Un article proposé par Francisca.
Django Reinhardt, dont on vient de fêter le centenaire, est né le 23 janvier 1910 en Belgique, à Liberchies, au sein d’une famille manouche gadjkénés nomade. Il est décédé en 1953.
A 10 ans, il se passionne pour la musique et se met à jouer du banjo, puis se met au violon et finalement à la guitare. Il fréquente le milieu du musette et du music hall, puis accompagne au banjo des accordéonistes des années 20.
A 18 ans, déjà marié, il est victime de l’incendie de sa roulotte et perd l’usage de trois doigts de la main gauche. A force de persévérance et sa technique d’exception, il transcende son handicap.
En 1931, Emile Savitry, peintre et photographe (1903 – 1967) lui fait découvrir une musique quasi-confidentielle en France : le jazz et amène Django et son frère Joseph à Paris et les introduisit dans le milieu du jazz.
Il aimait à dire :
« Je ne connais pas la musique, mais elle, elle me connaît »
Django a imposé un style unique, mêlant le lyrisme tzigane aux harmonies du jazz.
Sa carrière n’aurait sans doute pas pris une telle ampleur sans le Hot Club de France créé par Delaunay et Panassié en 1933. Pour diriger le Quintette composé uniquement d’instruments à cordes, leur choix se porte sur un violoniste virtuose : Stéphane Grappelli et sur cet audacieux rêveur qu’est Django Reinhardt. C’est la consécration.
Ses classiques :
Anouman
Nuages
Minor swing
The sheik of Araby
Nuits de St Germain-des-Prés
Manoir de mes Rêves, etc…..
Enregistrements :
– Intégrale de Django Reinhardt : 1 à XX (1934-1953) 2 CD, Paris : Fremeaux et associés FA302-FA315, 1997
– Rétrospective Django Reinhardt : 1934/1953 – 3 CD Saga, Distribution Universal, 038 161-2
– Djangoogie : 20 CD remasterisés (1928-1950) EMI France, 2009