Ma cave s’est enrichie cet hiver. De quoi ? De bonne bouteilles de Bordeaux ? De bières belges ?
Que nenni ! De nouvelles salades … Je vois déjà la mine déconfite de certains…
Hé oui, je continue ma culture hivernale de salades en cave.
J’avais déjà parlé sur ce blog de mes cultures successives d’endives (voir ici le 1er et le 2ème article).
Ma cave s’est d’abord enrichie cet hiver d’une endive rouge. Goût identique à celui des variétés blanches mais ce type d’endive forme des pommes moins serrées. Les feuilles servent à faire de belles salades multicolores.
Deuxième nouveauté : j’ai semé pour la première fois de la barbe de capucin. Les racines se récoltent à l’automne et sont ensuite, tout comme l’endive, cultivées en cave à l’obscurité. Ses feuilles blanches ressemblent à des feuilles de pissenlit qui auraient poussé dans une taupinière.
Par ailleurs, je me suis rendu compte cet automne que les nombreuses chicorées italiennes que j’avais au jardin (castelfranco, palla rossa, grumolo …) avaient de grosses racines, tout comme l’endive. J’ai alors arraché un certain nombre d’entre elles et les ai repiquées en cave dans le noir. Hé bien, à ma surprise, toutes ces sortes de salades peuvent être « forcées » en cave à la manière des endives. Elles ont toutes donné en plein hiver de délicieuses petites salades de formes et de goûts différents.
L’hiver prochain, je systématiserai cette technique adaptée aux chicorées et les cultiverai de cette manière à une plus grande échelle (l’échelle, c’est à cause de l’engrais que je mets … :biggrin: )