d’un damier.
    Punaise ! J’aurais bien besoin des lumières de JLR !
    D’autant plus que ce ne sont pas les seules deux inconnues dans mon répertoire « petites bêtes » !
    Sur 154 photos, il y a une vingtaine de petites bêtes que je n’ai pas déterminées.
    Là, c’est pour le répertoire « Petites bêtes divers » parce dans mon répertoire « Petites bêtes papillons », sur les 119 photos, une dizaine de papillons sont encore à déterminer.
    Alors, si quelqu’un s’ennuie, qu’il le fasses savoir ! :biggrin:
    Punaise, le temps passe trop vite !

  54. Régulièrement je trouve dans mon jardin la punaise Gonocerus acuteangulatus . mais Gonocerus juniperi … Encore jamais vu !

  59. Sans doute. En tout cas, dans cette galerie, toute les punaises juniperi ont bien les pattes vertes et sont les seules me semble-t-il. Je ne sais pas comment je vais pouvoir en trouver ce matin: Brouillard++, ici. :sad:

  60. Bonjour Etincelle (et tous)
    Pour les insectes indéterminés
    (sans vouloir court-circuiter notre ami Bernard )
    je te (vous) conseille d’envoyer un message avec photo (réduite)
    sur l’excellente liste Yahoo nommée :
    Photentomo

    http://fr.groups.yahoo.com/group/photentomo/

    Pour s’y inscrire, il faut se créer une adresse @mail (gratuite)
    chez yahoo et un mot de passe qui resteront valables pour
    toutes les autres listes Yahoo

    Là, parmi les divers spécialistes et les non spécialistes sympathiques : :whistle:
    Y’en a toujours un qui sait

    Cette liste possède aussi un album photo très instructif .
    Alors, à bientôt !
    Amicalement :
    J.L.R.

  61. Merci JLR
    Waouh ! Superbe la larve trouvée sur le net par Luc !
    Pour l’instant, je n’ai pas le temps, ni pour discuter ( :sad: ), ni pour m’occuper de ces petites bêtes.
    Yves, rassure-toi, je n’ai pas 119 espèces de papillons répertoriées car il y a plusieurs photos par papillon.
    Non, il y en a à peu près 45 que j’ai déterminés, la plupart photographiés en montagne, bien évidemment !

  62. Une partie de « mes » papillons sont dans ce diaporama que j’ai réalisé l’an dernier :

  63. Etincelle, juste pour te signaler une petite erreur : la quatrième photo de ton diaporama est un ascalaphe, ce n’est pas du tout un papillon. :tongue:

  66. Un intrus parmi les papillons, c’était pour tester vos connaissances ! LOL
    Bravo Bernard !

  68. N’empêche que je ne me suis pas rendu compte de ma bêtise …
    Heureusement que le Dupdup est là !

  69. Je n’ai jamais utilisé de baies de genévrier autrement que dans la choucroute. Vous l’utilisez dans d’autres préparations ?

  70. Perso, oui, dans les cuissons de toutes les viandes blanches, pour relever un peu le goût de celles-ci, notamment avec du porc, l’association est très évidente.

    Je l’utilise également dans les marinades (notamment pour le gros gibier), les plats en sauce l’hiver, cela facilite leur digestion, les pâtés et terrines de viandes, la cuisson des perdreaux et faisans, les « pot au feu » que ce soit de viande ou de poisson, la cuisson du choux à la vapeur (tous mes légumes sont généralement cuits vapeur)…

    J’en fais des infusions également (digestives et diurétiques)

    Il y avait des genévriers sur le domaine de mes grands parents, immenses, et nous allions en cueillir les baies, j’en ai des souvenirs « piquants ». Leur parfum était beaucoup plus puissant que celles que nous trouvons dans le commerce, ce que je regrette, car il faut en mettre beaucoup plus.

    Mon grand père mettait quelques baies dans de la gnôle (de son cru, mirabelles ou poires william) à macérer, cela donnait un goût particulièrement apprécié semblait-il. Jamais goûté, j’étais bien trop jeune….et toujours pas trop portée sur l’alcool….

    Ma grand mère en ajoutait dans les saumures, porcs ou haricots verts, avec la stérilisation, c’était le principal mode de conservation à l’époque…

  71. Rien à rajouter, si ce n’est le lapin dont on à déjà parlé. Les baies de genévrier se marient magiquement au pruneaux.
    (elle est bien cette petite francisca… :wink: )

  72. Moi j’en mets aussi dans la confiture d’oignon, et tous les autres confits.Quand je mets les jambonneaux à saler. Dans un dessert fabuleux : la soupe de vin rouge au fraises. La recette : une bouteille de vin rouge pas trop râpeux, 500gr de sucre ou plus selon le goût, 2 anis étoilé, 2 gousses de cardamone, vanille, 3 grains de poivre, 4 grains de genévrier. Faire bouillir le tout pendant 20 min pour que le liquide devienne sirupeux. Couper le feux. Fouetter une brassée de menthe dans le vin et laisser infuser une dizaine de min. Mettre au frais et rajouter des fraises ou un sorbet au moment de servir.

  73. Je vais essayer dès la période des fraises !
    Pour la cardamome, tu sors les graines des gousses ou tu mets les gousses telles quelles ?

  78. J’ai lu ds le mensuel Plantes&Santé qui trainait chez le toubib que l’on pouvait faire une cure d’automne de baies de génévrier pour drainer et détoxiner. Elles doivent leurs propriétés à l’huile essentielle qu’elles contiennent. Cette huile possède des propriétés diurétiques, dépuratives et antiseptiques, elle agit principalement sur les reins pour drainer l’organisme et favoriser l’élimination des toxines par les urines.
    La cure ce fait sur 30 jours. Le 1° jour, on mange une baie, le 2° 2 baies, etc, jusqu’a 15 baies, puis on repard en décroissant, de 15 vers une.
    Je l’ai fait l’année dernière. Je suis tjs vivant !!

  80. Pour Etincelle et tout les amateurs d’orchidées.
    Ayant depuis ce matin un pied dans le plâtre, j’ai du temps pour surfer. (no comment)
    Je découvre donc le site orchidées proposé par Yves
    http://www.lekermeur.net/~jmlucas/pages/accueil_orchidees.htm
    Vaut le détour! En particulier, les mini films de fécondations détournées. Voir « ophrys » dans « espèces ». Plus quelques beau exemplaires d’hybrides et de lusus.

  81. Luc, si vous permettez, j’aurais besoin d’une petite précision sur un point qui m’intéresse, c’est l’association pruneaux-baies de genévrier, avec quelle viande ?

    J’avoue ne jamais cuisiner les pruneaux, c’est sans doute un tort, je les aime bien gonflés dans du thé à la bergamote, les arômes de la prune séchée explosent alors dans la bouche. J’en mets ainsi dans la confiture de vieux garçons, cela donne une note caramélisée ou à l’eau de vie (cognac ou armagnac) accompagnés de marrons glacés – dans le même bocal -! un pur délice!! :tongue:

  82. Des pruneaux dans le thé ?!?!
    :wassat:
    Hé , fallait y penser …
    Ahh , un bon rôti de veau aux pruneaux !!!!
    Avec des p’tits légumes de saison et du jardin … huuummm !!!
    :w00t:

  83. Un pied dans le plâtre, Luc !
    Oh, zut alors, pas de chance !
    Le bon côté, c’est que tu as une bonne excuse pour passer la journée à te reposer. :wink:
    Je te souhaite un bon rétablissement en espérant que cela ne t’empêchera pas de venir voir les orchidées de la Drôme en mai.

  84. Est-ce que quelqu’un peut faire la conversion entre une brassée (belge) de menthe, en équivalence de volume en France ? car pour nous une brassée, c’est une brassée, volume que l’on tient entre nos bras arrondis (imaginez pour ceux qui ont « le bras long »!!!! :tongue: :silly: ) ça en fait de la menthe !!! peut-être un peu trop, on doit y perdre la fraise !!! :w00t:

  85. Et pourquoi Luc a le pied dans le plâtre ?

    Ils sont vraiment de plus en plus forts ces bretons… Les bretonnes ont inventé un gâteau aux pruneaux qui est une « BOMBE ORGASMIQUE »…..- j’invente rien !!!!!-

    (succédané de l’homme breton ????) :shocked:

    Je sens que je vais me faire des amis en Bretagne, pas vrai Yves !!!!!

  88. Pour répondre à ta question Francisca ,
    Le breton étant souvent sur les mers et donc moins souvent sur les mères … Ceci explique peut être cela !!
    :tongue:

  89. Oui, sans doute, et après tout, à chacune son ersatz, celui-là est plutôt sain!

    Et Stevia Rebaudiana, ça pouss’Yves ?

  92. Marie de Belgique,

    Auriez-vous la vraie recette du vin de tomates ? Il y en a deux sur internet mais pas très juste dans le texte ni dans les proportions! Où trouver l’acide citrique et les sels nourriciers, et c’est quoi ?

    Je crois que la recette directe d’une Belge sera plus explicite

    Il semblerait que ce vin de tomates (originaire de Belgique) se fait avec

    Belge Géante OP
    Riesentraube OP

    Quelqu’un aurait quelques graines de ces deux variétés à me donner ?

  93. Francisca, je pense franchement pouvoir répondre pour Marie qui n’a que très peu d’intérêt pour l’ordi et les échanges de ce type.
    Le vin de tomate est inconnus dans la maison. :sad:
    Par contre pour l’acide citrique, en Belgique, c’est sans problème en pharmacie.
    Une « brassée » de menthe, c’est un petit bouquet qui tient facilement dans la main. Marie est une artiste, elle cuisine sans filet, à l’instinct et au goût…
    Quand à moi, le genévrier et les pruneaux, je les adore avec le lapin! :smile:

  94. La végétation est sérieusement en retard cette année, mais de passage sur la Côte d’Azur où je visitais la famille, une petite balade m’a permis d’observer plusieurs espèces d’orchidées et notamment de nombreux Ophrys avec des variétés totalement inconnues pour moi. Quant au sérapia, je n’ai eu l’occasion qu’une fois de le voir : en Crête… un endroit qui vaut sérieusement le détour.
    Je pense comme beaucoup que la Franche-Comté est la plus belle région du monde. Mais la Méditerranée… entre montagne et mer, c’est tout de même, je crois, à réfléchir, même si la mer du Jurassique était sans doute magnifique !

  95. Et pour ces petites balades auprès des genévriers ou des lieux plus ou moins délaissés par l’homme, Luc, je partage ton goût. On trouve souvent là de bien belles choses, et notamment, même dans des mouchoirs de poche, la preuve d’une force de vie qui nous requinque.
    Et puis ce genévrier, il est repérable entre mille, et je connais peu de naturalistes qui ne font pas le détour lorsqu’ils l’aperçoivent. Faudra que je me penche sur cette association genévrier/mouton dès que je pourrai : je n’aime pas les moutons lorsqu’ils sont humains, mais redevenus animaux, même avec un plâtre, faut voir.
    Et rien que de penser que le bœuf musqué est une sorte de mouton, j’aimerais bien savoir de quel genévrier il se chauffe !

  96. « Cuisinez à l’instinct et au goût » ça, toutes les bonnes cuisinières épicuriennes savent le faire, mais il ne faut pas trop détourner la recette d’origine, et il y a quand même des choses qui ne s’inventent pas, tel ce vin de tomate!!

    En France, on a quand même la réputation de faire la meilleure cuisine du monde !

    « …échanges de ce type » y’aurait pas ma foi une connotation péjorative une fois ?:wink:
    Perso, je n’ai aucun mépris pour quelqu’échange que ce soit, désolée d’avoir dérangé, mais le vin de tomate, c’est belge (et hongrois), (ils ont d’ces idées ces belges!) et moi, naivement, croire que belge donner recette à moi….. y a pas de quoi en faire des……frites !! :tongue:

  97. Il n’y a aucun mépris dans mes propos, Francisca… Marie n’aime pas l’ordinateur ni la correspondance écrite, je ne vois pas où il y a un problème…

  98. C’était de l’humour badin Luc !………….y a pas de problème…

    « Correspondance écrite » je suis entrain de me dire que nous n’écrivons plus sur papier ou fort peu ! Quel dommage, je me souviens, lorsque j’étais jeune j’attendais tous les jours le facteur, c’était ma principale occupation de la dernière heure de la matinée, mon fiancé m’envoyait une lettre tous les jours, et avec quelle impatience j’attendais de pouvoir lire ses lignes précieuses…. (toujours très correctes – maman lisait mon courrier!!, ce qui me gênait surtout c’est lorsque c’était elle qui ouvrait la missive avant moi, ça cela me mettait dans une rage intérieure terrible). Je gardais toutes ses lettres et les enrubannais, et le soir, avant de m’endormir, je les relisais encore et encore! Les fiançailles étaient longues à l’époque…

    Puis, le téléphone est arrivé dans nos vies, c’était bien d’entendre sa voix, c’est sûr, mais une lettre on peut la lire, la relire… les écrits, ça reste, d’ailleurs je les ai toujours conservés, ils m’ont suivi dans tous mes déménagements.

    Avec le téléphone, on s’est mis à écrire de moins en moins, à moins voyager pour rencontrer la famille, un petit coup de fil pour prendre des nouvelles, c’est comme ça d’ailleurs que de plus en plus de personnes âgées sont en solitude, plus de visite, un coup de fil pour prendre des nouvelles semble suffisant!

    Puis, avec internet, on écrit de nouveau… c’est quand même pas mal, mais on ne se voit pas plus, avec la webcam, plus besoin de se déplacer…mais peut-on dire que cela remplace vraiment le face à face, non bien sûr, une embrassade, une accolade, cette chaleur humaine de contact, irremplaçable!

    Un petit moment de nostalgie ……. :wub:

  99. A l’endroit même où l’on voit Marie :heart: sur la photo, cueillant des baies de genévrier, j’ai fait hier une rencontre formidable. :smile: Deux types mandatés par un organisme de surveillances des populations de reptiles, étaient entrain de baguer des vipères! Dommage, je n’avais pas d’appareil photo… :angry: Mais savez-vous comment on bague les vipère? Moi je sais nananère… :tongue:

  100. Ben, on met la bague sur une de leurs pattes pardi ! :silly:
    Ou en boucle d’oreille ? :silly:
    Allez dis-nous tout Luc, please.

  101. Dans les années 90 , j’ai pu observer une vipère baguée (vipère péliade) , la bague se trouvait à quelques centimètres de l’extrémité de la queue .

  102. Ici, le baguage est sous cutané. Il s’agit d’une puce glissée à l’aide d’une seringue, effectivement, à la limite du dos et de la queue. La lecture doit se faire à l’aide d’un scan genre code barre.
    Yves, cette bague était visible?

  103. Faut toujours qu’ils compliquent tout…
    C’était pourtant pas difficile de mettre la bague à une patte ! :silly: :biggrin:
    Quand à la mettre à la queue, c’est un peu vicieux, non ? :w00t:

  105. Ouais, pas de quoi en faire tout un plat. Dans notre société, je connais tout un tas de vieilles vipères qui sont aussi baguées ! :biggrin:

  106. Depuis cette semaine, le street view traverse la Belgique. On n’en pense ce que l’on veut, ça ne me parait pas plus idiot que de filmer des cigognes en continu… Perso, je suis un véritable adepte. :cool:
    Pour ceux qui ne connaissent pas encore (oui, oui, il y en a), voici le moyen de découvrir un de mes points de départ favori pour les balades en Famenne.
    Appelez un page google maps.
    Dans la barre de recherche, tapez: rue de la fontaine saint martin, rochefort (peut-être faudra-t-il rajouter : région wallonne)
    Cliquez sur la loupe. Hop, on s’approche.
    Cliquez maintenant sur le petit bonhomme jaune et sans lâcher, glissez le jusqu’au point A dans le repère rose.
    Quand les routes parcourues par le street view sont bien indiquées en bleu, lâchez le clic et… magie, bienvenue en Famenne. Vous pouvez maintenant voyager à votre guise, en cliquant sur la route, regarder à 360° etc… Il faut s’exercer un peu pour rendre le voyage fluide.
    Pour ma balade préférée, partez en direction des vaches. Après quelques clic sur la route, (cliquez chaque fois sur le rond qui s’affiche, le plus loin possible) celle ci tourne à angle droit à droite. Moi, je continue tout droit… :wink:

  107. J’oublie de dire que la boussole en haut à gauche permet le 360° et la fenêtre de gauche se ferme. Le sommet du plaisir, c’est le plein écran!

  108. Je ne connaissais absolument pas ce procédé : dommage, je t’ai perdu au départ d’un joli chemin !

  109. Ben oui, à partir de là c’est sur la pointe des pieds…
    Toute la france est visible depuis bien longtemps, et texel aussi, et l’écosse, et les states, et…

  110. Je viens de faire la ballade de la rue Saint-Martin, c’est de la nature comme je l’aime. Super !
    Mais ça m’a donné soif, alors j’ai tapé avec google maps « abbaye de maredsous ».
    Mais je n’ai pas pu rentrer dans l’abbaye, même virtuellement.
    Alors je viens de m’ouvrir une tite mousse. Bien réelle celle-là ! :wink:

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